Dans la vie il faut être patient. Même si entre nous, ce n’est pas ma plus grande qualité. Le jour où j’ai décidé de créer le podcast. J’avais contacté 2 personnes : Sophie Astrabie et Charlotte. Sophie m’a dit avec plaisir, je suis dispo dans 2 jours. Wahoo, pas le temps d’avoir peur. Charlotte m’a immédiatement répondu également mais par contre pas tout de suite. Le pas tout de suite s’est transformé en 1 an et demi après, mais ce qui compte c’est que je puisse vous la présenter aujourd’hui. Et la bonne nouvelle, car il y en a toujours une, c’est qu’évidemment elle a plein de choses à nous raconter, qu’elle n’aurait pas pu faire à l’époque. Je vous donne d’ailleurs rdv sur mon compte instagram pourquoipasmoi.co car Charlotte a des cadeaux pour vous. J’ouvre une petite parenthèse, si le podcast vous plait n’hésitez pas à en parler autour de vous et à vous abonner à votre plateforme d’écoute préférée et mettre 5 étoiles et un commentaire sur apple podcasts. Allez, place à Charlotte. Charlotte a fait des études généralistes car elle n’avait aucune idée de ce qu’elle voulait faire. Elle a donc choisi un métier où elle était bonne et pourrait gagner de l’argent pour le jour où elle voudrait créer son entreprise. Elle devient donc directrice commerciale dans l’univers du logiciel. A 32 ans, en parallèle de son travail elle décide de lancer un blog sur la parentalité. Fort de son succès et de son envie d’évangéliser dans le domaine, Charlotte créé 2 ans plus tard son entreprise : Cool Parents Make Happy. Kids Charlotte est aujourd’hui une maman entrepreneuse et auteure à succès. Bienvenue dans l’univers de Charlotte Ducharme.
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Les meilleures citations de l’épisode
Il représente toutes mes vies et aussi il est beau comme ça sur la photo mais il est aussi complètement « destroyed », il est recousu de partout avec des tâches. Ça représente aussi cette vie qui parfois est incroyable et en fait est complètement non parfaite et c’est ok comme ça.
Quand j’étais petite, j’étais extrêmement timide.
J’ai reçu une éducation traditionnelle et comme j’étais hyper sensible ça ne me convenait pas forcément.
Quand je serai grande, je voulais faire des grandes choses. Mais ça ne se dit pas !
Je voulais être rédactrice en chef d’Astrapi, et après je me suis dit je suis tellement nulle en français que je ne le ferai jamais. Mais finalement ce que je fais aujourd’hui peut avoir un petit côté rédactrice en chef d’Astrapi.
Ça a toujours été une très grosse frustration de ne pas savoir ce que je voulais faire. A la fois je voulais faire des grandes choses, à la fois je ne savais pas quoi. Ça a été 30 ans de ma vie.
Je sais que je veux monter ma boite, je ne sais absolument pas dans quoi. Je me dis, je vais faire un métier où je vais gagner plein de sous pour pouvoir un jour monter ma boîte.
Je gagnais plein de sous, mais je n’utilisais qu’un tiers de mes revenus, en me disant ne t’habitues pas à ce train de vie car un jour je montrai ma boîte. J’étais envahie d’un ennui et d’une frustration énormissime. Je me souviens encore de ma place au bureau en train de me dire qu’est-ce que je fous là. Si à 80 ans, j’ai passé ma vie à ce bureau. J’aurai raté ma vie. Ce n’était pas envisageable pour moi, tout en ne sachant pas quoi faire. C’était donc très très compliqué comme situation. Je me retrouvais dans certaines réunions, dans une ambiance parfois macho. Personne ne t’écoute, et j’étais là mais j’ai tellement plus de valeur que ça. Qu’est-ce que je fous là ?
Ce qui me manquait dans mon job c’était la créativité. Je mourrai d’ennui.
Je kiffais de me voir avancer vers une autre vie.
J’ai fait ce choix qui a été hyper important pour moi au final de quitter ce super job, pour un autre sans le management, sans la notoriété, mais la boite était plus proche de chez moi et avec une meilleure ambiance et qui m’a permis d’avoir plus de temps – énergie mentale pour pouvoir m’impliquer sur d’autres projets. Il n’y a pas que le temps, il y a aussi un boulot qui vous prend la tête.
On a l’impression que c’est comme ça et donc c’est comme ça… En fait c’est fou comme on ne se rend pas compte qu’à l’extérieur il y a plein d’autres jobs qui sont les mêmes et qui sont dans des ambiances qui nous correspondent mieux.
Quand j’étais petite, j’écrivais déjà des carnets sur comment j’éduquerai mes enfants plus tard.
On a plein de bouquins de cuisine à la maison, mais on n’en a pratiquement aucun d’éducation. J’avais envie de démocratisé ça.
