116 podcast – Dr Laurence Plumey : Décider de créer un nouveau métier la NAPSOthérapie

Laurence Plumey


Aujourd’hui, je reçois dans le podcast, le Dr Laurence Plumey, une femme de caractère qui montre qu’il n’y a pas de limite. Laurence a fait des études pour être nutritionniste, après 2 ans d’exercice elle décide de faire médecine. Elle devient alors Médecin nutritionniste à l’hôpital. Elle constate un grand vide dans la formation médicale, et décide donc de créer son école de nutrition à destination des professionnels de santé. Forte du constat que la clé de la bonne santé repose sur 3 piliers de la vie quotidienne la Nutrition, l’Activité Physique et le SOmmeil. Elle créé sa propre méthode : la Napso-thérapie et et ainsi nait un métier auquel elle forme des centaines de personnes chaque année.
Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Laurence Plumey

Pour écouter l’épisode de podcast avec le Dr Laurence Plumey : sur SPOTIFY DEEZER APPLE PODCASTS GOOGLE PODCASTS YOUTUBE mais aussi Castbox, Eeko… et ici ☟

Dans cet épisode de podcast avec le Dr Laurence Plumey, découvrez :

Il faut comprendre ce que la personne en face de vous attend de vous. Et c’est en anticipant cette attente et en y répondant de façon adaptée que finalement, on y arrive.

J’ai créé une école, parce que j’ai toujours été choquée de voir, y compris pendant mes études, combien l’enseignement dans le domaine des comportements de vie est vraiment embryonnaire pendant les études de médecine.

Vous n’avez que cinq à dix heures d’études sur la nutrition. On ne parle pratiquement pas d’activité physique. On ne parle pas des comportements alimentaires. On ne parle pas de la psychologie et des troubles du comportement alimentaire. On ne parle pas du sommeil. On ne parle pas de tout ce qui fait le quotidien des gens et qui leur assure une bonne santé.

Autrement dit, le médecin, il est formé avant tout à identifier les maladies et à les soigner avec des médicaments.

Dans mes fonctions hospitalières, je voyais les gens grossir, mal manger, ne plus bouger, être stressés, mal dormir. Et je me suis dit « Ah, il faut que je fasse évaluer mon programme de formation et que je propose des formations qui ne concernent pas que la nutrition, mais également l’activité physique et ses bien faits sur la santé et la nécessité de bouger, et le sommeil aussi, puisque là, tout d’un coup, les problèmes de sommeil ont explosé. Il n’est qu’à voir dans les pharmacies actuellement la quantité de compléments alimentaires qu’on propose aux gens pour mieux dormir. Donc, c’est évident que l’anxiété a grandi et avec l’anxiété, les troubles du sommeil se sont développés aussi. Donc, je me suis dit : je vais développer mon offre en termes de formation et je vais lancer un programme de formation dans ces trois domaines, nutrition, activité physique et sommeil. Et il fallait que je le baptise et j’ai trouvé le nom qui est la NAPSO THÉRAPIE. Alors, pourquoi NAPSO Thérapie. Napso, parce que c’est le N de nutrition, le AP d’activité physique et le SO de sommeil. Et la thérapie, parce que c’est une espèce de thérapie comportementale qui consiste à auditer les gens, à évaluer leurs erreurs de comportement dans ces trois domaines et ensuite à leur donner des conseils adaptés pour optimiser les comportements dans ces trois domaines.
Donc, c’est une sorte de thérapie comportementale au titre de la prévention. C’est un métier de prévention.

Il faut intervenir dans les écoles pour expliquer aux enfants l’art de bien manger, bien bouger, bien dormir et aux parents sur ce qu’il faut faire à la maison.

Je travaille énormément, mais je ne suis pas stressée. Je ne suis jamais stressée parce que le planning, il est bien fait et il faut toujours garder une place pour soi aussi.

Quand je n’avance pas, j’ai l’impression de reculer. Donc je lance toujours quelque chose de nouveau.

A quel moment dans votre vie vous vous êtes dit « Pourquoi pas moi ? » ?
Très vite. En fait, quand j’ai fini mes études de diététique, je me suis dit « Pourquoi je ne serais pas médecin ? » Je l’ai été. Ensuite, pourquoi je n’ouvrirai pas une école de formation ? Je l’ai été. Pourquoi je ne créerai pas un nouveau métier ? J’ai lancé un nouveau métier. Donc, je ne sais pas ce qui m’attend plein de choses à faire plus tard, parce que tout ça se cumule quand même. Donc, il faut quand même beaucoup d’énergie. Mais voilà, on est tous et toutes capables de plein de choses. Il ne faut pas douter de soi. Par contre, il faut être lucide. Ça veut dire que quand on prépare son coup, il faut quand même bien le préparer. Il ne faut pas se lancer comme ça. Il faut donner de la profondeur à son projet. Il faut avoir un déclic. C’est un peu comme les gens qui fument. Il y a le petit déclic superficiel qui vous fait tenir juste un mois et puis il y a le déclic sincère et profond qui vous fait arrêter définitivement. Mais c’est pareil, quand on tient à un projet, il se mûrit, il se réfléchit.

J’encourage tous ceux et celles qui ont cette petite envie de se dire « Mais pourquoi pas moi ? » Mais non, tout est possible.

La réussite, d’abord, c’est d’être fier de soi. Ce n’est pas forcément une réussite financière.

Je pense que nous avons tous un rôle à jouer sur cette terre. Chacun va jouer sa petite musique et le jouer à sa manière, ce rôle. Mais je crois qu’il ne faut pas rater son passage sur Terre.

Quand on fait du bien aux autres, on se fait du bien à soi aussi.

La petite Laurence de 6 ans…
Je crois qu’elle serait très contente du chemin qu’elle a parcouru. Parce que quand il m’arrive de revivre mes années d’enfance, d’adolescence, des études, je m’aperçois que j’ai toujours suivi un fil. Et là, je me dis « Est-ce qu’il y a quelqu’un derrière ce fil ou pas ? » Chacun a ses convictions. Mais j’ai le sentiment d’avoir été cohérente dans ce que j’ai fait et d’avoir toujours éprouvé beaucoup de plaisir. J’ai eu la chance et vraiment, je suis toujours reconnaissante, même à la fin de la journée, de ce que j’ai vécu, parce que sur le plan… Je touche du bois, mais voilà, j’ai suivi un chemin toujours dans l’optimisme. Je suis quelqu’un de profondément optimiste, d’heureux et d’optimiste. Bien sûr, j’ai eu mes moments de souffrance, mais je crois qu’on se construit aussi avec des moments difficiles qu’on arrive à surmonter.

Le meilleur conseil ? Vas-y, fonce. Tu peux y arriver.

Pour en savoir plus sur la méthode de Laurence Plumey

Site : napso-therapie.org/

Envie toi aussi de trouver le métier qui a du sens pour toi ? J’ai une invitation à te faire : le bilan de compétences nouvelle génération

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