Podcast 61 – Anaïs Gauthier : Après 2 burn-out, d’architecte d’intérieur & designer à conférencière sur l’exploration du vivant

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Je suis très heureuse de vous présenter dans cet épisode de podcast Anaïs Gauthier. Un immense merci Hélène d’avoir mis Anaïs sur mon chemin. Parce que je ne veux pas que mes épisodes durent plus de 2 heures, vous verrrez je ne rebondis pas sur tous les sujets comme à mon habitude car il y avait un grand nombre de sujets que je voulais aborder avec elle.

Anaïs a fait une école d’architecture d’intérieur et de design, elle a ensuite fondée une agence qui a cartonné. Après 2 burn-out et un voyage introspectif en Alaska, elle décide d’écouter sa petite voix et de tout quitter sans savoir de quoi demain serait fait, mais en ayant confiance. Aujourd’hui Anaïs est une conférencière à succès et écrit son 1er livre. Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers d’Anaïs Gauthier.

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J’ai besoin de regarder dans les jumelles pour avoir une vision très focus, très détaillée, pour vraiment comprendre les choses dans leur subtilité. Et en même temps, j’ai besoin de m’en détacher très régulièrement pour avoir une vision globale.

Aujourd’hui, j’ai accepté et j’assume de faire les choses sans forcément avoir un objectif à la fin déterminé. Et en fait c’est quand je me laisse guider par mon intuition, que tout roule et qu’à la fin, c’est sublime. Beaucoup plus que quand je m’étais fixée un objectif au départ.

J’avais besoin de m’extraire du quotidien et de mon ego. Quelque part, j’avais besoin de m’extraire de l’image que j’avais de moi. De l’image aussi que les autres avaient de moi pour essayer de voir ce qui restait quand on enlevait le costume de la business woman parisienne. Tu vois un peu coquettes. J’ai fini par sentir mon « essence ». Ce qui restait derrière ça.

Je suis convaincue qu’on a tous une pépite en nous.

J’ai mis des années à déconstruire ce que l’école m’avait appris pour rentrer dans le moule, pour retrouver mes talents. Quand je regarde ce que je fais aujourd’hui et comment je fonctionne, je me dis mais finalement, ça reboucle avec la petite fille que j’étais à 5 ans.

J’avais la sensation que ça ne répondait pas à ce qu’on attendait de moi. En fait, la société et l’environnement, l’environnement, la famille, et les parents. J’avais l’impression que ce n’était pas vers ça qu’on m’emmenait.

Assez vite, je me suis promis, quand j’étais enfant, qu’adulte, personne ne m’obligerait à faire des choses que je n’avais pas envie de faire, à être à des endroits où je n’ai pas envie d’être.

Il y a eu une période où je me suis demandée si mes études avaient été utiles.
Tous les entrepreneurs autour de moi, ils ont fait une école de commerce et puis maintenant, j’en suis revenue. Maintenant, j’ai conscience qu’en fait, c’est une chance énorme. Pour quelqu’un de curieuse, créative et débrouillarde, c’était les bonnes études.

J’ai pris conscience que si je travaillais comme une dingue, mais que je n’arrivais pas à me payer le SMIC, c’est probablement que j’étais à l’origine du problème.

J’ai compris que s’il y avait des trucs qui ne marchaient pas. En fait, j’étais au moins à 50% responsable.

Tu fais un travail créatif, donc tu t’éclates, donc tu n’as pas besoin d’être payée. Mais enfin les gars, je ne vis pas d’amour et d’eau fraîche.

J’avais un stress qui était très lié au fait que je ne m’autorisais pas l’erreur.

Je sentais que mon corps n’arrivait plus à tenir.

J’ai pris conscience que c’était une question de survie, c’est à dire que je me disais, si je ne me repose pas, ça va continuer de dégénérer et en fait, à la fin, c’est la mort.

La plupart des gens sont dans le mental et oublient qu’on a qu’un seul corps pour vivre et que tout passe par ça.

Etant hypersensible, mon corps me donne des signaux d’alerte très tôt. Il y a aussi que j’ai appris à les écouter.

Je fonctionne en fonction de mon cycle d’énergie qui, comme je suis une femme, est aussi lié à mon cycle naturel.

Un jour, j’ai pris la décision que ce qui était important, c’était moi, comment je me sentais, comment je vivais et qu’il fallait que j’arrive à me détacher du regard de l’autre. Ce n’est pas toujours facile.

Si tu veux répondre aux normes, aux codes, je n’y réponds pas. Donc ça te semble compliqué. En fait, pour moi, c’est beaucoup plus fluide. J’ai arrêté de me sur-adapter.