Les étiquettes ont se les met à nous-même. On retient les trucs négatifs. On ne retient pas toujours le regard positif qu’on a posé sur nous.
Dans mon parcours, ça s’est vu à plein de moments. J’ai toujours cru ne pas avoir des ressources en moi et j’ai toujours été les chercher à l’extérieur, pour me rendre compte à un moment – et encore aujourd’hui sur plein de sujets – qu’en fait je les avais aussi. On est tous plein de forces insoupçonnées c’est assez dingue.
J’ai commencé le blog en 2015, en me disant je ne sais pas où ça me mènera et je ne savais toujours pas ce que je voulais faire. J’ai trouvé que ça apportait tellement aux gens, et j’avais envie de donner du sens à mon projet.
Il a fallu 2 ans avant que je réalise que ce blog pouvait devenir mon entreprise.
Tu as toujours l’impression que les choses ne vont pas assez vite.
Le truc qui m’aide le plus et que j’ai énormément développé ces dernières années, c’est la confiance en la vie. C’est d’abord d’écouter sa petite voix, mais sans savoir où elle va nous mener. T’écoute ton truc qui te dit change de boite, tu ne sais pas pourquoi, tu ne sais pas où tu vas ! Monte ce blog, tu ne sais pas où ça va t’emmener mais tu sais que ce projet là il te donne envie, il te fait kiffer. Et c’est là que souvent tu as toutes tes peurs, toutes tes croyances, tous ces trucs qui te disent mais non, tu risques d’avoir des problèmes de sous, regarde tu as un super job, super rémunérateur qu’est-ce que tu vas faire un blog ? C’était la honte de faire un blog à l’époque. La honte familiale, la meuffe fait un blog. Tu ne sais pas où tu vas, mais en écoutant petit à petit un truc qui te dit aller accepte ce projet ça a l’air canon. Et en ayant confiance, parce que ce qui est fou c’est vraiment de voir à quel point la vie est juste magnifiquement faite. A partir du moment où tu écoutes, tu vas dans une direction qui te transporte de joie. Tout se goupille bien. Des échecs et des bourdes, on en a tout le temps et ça continuera durant toute ma vie. Et ces mêmes échecs, se sont avérés être d’énorme cadeau sur mon chemin.
A chaque fois c’est le raisonnement que j’ai : le pire du pire n’est pas si pire. Le « plus pire » c’est de me dire je me retrouve à 80 ans en ayant rien tenté. Et ça c’était une option non envisageable. Je ne pouvais pas rester là, j’allais mourir à petit feu et j’allais surtout me gâcher au quotidien.
Personne n’y croyait, personne n’y croyait. Mais j’avais trop envie d’y aller.
Une amie m’a dit, Charlotte tu sais parler donc tu peux bien écrire !
Je ne réalise même pas moi-même que j’ai écrit un bouquin vendu à 100k exemplaires.
La réussite, c’est de rayonner en tant que personne. Il ne faut pas attendre d’être quelque part pour dire j’ai réussi. Car le chemin est juste kiffant.
Je n’ai pas l’impression de renoncer parce que c’est un choix.
Les murs heureusement qu’ils ont été là, parce qu’ils t’obligent à aller dans la bonne direction. Si tu continues à te heurter à cette malchance, à un moment la vie va t’envoyer tellement une grosse massue que tu vas quand même devoir à un moment switcher, c’est dommage d’attendre cette massue pour switcher. La vie est faite de beaucoup plus de chances, si tu vas dans la direction qui te convient.
Moi je ne m’aimais pas non plus. Il ne faut pas se satisfaire de la personne qu’on n’aime pas en nous. Chercher a être accompagné pour s’aimer plus, pour dépasser la colère, des peurs. C’est trop dommage de rester là parce que ça prend du temps. Il faut se faire accompagner. Mais ça vaut le coup.
Je me suis beaucoup éparpillée au début. Mon conseil : de prendre le truc qui a le plus de sens pour nous et d’y aller à fond. Et pas de prendre le truc que le marché attend. Ce qui est important c’est de sentir toi ce que tu as envie d’apporter et ce à quoi tu crois. Et après tu trouveras le marché.
Tout ce que tu n’aimes pas chez toi, sont aussi tes meilleures forces. Je n’aimais pas ce côté fonceur chez moi, en fait c’est aussi ce qui fait mes plus beaux atouts et de voir aussi de voir ce que tu n’aimes pas chez toi, il y a plein de gens qui t’aiment pour ça justement.
C’est grâce à cet égoïsme que tu écoutes ta petite voix et ce que tu peux faire, ça peut aider les autres. Donc ça peut se rejoindre, si tu arrives à faire ce que tu aimes et si ce que tu aimes apporte à des gens, c’est juste génial. Tu as bien raison d’être égoïste et de faire ce que tu aimes, si en plus ça a du sens pour d’autres.
Dans la vie il n’y a pas cette polarité de bien ou mal.
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