Quel plaisir de retrouver aujourd’hui Camille Perrotte pour notre 5e rdv du podcast. La dernière interview datait d’il y a un peu plus de 2 ans, soit en juin 2022. J’adore suivre son évolution. Si vous n’avez pas encore écouté les premiers épisodes, je vous recommande vivement d’écouter tous les épisodes de podcast précédent avec Camille Perrotte, c’est par ici. Pour rappel Camille a gagné le concours sur M6 « Le Meilleur Pâtissier » en 2019, elle était à l’époque consultante chez Accenture, aujourd’hui elle s’est reconvertie à 100% dans la pâtisserie mais avec un axe différent de ce qu’on pourrait imaginer.
Allez place à la merveilleuse Camille Perrotte.
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On a parlé dans le podcast avec Camille Perrotte de :
– Du développement de son entreprise depuis les 2 dernières années
– De la sérénité qu’elle a acquise après 4 ans d’entreprise
– Du choix de la structure juridique en se lançant
– Des interrogations de retourner au salariat après une reconversion
– De son déménagement futur
– De ses nouveaux projets
Les meilleures citations de l’épisode de Camille Perrotte dans le podcast
Camille Perrotte : Aujourd’hui, je me suis recentrée sur plus ce que j’aime faire.
Forcément, j’ai sélectionné un peu, j’ai recentré. Il y a les ateliers, puis il y a la petite partie toujours réseaux sociaux, qui est la partie influence, on va dire, création de contenu, où je travaille en partenariat plutôt long terme. Je privilégie le long terme avec des entreprises, soit de l’électroménager, soit des marques de matières premières, du beurre, de la crème, pour lesquelles je fais des recettes. Toujours un métier qui est basé plutôt sur la création de recettes, parce que c’est vrai que quand même, la grande question chaque fois que je dis que je suis pâtissière, parce que je me considère aujourd’hui plus comme pâtissière que comme créatrice de contenu, étant donné que la création de contenu, même si aujourd’hui, parce que c’est quand même assez rentable de faire de la création de contenu, on ne va pas se mentir, aujourd’hui, ça représente la moitié de mon chiffre d’affaires.
Pour autant, ça ne représente pas la moitié de mon temps. Aujourd’hui, je passe plus de temps parce que c’est moins rentable, mais j’adore faire ça, créer les ateliers, à faire des ateliers pour les particuliers. Donc, je ne me considère pas vraiment comme créatrice de contenu étant donné que je ne passe pas mes journées sur mon téléphone non plus et que ma vie ne dépend pas de ça, même si aujourd’hui, ça représente une part importante, mais je peux vivre sans ça, on va dire. Aujourd’hui, quand je dis que je suis pâtissière, la première question à chaque fois, c’est: Oui, mais tu es pâtissière où ? Je suis obligée d’expliquer que non, je n’ai pas de boutique et que je peux me concentrer sur ce que j’aime faire aujourd’hui, à savoir de la création de recettes et de gâteaux toujours différents. Je me suis rendue compte que ça, vraiment, produire des dizaines, des centaines de fois le même gâteau… Des dizaines, ça m’arrive forcément, mais des centaines de fois le même gâteau, comme le fait un… Pas un chef pâtissier, mais dans la tradition, un chef pâtissier qui a une boutique, moi, ça ne m’intéresse plus trop.
– Je pense qu’il y a deux ans, j’étais un point de rupture dans le sens où je me rendais compte que je commençais à avoir le même état d’esprit que quand… Je pense que j’ai fait un… Je ne sais pas. Je ne me suis jamais fait diagnostiquer si j’avais fait un burn out. Il faudrait qu’on le fasse ensemble… à New York, mais il y avait quand même un truc qui était proche parce que c’était terrible de me lever tous les matins. Je faisais des crises. J’avais une humeur qui était exécrable étant donné que je dormais peu. De toute façon, je pense que je faisais une dépression qui était liée à mon travail, ça, c’est clair, parce que je m’en rends compte, j’avais perdu toute joie de vivre, ce qui est quand même… Je ne m’auto-diagnostique pas quand je dis ça, mais il y a beaucoup de gens qui me caractérisent avec ça.
