121 podcast – Anne-Sarah Ballu-Samuel – Mère d’une famille nombreuse et fondatrice d’Artesane

Anne-Sarah Ballu-Samuel

Je suis tellement heureuse de partager avec vous cet épisode de podcast avec Anne-Sarah Ballu-Samuel, la fondatrice d’Artesane.

Un immense merci à Anne-Sarah de s’être livrée ainsi derrière mon micro. Anne-Sarah partage à coeur ouvert sa vulnérabilité, ses questionnements, ses déceptions et la perte de deux enfants.
Être entrepreneuse et mère d’une famille nombreuse, c’est possible ! Elle en est la magnifique preuve. Une des clés : accepter l’imperfection.

Le rêve d’Anne-Sarah était de faire l’ENA, mais la vie l’aura amené sur un tout autre chemin.
Après des études littéraires, Anne-Sarah fait une très grande école de commerce, puis passe son barreau. En voyant son profil Linkedin, on pourrait croire que la route a été toute droite. Pas vraiment… Anne-Sarah a su prendre des portes dérobées tout en restant fidèle à qui elle est.
Aujourd’hui elle est la maman de 5 / 7 enfants, vous comprendrez pourquoi en écoutant l’épisode, et fondatrice de la première école en ligne d’arts et d’artisanat en France : Artesane.

Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers d’Anne-Sarah Ballu-Samuel.

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Dans cet épisode de podcast avec Anne-Sarah Ballu-Samuel, découvrez :

Répondre à son besoin, c’est répondre à un manque qui est plus général. Et en ce sens, je pense que c’est peut-être pour ça qu’Artesane a fini par fonctionner. C’est qu’effectivement, il y avait un manque. Vraiment, je suis persuadée que quand il y a quelque chose à partager, un enseignement, tout le monde doit y avoir accès et que l’enseignement ne doit pas être nivelé par le bas, mais par le haut.

C’est important pour moi de le dire parce que pour moi, il compte. J’ai sept enfants. J’ai deux enfants qui sont nés, mais qui n’ont pas vécu. Donc, famille nombreuse. Oui, c’est vrai, j’ai une famille nombreuse qui a grandi en même temps qu’Artesane, puisque ma première grossesse date de 2015, donc l’année de fondation d’Artisane.

C’est sport, on ne va pas se mentir, c’est ça. Souvent, on me dit : Comment tu fais ? On me dit même : Parce que moi, je n’y arrive pas, j’en ai deux. Et j’ai envie de répondre parce que peut-être, il y a des mamans qui nous écoutent et tout. Déjà, aucun complexe. Moi, quand j’en avais deux, je n’y arrivais pas non plus. C’est-à-dire qu’on s’ajuste au nombre qui arrive. Alors, conjuguer les deux, ça m’a été rendu possible, peut-être aussi parce que je suis chef d’entreprise.

La perfection est impossible quand on est mère tout court et quand on est mère de cinq enfants et chef d’entreprise aussi.

J’ai accepté que peut-être c’était un peu moi qui voulait me retrouver dans des situations où je cumulais.

Je t’ai dit que je m’étais mariée et que j’avais passé mon barreau en même temps, que j’avais fait de la… Pour moi, la vie, c’est en même temps. J’avais lancé Artesane et j’avais fait un bébé en même temps. Et en fait d’accepter que c’était ça mon choix de vie et que c’était ça qui me motivait Ça m’a permis pas de régler complètement la frustration, mais de faire un peu plus la paix avec ça. Et peut-être que dans les 10 prochaines années, je vais continuer à faire la paix, j’espère.

Je te disais tout à l’heure que j’étais heureuse. C’est une phrase forte pour moi de dire ça parce que j’ai un tempérament mélancolique, nostalgique, torturé, tout ce que tu veux, angoissé. Mais j’ai conscience de mon bonheur et du fait qu’il m’emplie et peut-être encore plus grâce à ces événements-là.

Au moment de la Fondation d’Artesane, je t’avais dit que je ne voulais pas du tout être entrepreneur. Je me suis certainement dit: Pourquoi pas moi ? Très clairement, parce que c’est exactement ce que je suis devenue ce que je pensais que je ne ferais jamais. Et en toute cohérence. Donc c’est ça l’absurdité de la chose, c’est que parfois, on est cohérent, alors même que c’est exactement… On pensait ne pas être fait pour ce métier. Je pensais ne pas être faite pour être entrepreneuse, ne pas être capable de mener une entreprise au profit. Je parle de profit de façon tout à fait décomplexée parce que ce n’est pas du tout gagner beaucoup d’argent qui m’intéresse, mais juste le profit, c’est ce qui me permet de… Moi, je le vois de façon très simple. Le profit, c’est qui me permet d’investir dans quelque chose en quoi je crois et qui me permet de payer des emplois qui sont géniaux et de créer des emplois. Et donc oui, moi, le profit, j’en avais une vision un peu négative. Et oui, maintenant, je me dis pourquoi pas moi qui fais
du profit ? Et le profit, c’est profitable à la société.
Voilà. Et donc oui, j’ai réalisé mon rêve d’enfant. Je ne suis pas présidente de la République, mais je suis présidente de quelque chose qui est utile.

Un échec, c’est quand on se rend compte qu’on n’a pas pris les bonnes décisions et qu’on en vit les conséquences.

Il ne faut pas avoir peur de quitter sa zone de confort parce que la zone de confort nous a suffisamment nourris pour qu’on en fasse quelque chose après. On en avait parlé ensemble, mais déjà une reconversion. Le mot fait qu’on a l’impression que c’est une révolution copernicienne, mais ce n’est pas toujours le cas. Même une révolution copernicienne se nourrit de ce qu’on a été, de ce qu’on a appris. Donc déjà, si vous avez envie d’écouter votre petite voix, c’est que peut-être vous avez appris beaucoup de choses, que vous identifiez quelque chose. Donc, prenez le temps de le formaliser d’une manière ou d’une autre. Un accompagnement, un incubateur, vos proches. Déjà, ça Ça vous aidera à voir si vous voulez avancer plus loin pour écouter cette petite voix. La petite voix, on a dit, il faut la mettre à l’épreuve du réel. Donc, mettez votre intuition à l’épreuve du réel. Le réel, c’est les autres et c’est les outils qu’ils vont vous donner. Et ensuite, les révolutions ne se font pas en un jour, donc peut-être que vous allez y aller pas à pas et que les choses vont se passer presque toutes seules.

On parle de : Christine Charles, Agnès Ledig

Pour en savoir plus sur Anne-Sarah Ballu-Samuel

Le site d’Artesane

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