J’ai commencé à comprendre que je n’étais pas à ma place. C’est à dire que mon corps, plus ce que j’entendais autour de moi, les discussions avec les autres dirigeants et tout ce que je me disais de plus en plus. Mais en fait, il y a quelque chose qui ne va pas. Je sens que je ne suis pas au bon endroit. En fait, tout me fait mal. En fait, tout est, tout est douloureux, tout est violent, tout est difficile. l’Énergie que ça me demande, c’est énorme par rapport au résultat, ça marchait mais ça me bouffait.

Je commençais à entrer dans une phase de me défaire de tout le superflu, aussi bien matériel que dans les amis, dans les relations. J’ai fait un gros tri.

J’ai mis de la conscience dans mes relations. Je me suis demandée à chaque fois que je passais du temps avec quelqu’un comment je me sentais à la fin.

J’étais tombée dans ce que j’appelle le piège de la compétence, c’est à dire qu’en fait, j’étais tout à fait capable de faire ce qu’on attendait de moi dans ce métier. Mes clients étaient contents, mais en fait, pour arriver à ça, je capitalisais sur des traits de ma personnalité qui poussés à outrance, devenait du poison pour moi.

Je ne crois plus à cette croyance qu’on avait ancrée en moi. Que pour réussir, il faut travailler dur, que pour gagner de l’argent, il faut souffrir. Donc, du coup, j’ai fait un peu le saut dans le vide en mode : Je ne sais pas ce que je vais faire, mais j’y vais et ça me plait trop.

En suivant les synchronicités, en me reliant à mes talents. Il y a une espèce de magie qui a opéré et qui a fait que je me suis aussi réconciliée avec ce qui me faisait vibrer quand j’étais gamine.

En fait, j’ai l’impression d’être sortie d’un tunnel complètement sombre pour être entrée dans quelque chose de presque « monde des Bisounours », où tout se passe bien, où tout est doux, où tout est joyeux. Et en fait, quelque part, je sais très bien que pour des gens qui sont dans la période sombre, ça paraît un peu fou et pas possible parce que moi, j’ai été comme ça pendant un temps. Mais en fait, ce que ce que j’ai envie de dire, c’est que finalement, aujourd’hui, c’est fluide et c’est c’est respectueux de moi même, de mes envies, etc. Parce qu’en fait, ma boussole, c’est moi et je me tiens à cette boussole et se tenir à cette boussole ça demande parfois du courage. Ça demande parfois de faire des choix qui sont pas simples à faire. Et notamment, tu vois typiquement arrêter mon agence.
Je sentais qu’il fallait que je le fasse. Et franchement, ça a été un choix qui m’a demandé beaucoup de courage, beaucoup de détermination.

Je suis maintenant vraiment mon intuition et ça passe par le corps. Mais en même temps, j’ai envie de dire que parfois, pour aller vers cette zone de confort et cette zone où tout est plus facile, où tout est plus intuitif, ça implique de faire confiance à cette intuition et donc ça implique de faire parfois des choix où tout autour de toi les gens te disent mais en fait, tu es complètement dingue.

La réussite, c’est me sentir bien. Me sentir à ma place.

Les deux burn out que j’ai vécu, ils ont été différents parce que le premier, il était très lié à la santé, à mon corps et le deuxième, il était – même s’il était lié à la santé – il était beaucoup plus lié à des questions de sens, de sens de la vie et où en fait, j’ai vraiment retrouvé le goût de vivre.

J’ai pris conscience que je n’avais plus besoin de me prouver que j’en étais capable et que ça ne me rendait pas heureuse, du coup, j’ai renoncé quelque part. Mais une fois que cette étape là est passée, c’est vraiment libérateur.

Je crois que c’est ça qui aujourd’hui me rend fière, c’est oser montrer qui je suis. Même si je sais que du coup, je suis vulnérable. C’est l’accepter.

Je crois beaucoup à cette phrase : j’aide la chance.

Le conseil qui m’a le plus aidé, c’est être qui je suis, ça suffit. Etre ça suffit, il n’y a pas besoin d’être dans le faire constamment.

Conseil : Ecoutez son intuition. Il y a plein de gens qui ne l’entendent plus parce qu’ils sont dans le mental. Pour écouter son intuition il faut faire du vide et du silence.

La gratitude, c’est quelque chose que je trouvais très niais quand j’avais 20 ans et j’ai bien changé sur ça.

L’objet choisi par Anaïs Gauthier dans le podcast

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Marie-Hortense Varin

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