109 podcast – Ornella Dell’Oro : Suite à un drame à 58 ans elle devient l’experte de l’iridologie en France

Ornella Dell'Oro

Je suis très heureuse de vous présenter aujourd’hui une femme qui m’impressionne beaucoup. Certes elle a un parcours professionnel avec de multiples reconversions.
En effet, Ornella a fait une école pour être institutrice avant de se lancer dans des études de droit. Elle se rend compte rapidement que cela ne lui correspond pas et décide alors de quitter l’Italie pour venir apprendre le français. Elle rencontre alors son mari et le suit aux Etats-Unis. A son retour en France elle devient agent immobilier, puis expert judiciaire en immobilier, mais une fois encore elle s’ennuie et devient responsable ADV.
Ce qui me touche le plus profondément chez Ornella, c’est que son électrochoc comme elle le dit si bien lui vient de la mort brutale de son fils. Au début Ornella ne voulait pas en parler, je la remercie sincèrement d’avoir accepté de se livrer ainsi derrière mon micro.
Après une école de naturopathie et un master en iridologie, Ornella est aujourd’hui iridologue et auteur d’un livre sur ce sujet.
Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Ornella Dell’Oro dans le podcast Pourquoi pas moi.

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J’étais une petite fille très timide, très réservée. Si je regarde aujourd’hui la petite fille que j’étais, je dirais que j’étais vraiment en observation. C’est comme si je n’avais pas conscience de mon existence à moi, mais je regardais plutôt le monde autour de moi.

On va dire que le choix des études… c’était quelque chose qui n’était pas vraiment un choix. C’est quelque chose que je n’ai pas subi, mais quelque chose que j’ai choisi sans vraiment en être consciente.

J’ai fait une école pour être institutrice au départ. J’ai eu envie de poursuivre mes études. Dans un premier temps, je me suis inscrite à la faculté de droit. Mais on va dire que très vite, je me suis rendue compte que ce n’était pas quelque chose qui était pour moi. Et j’ai mis très longtemps avant de vraiment trouver ma voie. Vraiment très, très longtemps. Parce que ma voie, je l’ai trouvée depuis très peu de temps. Mais je me rends compte aujourd’hui que toute ma vie, tous les événements, tout ce que j’ai fait, fait que je suis arrivée là où je suis aujourd’hui, mais quelque part, c’est comme si je me suis un peu moi même mis des obstacles. C’est comme si je ne voulais pas quelque part aller là où je devais aller.

J’ai grandi, comme je disais tout à l’heure, dans un petit village, un petit village où tout le monde se connaît, où le jugement des autres est la première chose qui t’influence. Ce n’est pas ce que tu ressens toi, mais c’est ce que le regard des autres qui compte. Du coup, je pense que je ne me suis pas vraiment écoutée. Jusqu’à ce que j’ai pris conscience que finalement, on existe. On n’a pas le droit d’exister à travers le regard des autres.


À la suite d’autres événements, on va dire que je ne suis pas allée au bout. C’est un peu l’histoire de ma vie. J’ai fait beaucoup de choses et c’est comme je disais tout à l’heure, c’est comme si moi même, à un moment donné, je m’arrêtais et je pouvais pas aller au bout des choses.

Le divorce m’a fait prendre conscience que quelque part, j’avais besoin d’exister par moi même, non seulement d’un point de vue financier, mais aussi d’un point de vue en tant que femme, pas seulement en tant que mère.

J’ai commencé à travailler dans l’immobilier et j’ai beaucoup aimé ce genre de travail parce que d’une part, ça me permettait d’avoir un contact avec les gens, mais un contact qui était très lié à leur vie intime quelque part, parce que c’était les aider à trouver leur lieu de vie qui est quand même intime.

J’aime bien être dans une zone de confort, mais à un moment donné, je m’ennuie.

Orateur 1 (15:36)
Ce qui s’est passé d’une façon très soudaine et inattendue, j’ai perdu mon fils cadet. Et ça, c’était bien évidemment un électrochoc pour moi. Et au départ, je me suis jetée dans le travail pour ne pas penser, parce qu’on a besoin d’être occupé au niveau de son esprit. Et puis, très vite, je me suis rendue compte que j’avais besoin d’avoir un contact avec un autre monde, parce qu’on espère toujours pouvoir recontacter la personne qu’on a perdue. Et c’est grâce à cette recherche là que j’ai trouvé plein de voies. Je ne dirais pas des voies parallèles, mais en quelque sorte, des choses que je n’avais jamais considérées et qui se sont présentées à moi. Au départ, c’était vraiment pour essayer d’établir un contact peut être avec le monde de l’au delà, mais très vite, c’était la prise de conscience que le monde tel qu’on le voit, nous, n’est que perception et qu’en réalité, il n’y a pas de vérité absolue. Tout est une question de point de vue. J’ai mis peut être un peu de temps à faire mon deuil. Aujourd’hui, je peux vraiment dire que j’ai fait mon deuil et je vis avec. Je suis apaisée par rapport à ça et j’estime que c’est un peu…
Ça va paraître bizarre ce que je vais dire, mais le décès de mon fils, avec son décès, mon fils m’a fait un énorme cadeau. Il m’a vraiment permis de me retrouver moi. C’est un peu égoïste en même temps de dire ça parce que…

Je pense qu’on a des épreuves dans la vie et on peut, grâce à ces épreuves là, vraiment, on peut en faire… En tirer une énergie qui nous pousse au delà de nos limites et au delà de notre zone de confort.