– Tu ne te reconnaissais plus. Bien sûr, tu es un soleil. Je confirme.
– C’est le truc qu’on me dit souvent et j’avais complètement perdu ça. Vraiment, j’ai pris ce recul-là parce que tu ne te rends pas compte, évidemment, de la manière dont toi, tu évolues et que tu vas plus vers des phases sombres. Mais en fait, je me rends compte avec le recul, c’est une période où j’ai eu très peu de fous rires. Je ne riais jamais alors qu’aujourd’hui, si je n’ai pas eu mon fou rire dans la journée, je ne suis pas bien. Il faut que je rigole régulièrement. Il y a un truc où de toute façon, ce n’était plus d’actualité parce que c’était horrible.
Quand on s’est parlé il y a deux ans, d’un point de vue professionnel, je me me rends compte que j’étais en train de m’enliser dans un truc où c’est encore pire quand tu as ta boite parce que tu ne veux pas te tromper. Parce qu’à la limite, quand tu es salarié, tu te dis: On t’a imposé telle ou telle règle, c’est ça qui a fait une pression énorme sur toi. Mais en fait, quand tu as ta boite, c’est toi qui a les rênes. Exactement. Donc c’est double peine.
Et de toute façon, il y a toujours un côté où tu te plantes dans le sens où… Moi, les deux premières années, et j’ai l’impression que pour tout le monde, c’est ça. Tu fais des erreurs, c’est sûr, plus ou moins grosses, mais aussi, tu te charges énormément. On en parlait en début de podcast, je disais, je faisais beaucoup plus de trucs il y a deux ans. Je faisais beaucoup plus de formats. Il y a un côté où je m’étais un peu, surtout dans des métiers créatifs où moi, mon truc, c’est de créer des gâteaux. Et quand je te dis créer, je révolutionne pas la pâtisserie, mais en tout cas, j’essaye au maximum de de faire des choses qui sortent de l’ordinaire des gâteaux, qui ont ma personnalité. Il y a, par exemple, quelque chose que je déteste, c’est de tout le temps faire un pochage que j’ai déjà vu chez d’un autre pâtissier. Moi, ça ne m’intéresse pas. Moi, je veux créer mon propre pochage. Et je ne dis pas que je crée tout le gâteau, parce qu’en fait, aujourd’hui, tout le monde utilise la pâte sucrée de Pierre Hermé, tout le monde fait des tartes avec son fond.
Tout le monde utilise la même recette, mais je te parle d’avoir une touche avec une technique que vraiment, j’ai développée où je suis partie d’un petit existant, d’une recette de meringue qui existe, parce qu’évidemment, je n’ai pas créé la meringue ou la ganache, mais en tout cas, j’ai fait ma propre technique en inventant mon matériel, etc. Et du coup, ça, ça consomme énormément d’énergie. Aujourd’hui, je ne peux pas te créer un gâteau tous les trois jours, tu vois ? C’est impossible pour moi. Et donc, en fait, ça consomme énormément d’énergie. J’avais le cerveau complètement essoré d’être sur plein de formats avec plein de demandes de créativité. Si tu veux, ce n’était plus possible. Et il y a même un moment, et je pense que c’était à peu près dans cette période-là, où je me suis demandée si je n’allais pas tout bazarder et retourner au salariat, très clairement. Parce que là, je commençais à être à ce point de tension où tu mets dans la balance les avantages et les désavantages d’être d’avant une entreprise et où la balance commence à pencher du côté… Le salariat, c’était cool quand même, parce que tu as quand même un côté où ton cerveau est apaisé sur plein de choses.
