Aujourd’hui j’ai l’immense plaisir de recevoir Delphine Lacaille. Delphine a commencé sa carrière dans le commerce international chez Nestlé avant de faire une pause forcée pour cause d’expatriation et l’arrivée surprise de son 1er puis son 2ème enfant. En revenant en France, Delphine ose et se lance dans l’univers politique pour devenir Chargée de mission, Relations Internationales à la mairie de Bordeaux. S’en suit une profonde perte de sens, son corps lui parle de plus en plus. Elle découvre alors les bienfaits du développement personnel et se dit : pourquoi ne pas aider nos jeunes à mieux se connaître. C’est alors qu’elle décide de lancer Colombus, pour révéler leur curiosité, apprendre à se connaitre et préparer leurs choix d’orientation à travers des expériences d’immersions et des rencontres inspirantes.
Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Delphine Lacaille.
Pour écouter l’épisode de podcast avec Delphine Lacaille : sur SPOTIFY DEEZER APPLE PODCASTS GOOGLE PODCASTS YOUTUBE mais aussi Castbox, Eeko… et ici ☟
J’ai découvert le développement personnel, là, il y a cinq ans, quand je me suis posée, mais avant tout ce que je faisais, je le faisais au feeling, à l’instinct, à l’opportunité, sans mettre de mot, sans mettre de choix, enfin en n’ayant pas l’impression que je faisais vraiment un choix.
Quand tu ne sais pas ce que c’est l’estime de soi, tu ne sais pas ce que c’est la confiance. Tu ne sais pas à quel point ces années là et ces moments là, ils font partie des fondations de l’être, de la construction de chaque être humain.
C’est la première fois que je me dis pourquoi pas moi ? Pourquoi pas moi ? Parce qu’alors vraiment, sur le papier, je n’ai rien, je n’ai pas les études, je n’ai pas le réseau, je n’ai pas les parents, je n’ai pas d’histoire, je n’ai rien, mais juste la motivation, la motivation, le déclic.
Je me dis : je suis sûr que les relations internationales de la ville de Bordeaux ont besoin de quelqu’un comme moi pour développer les relations, les plans d’actions, etc. Je me fais tout un film de ce poste et je me bats pour le décrocher et je finis par le décrocher. Et donc je rentre à la mairie de Bordeaux, au cabinet, aux relations internationales, pour m’occuper donc des coopérations et des coopérations internationales de la ville.
Je ne vois plus rien, je ne vois plus d’avenir, je ne vois plus ma place. Et donc bon. Et donc je ne vais pas bien, je vais pas bien du tout.
Là je n’ai plus d’énergie. Je ne suis pas vraiment déprimée parce qu’heureusement, j’ai une vie personnelle très épanouie.
Ma vie perso me comble et heureusement elle me permet d’aller bien et de tenir. Mais alors professionnellement je. Oh je suis nulle, je suis nulle, je sais plus rien faire.
Tant que tu n’as pas compris, tu peux perdre des années parce que tu n’es pas alignée. Mais ça si personne ne te l’explique et si tu ne fais pas de développement personnel, tu ne peux pas le savoir en fait.
Je lutte encore. J’essaie de ne pas me comparer mais. Mais je sens que c’est encore un petit peu mon maillon faible.
Mais j’arrive assez vite à ma fin. Allez, reste focus sur ton projet, tout ce que tu réussis, tout ce que tu fais bien. Arrête de regarder ce que font les autres. Chacun a son histoire, son parcours et ce que tu fais c’est bien, mais j’ai toujours un peu tendance à dire oh la la, mais ça c’est génial ! Il réussit tellement mieux.
C’est le déclic pour créer Colombus, pour créer mes propres programmes. Puisqu’en fait, à ce moment là, je suis maman d’ados et tout ce que je découvre, je me dis non mais c’est quand même dingue de découvrir tout ça à 40 ans ! Pourquoi est ce qu’on ne fait pas ça pour nos enfants ? Et je commence à regarder, je regarde ce qui existe. Il n’y a pas grand chose. C’était il y a cinq ans. Autant aujourd’hui ça commence vraiment à se développer. Autant il y a cinq ans, franchement, il n’y avait pas grand chose.
La première fois, je pense vraiment c’est mon entrée en politique comme je te le disais, parce que c’était totalement improbable.
Ok, donc ça c’est la première fois, la première fois et j’ai eu le poste après. Et la deuxième, c’est là, c’est de dire ok, la vie d’entrepreneure, je suis prête, c’est pas vraiment un pourquoi pas moi. Ça ne s’est pas fait vraiment comme ça. Comme je te l’ai expliqué, ça a été plus un chemin un peu long et après sur d’autres petites challenges, c’est-à-dire une fois que j’ai commencé vraiment à me pousser, aujourd’hui encore, je l’ai mis dans mes programmes et je me l’applique à moi même. J’essaye le plus souvent possible de faire des premières fois. Je rêvais de monter sur scène depuis que j’étais enfant. A mes 40 ans, j’ai dit ok. Donc ça c’est un peu un pourquoi pas moi. Je fais du théâtre, je vais monter sur scène, je l’ai fait, j’ai adoré. Mais voilà, je n’ai pas continué, mais je l’ai fait. Je rêvais de faire du surf pareil.
Dès que j’ai une opportunité de faire un truc pour la première fois, je le fais.
La réussite c’est ça, c’est d’être aligné, d’être dans son chemin.
Je prends la vie du bon côté et je me dis qu’il peut m’arriver pire et ça suffit pour me mettre en gaieté.
Quand on se pose trop de questions, c’est là qu’il faut revenir. Elle, c’est elle, c’est la petite voix. Donc c’est là qu’il faut aller chercher et qu’il faut revenir quand ça ne va pas.
La chance j’ai été la chercher. Et la chance, elle existe, heureusement. Mais la chance, sans le travail, elle n’existe pas.
Dans tout ce que j’ai appris en développement personnel, il y a vraiment le côté aussi : Arrête de regarder ce que font les autres. Enfin, ne te compares pas aux autres, fais toi confiance à toi, c’est ton chemin, c’est ton histoire, c’est ton parcours.
Le livre : Victoria Guillaumon
Pour en savoir plus sur Delphine Lacaille suite au podcast
colombus-camp.com
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