Je pense qu’effectivement, on ne se croit pas capable de pouvoir supporter des choses. Et en réalité, lors des épreuves, on a ces épreuves qui sont très dures, à chaque fois, on se dit non, c’est le pire qui puisse nous arriver. Et finalement, on ne connaît pas la force qu’on a en nous. Et il faut vraiment se faire confiance parce qu’on arrive vraiment toujours à surmonter même les choses qui paraissent insurmontables.

Je pense que je me suis surprise moi même, en réalité, parce que finalement, jamais j’aurais pu imaginer vivre une épreuve pareille. Mais quelque part, vraiment, c’est là que je dis qu’il faut se faire confiance parce qu’on a en nous des forces insoupçonnables qui nous font à chaque fois nous redécouvrir en quelque sorte.
Ce n’est pas de l’amour propre, c’est juste vraiment avoir conscience que l’être humain a des possibilités infinies.

J’ai trouvé vraiment un discours qui résonne pour moi dans la physique quantique, c’est à dire que tout est énergie et c’est impossible que l’énergie disparaisse. Elle peut être modifiée, changer de direction, mais elle ne peut pas disparaître. J’avais une prof de chimie qui disait ça et c’était un peu comme prémonitoire, on va dire, c’est que rien ne se crée, tout se transforme, rien ne se perd.

Ce n’est pas parce qu’on ne comprend pas que ça n’existe pas.

J’ai consulté une kinésiologue qui m’a vraiment étonnée parce qu’elle a vraiment un peu commencé à ouvrir les yeux. J’ai compris ce jour là qu’effectivement, je pouvais faire autre chose. Cette kinésiologue, elle était ingénieure informatique, donc vraiment quelque chose de très carré, très scientifique et cartésien. Elle a changé complètement de vie et elle est devenue kinésiologue. Je me suis dit que c’est possible, c’est à dire qu’il faut pas avoir peur d’aller à l’encontre de ce qu’on a été jusqu’à ce jour là. Il faut pas avoir peur de changer. Il faut vraiment s’écouter et aller là où nous amènent nos envies. »

La seule personne qui m’a aidée pour accepter et faire mon deuil, c’est moi. Donc, en fait, c’est moi qui avait la clé. Il ne faut pas aller chercher la clé ailleurs.

Le lancement, c’était comme tu disais, dans un parcours de changement de vie, il y a beaucoup de doutes. Il y a un pas avant, deux pas en arrière. Le lancement, c’est pas facile parce qu’ il y a des moments où ça marche, on ne sait pas pourquoi, il y a deux pas en arrière, on commence à avoir des doutes, dire « Est ce que j’ai bien fait ? », « Est ce que c’est vraiment ça ? » Mais en réalité, c’est comme ça dans la vie. C’est à dire que dans la vie, il y a des hauts et des bas. Il faut accepter qu’il y ait des moments de creux et que c’est les plus difficiles à passer. Mais ne serait ce que les tout petits moments d’exaltation, où l’énergie est bonne, sont tellement jubilatoires que ça paye tous les moments de creux qu’on a passés.

Mais après, finalement, est ce que quand on n’est pas à sa place, finalement, certes, au début, il y a ce moment de sortie de zone qui est inconfortable. Mais après, quand on est à sa place, finalement, tout le monde dit « Oui, c’était une évidence que tu sois là.
Oui, mais en même temps, je trouve qu’il faut toujours évoluer. Moi, je ne dirais pas que je suis à ma place. Je suis là où je suis aujourd’hui, mais je vais encore évoluer. Parce que de dire que je suis à ma place, ça veut dire que je suis figée et je veux pas être figée. Heureusement, parce que c’est vraiment super intéressant de se dire qu’on va encore aller ailleurs et découvrir autre chose.

Mon rôle en tant qu’iridologue ou naturopathe, c’est vraiment d’aider la personne à aller chercher les réponses au fond d’elle.

Les renoncements, c’est renoncer à accepter ce qui nous est un peu imposé et notamment renoncer à nous voir à travers les yeux des autres.

Je ne peux pas donner un conseil. Je peux juste dire aux personnes d’essayer de s’écouter, de s’aimer et de ne pas vivre pour les autres, mais de vivre pour soi. Je dirais c’est un peu prétentieux parce que c’est juste s’écouter soi même parce que la personne qui nous aime le plus, c’est nous même.

Mais s’il y a un « conseil », c’est vraiment de ne pas avoir peur de s’écouter et de s’aimer, malgré toutes les différences qu’on peut avoir.

Le livre : Good Vibes, Good Life: How Self-Love Is the Key to Unlocking Your Greatness / Quantum Touch – Le pouvoir de guérir

Pour en savoir plus sur Ornella Dell’Oro

Le site d’Ornella Dell’Oro

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