Je me suis dit qu’il y a quelque chose que je n’étais pas prête à perdre aujourd’hui, qui ne se valorise pas : c’est la liberté ! Tu vois, c’est un truc de… Que ce soit la liberté d’entreprendre, la liberté d’avoir un minimum de comptes à rendre, parce que tu as quand même des comptes à rendre, quoi qu’il arrive, que ce soit aux impôts, que ce soit ton comptable. Il y a Quand même, tu n’as pas une liberté absolue, on ne va pas se mentir non plus. Oui, puis il y a tes clients aussi. Exactement. Tu as une liberté qui est quand même plus grande, on va dire, que quand tu es salarié. Donc, je me suis dit que le problème me venait de…
J’avais eu trop de problèmes à dire non sur plein de choses.
Mais vraiment, il y a un côté où tu as envie de faire plaisir à tout le monde.
Moi, je le mets sur ma to-do, le sport.
Fais de ta passion ton métier et tu travailleras pas un seul jour de ta vie.
C’est totalement faux, on ne va pas se le cacher. Il y a quand même toujours un truc où évidemment, ta passion étant associée à des contraintes derrière quand ça devient ton travail, contrainte veut dire que ça ne va pas être tous les jours le monde des bisounours. Et moi, je voulais croire à ça, mais non, c’est faux. Il y a aussi ce truc d’acceptation, de te dire: Il y a des fois où je vais faire des choses que je n’ai pas envie de faire. Et c’est normal, ça arrive forcément. Le but étant de limiter au maximum de faire trop de choses que tu n’as pas envie de faire.
Depuis deux ans, effectivement, j’ai recentré mes activités. Et puis aujourd’hui, de partager les deux… Aujourd’hui, d’avoir recentré vraiment sur deux activités majeures entre les ateliers et les réseaux sociaux, en fait, je suis plus dispo… Je suis plus dispo mentalement pour le reste à côté.
Et effectivement, comme tu disais, d’avoir calé dans mon agenda des temps pour moi imposés où il n’y a pas de téléphone, où même si je pense au gâteau, en tout cas, je ne suis pas en train de me dire: Je n’ai pas posté sur Instagram ou je m’en fiche.
Depuis deux ans, ça se passe beaucoup mieux. Je suis beaucoup plus sereine.
Nouvelle page blanche qui est déjà un peu écrite. C’est pour ça que ça me rassure parce qu’en fait, aujourd’hui, si demain je trouve une bonne cuisine, je remets en route mes ateliers. Il n’y a pas de décalage horaire, ça ne change pas grand-chose. Oui, c’est clair. Qui est déjà un peu écrite, mais en fait, il y a un petit côté challenge où déjà, je le vois, on a fait pas mal d’allers-retours là-bas. Et c’est bien parce que ça te met dans le mood des allers-retours. Là, je suis très peu habituée à faire des allers-retours, mais je pense qu’il va y en avoir pas mal, ne serait-ce qu’en janvier.
Là, tu as un regard neuf. Les gens, ils ne te connaissent pas. Ils sont hyper intéressés à ce que tu fais et pour le coup, ils ne connaissent vraiment pas ta vie. Ils ne font pas genre: Tu as fait quoi la semaine dernière ? Alors qu’en fait, ils ont très bien vu sur Instagram. Mais c’est juste histoire de lancer la conversation et en fait, à la fin, ils disent: Non, mais en fait, je te suis, je sais tout.
Mes peurs ? Est-ce que j’en ai vraiment ? Je ne sais pas. Franchement, je ne sais pas. En fait, j’essaie justement de ne pas me concentrer en me disant: J’ai telle peur, parce que je sais que c’est ce qui m’a paralysé pendant pas mal de temps. Au début, tu vois, même sur Instagram, j’avais peur de mettre une vidéo et que ça ne marche pas. J’avais peur de faire un gâteau qui ne fonctionne pas et du coup, avant même de me lancer dans le gâteau, je me disais: Non, je ne le fais pas parce que ça ne va pas marcher. Alors qu’aujourd’hui, je ne raisonne plus du tout par le biais de la peur. Je raisonne sur: On fait, on fait ce que j’ai en tête. Si ça ne marche pas, ça ne marche pas. Il y a un côté où vraiment, alors qu’il faut avoir des peurs, c’est rationnel, c’est ce qui te protège aussi d’un truc, mais évidemment, je ne vais pas te cacher que si ça se trouve, je vais aller à Zurich, ça ne va pas du tout nous plaire, on va se planter. Mais ce n’est même pas une peur parce que je me dis si demain, ça ne nous plaît pas, on rentre.
Il n’y a pas de crainte à avoir. Mais ce serait quoi ma plus grande peur ? Je ne sais pas. Ce serait qu’on perde un équilibre qu’on a acquis aujourd’hui en déménageant, etc. Et que du coup, ça, je ne sais pas, ça mouvemente un peu notre vie de couple dans le négatif.
En fait, si ça avait été du tout cuit comme ça dès le premier jour de mon entreprise, je ne serais pas autant épanouie. Il y a forcément un truc où là, /Ca t’a permis d’apprendre / Exactement. Je suis trop contente. D’être passée par toutes ces étapes, même de m’être posée la question de retourner au salariat, parce que ce n’est pas du tout un…- C’est nécessaire – C’est important de se dire que c’est possible.
Oui, et pour l’instant, c’est sûr que le choix qui m’a fait rester, en tout cas en tant qu’entrepreneuse, c’est vraiment la liberté. Donc, c’est sûr que j’ai privilégié ça à la sécurité, c’est évident.
Mes réjouissances, c’est de me dire tous les jours que je suis là où je dois être. Je n’envie personne, il n’y a aucun… Même mettre d’autres entrepreneurs que je regarde, à chaque fois, je me dis: Est-ce que tu admires quelqu’un ? Et en fait, j’admire évidemment certains points chez certaines personnalités, chez certains entrepreneurs, mais je n’admire pas leur vie dans le sens où je suis très contente de la mienne et je suis là où je veux être. Si on me demandait d’être à la place de quelqu’un d’autre, je ne voudrais pas. Je veux être à ma place. Et ça, j’ai mis un peu de temps avant de me le dire quand même. Il y a deux ans, je ne me le disais clairement pas. Il y a plein de choses où je voulais améliorer. Il y a plein de choses où j’avais du mal à me satisfaire de ce que j’avais. Et aujourd’hui, je suis satisfaite sur tout ce que j’ai. Je ne veux pas plus, je ne veux pas moins. Je ne te dis pas que si demain, je n’ai plus, je ne suis pas contente. Mais en tout cas, je ne suis pas à la course à à vouloir toujours plus, à vouloir être quelqu’un…
Orateur 2 (01:25:53)
Mes réjouissances, c’est de me dire tous les jours que je suis là où je dois être. Je n’envie personne, il n’y a aucun… Même mettre d’autres entrepreneurs que je regarde, à chaque fois, je me dis: Est-ce que tu admires quelqu’un ? Et en fait, j’admire évidemment certains points chez certaines personnalités, chez certains entrepreneurs, mais je n’admire pas leur vie dans le sens où je suis très contente de la mienne et je suis là où je veux être. Si Si on me demandait d’être à la place de quelqu’un d’autre, je ne voudrais pas. Je veux être à ma place. Et ça, j’ai mis un peu de temps avant de me le dire quand même. Il y a deux ans, je ne me le disais clairement pas. Il y a plein de choses où je voulais améliorer. Il y a plein de choses où j’avais du mal à me satisfaire de ce que j’avais. Et aujourd’hui, je suis satisfaite sur tout ce que j’ai. Je ne veux pas plus, je ne veux pas moins. Je ne te dis pas que si demain, je n’ai plus, je ne suis pas contente. Mais en tout cas, je ne suis pas à la course à à vouloir toujours plus, à vouloir être quelqu’un…
Je me sens vraiment à ma place. Je n’ai pas d’autres… C’est très simplifié comme phrase, mais je me sens vraiment à ma place. Et j’ai eu du mal à me projeter quand j’entendais parler d’épanouissement et tout. Les premières années, c’était compliqué parce que j’avais l’impression d’être épanouie. Mais en fait, c’était une succession de petits bonheurs instantanés, mais ce n’était pas vraiment de l’épanouissement sur le long terme. Je m’en rends compte maintenant. Alors que là, je me sens vraiment à ma place.
C’était des petits moments de joie, c’était éphémère.
Exactement. C’était, à nouveau, on en revient à l’accumulation. Je faisais plein de choses. Donc c’était une accumulation de petits succès momentanés. Mais en fait, j’avais beaucoup de mal à me contenter de ça. Et ça, c’est très compliqué.
De temps en temps, je l’ai encore à petite échelle où j’ai encore du mal à… C’est vraiment bête, mais quand je fais un gâteau, j’ai un peu du mal à me contenter, à me dire: Il est fini. Je veux toujours ajouter un truc. Je me dis: Est-ce que ça aurait été pas mieux de faire ça ? Mais en fait, je sais que si tu tombes dans ce travers-là, il n’y a jamais rien qui est parfait, il n’y a jamais rien qui est fini. Donc en fait, c’est un truc qui est inépuisable. C’est une source intarissable, tu peux toujours continuer. Donc, il y a vraiment ce truc où j’avais du mal à… Je te dis, c’était des petits succès momentanés parce que j’étais contente de ce que je venais de faire. Et à chaque fois, je ne me posais pas deux secondes pour me dire: Allez, c’est bien, on profite un peu de ce qu’on a fait et on continue sur la vague.
Aujourd’hui, je suis plus apaisée et je suis beaucoup plus épanouie.
Et ton dimanche soir où il n’y a pas d’atelier ?
Mon dimanche soir où je n’ai pas d’atelier, il est comme une journée off. J’ai trop hâte. En fait, aujourd’hui, mes semaines se suivent et se ressemblent. Ça se ressemble, c’est un peu l’idée du 80/20 tout à l’heure. Mes semaines se ressemblent où évidemment, à 80%, je vais être dans les gâteaux. À la fois, ça se ressemble, mais il y a Comme tous les métiers créatifs, c’est basé sur… Tu as des nouvelles choses toutes les semaines. Et du coup, moi, je n’ai pas du tout l’angoisse du dimanche soir de me dire: Vas-y, il faut réattaquer une nouvelle semaine. J’ai souvent Il y a un truc qui est arrivé avec ces dernières années, qui est que j’ai l’impression que quand même, la tendance était à planifier de plus en plus longtemps en amont tout. Et donc, je suis un peu tributaire de ça aussi parce que même si mes ateliers, déjà, ils sont planifiés à trois mois, donc je sais déjà ce qui va arriver dans les trois mois qui suivent, mais c’est un peu ça la tendance aussi sur Insta, sur les réseaux, sur l’événementiel globalement, c’est de planifier très longtemps en avance. Il y a quand même un truc où j’ai une partie de ma semaine qui est toujours calibrée, où je sais ce qui va arriver, du coup, je suis assez apaisée sur le fait que…
Je suis contente de faire des gâteaux, sinon je l’aurais arrêté depuis longtemps, mais il y a toujours ces 20% de Il va se passer un truc nouveau, forcément, il va y avoir une soirée, je vais rencontrer des nouvelles personnes, je ne sais pas. Moi, je suis hyper contente. Je découvre chaque semaine. Si c’est un dimanche soir ou même lundi, je dois me remettre au taf, je suis trop contente. Je suis trop contente d’aller dans la découverte. Et là, autant te dire qu’en janvier, mes dimanches soir, comme il n’y a aucune semaine qui va se ressembler jusqu’au mois d’avril, moi, je suis contente. On se reparlera l’année prochaine, ça se trouve, je serai en méga fatigue.
Mais c’est un conseil qui ressort tout le temps, c’est de ne pas avoir de regrets par rapport à ce que tu as fait.
Mes prochains défis, c’est de réussir à faire des nouveaux formats en Suisse. Et puis mes prochains défis, ça va être d’avoir un nouvel équilibre entre deux villes, deux pays. Mais voilà, c’est un énorme défi, je m’en rends compte, mais on va y arriver. On est toujours positif. Oui.
MERCI à Philippe
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Le profil Instagram de Camille Perrotte, son site cameats.fr pour la découvrir après le podcast.