115 podcast – Céline Roy : de l’école de danse à la méthode chouchoute des stars

Céline Roy podcast

Je suis très heureuse de partager avec vous les coulisses du parcours d’une nouvelle femme exceptionnelle dans le podcast : Céline Roy

Après des études de danse, Céline décide d’ouvrir une école.
Alors qu’elle se découvre une passion pour le corps et le bien-être, elle se forme à différentes pratiques pour enrichir sa pratique.

C’est avec le confinement que Céline et sa méthode vont se faire connaître, notamment auprès des femmes de plus de 45 ans.
Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Céline Roy.

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Dans cet épisode de podcast avec Céline Roy, découvrez :

  • La reconversion professionnelle de Céline Roy
  • Ce qui l’a poussé à créer la Méthode Céline Roy

Quand on rentre dans le cursus pour être prof de danse, on a des examens d’anatomie, physiologie et kinésiologie. Et là, je découvre vraiment ma deuxième passion, qui est encore plus dévorante que la première, c’est celle du corps et de la biomécanique.

C’est vrai que je n’aurais pas pu me douter de ça. Je n’ai pas eu du tout la chance avant de me confronter à l’apprentissage scientifique, neurosciences. Il est venu vraiment… Je dois avoir 20 ans quand je commence et vraiment, je suis passionnée par ce que je découvre, c’est-à-dire comment progresser à travers la biomécanique, comment progresser sur mes mouvements de danse. Je le prendrais vraiment dans ce sens alors que comme en plus, c’était quand même très fastidieux pour moi parce que j’ai récupéré un niveau que je n’avais pas, ça me demandait beaucoup d’efforts. Je n’étais pas souple. À part la passion, je n’avais pas grand- chose pour être danseuse. C’était quand même très laborieux. Je m’accrochais, j’acceptais les reproches qui étaient quand même très durs tout le jour. C’était une éducation quand même très difficile en école de danse, mais j’acceptais. Quand j’ai commencé vraiment les études d’anatomie, j’ai compris plein de choses et donc je donnais presque un peu mon avis à mes professeurs en disant « Moi, avec mon corps, avec mes possibilités, je vais pouvoir faire ce mouvement comme ça » et j’ai eu la chance que ça les intéresse.

Plutôt que d’essayer d’être parfaite dans cet univers de danse où je n’avais pas les codes, je n’avais pas forcément le bon physique, je ne suis pas très grande, je ne suis pas très souple. Je n’avais pas vraiment d’aptitude, donc on ne me remarquait pas spécialement pour ça. On a commencé à me remarquer quand j’ai changé le chemin pour arriver, en me disant « OK, je n’ai pas ça, mais peut- être que moi, je peux être intéressante si je fais cette proposition. » Et donc, j’ai eu des rôles qui étaient sympa dans les ballet et c’était épanouissant. C’était plus épanouissant dans ce sens.

« OK, je ne fais pas 1m80, je ne suis pas assez souple, je n’ai pas assez de coups de pieds, je n’ai pas ça, j’ai pas ça, j’ai pas ça. » Donc ça, il faut l’accepter. On est en pleine adolescence, donc on ne se trouve pas super. Qu’est- ce que j’ai ? Au début, on a ça. On a vraiment juste quoi ? Un petit truc, une petite phrase. On s’accroche à cette petite phrase.

Et au final, maintenant, avec le recul, je me dis « Mais j’avais plein de choses à dire. J’aurais pu dire plein de choses, mais bon, voilà, il faut prendre confiance en soi.
Il faut prendre confiance en soi, c’est la clé.

Dès la première rentrée de mon école de danse, j’ai eu 70 élèves, ce qui me paraissait énorme.
L’école en cinq ans est arrivée à presque 500 élèves. Ça, c’est des années super de créativité. On a fait beaucoup de choses avec les élèves sur scène. Ce qui m’intéressait. Après, j’ai été très intéressée par la créativité.

Pendant dix ans, j’ai travaillé toute seule dans cette école avant de me détourner de la danse pour passer à d’autres activités.


J’ai été éduquée pour être une machine à erreurs, c’est- à- dire à détecter les erreurs de mes élèves et je le fais super bien. Est- ce qu’on nous a enseigné comme ça ? Un bon prof, c’est celui qui corrige bien.

On m’a toujours dit, mais quand un professeur te corrige, c’est que tu vaux le coup. C’est qu’on s’intéresse à toi, c’est chouette. Aux États-Unis, pas du tout. On félicite tout le monde. L’erreur on n’en parle pas trop, on donne la voie pour aller plus loin, pour s’améliorer, mais on ne fait pas de cas d’erreur. Tout ça pédagogiquement, moi, ça m’a… Je me suis dit « Oui, mais c’est ça que je veux. »
Je n’ai plus envie de dire aux personnes ce qui ne va pas.

C’est vraiment ce qui est agréable dans mon métier de transmission, parce que c’est vraiment un métier de transmission, c’est- à- dire que je vais chercher des infos, je le pratique, je le ressens et puis après, j’essaie de transmettre pour la personne qui en aurait éventuellement besoin.

C’est une méthode de renforcement musculaire. Je suis partie vraiment de mon métier, mon deuxième métier qui était le Pilate, qui est une méthode aussi de renforcement musculaire. Et puis, je lui ai ajouté une notion qui est très importante pour moi, c’est une notion de respiration avec la phonation, parce que dans chaque cours, je vais commencer par libérer les élèves de leur stress, de leur stress biomécanique, de leur fatigue réénergisée.

La deuxième partie de la méthode, c’est du renforcement musculaire profond, qui est basé sur la musculation en excentrique, c’est- à- dire dans l’allongement, avec un objectif plutôt toujours de redresser la posture. C’est vraiment un travail postural d’affiner la silhouette. Et puis, la troisième chose que je travaille, c’est la mobilité. Je travaille beaucoup sur les fascias, qui sont pour moi des transmetteurs. D’ailleurs comme les hormones, très importantes dans l’activité physique, qui vont venir accompagner l’activité physique aider à rester dans la tonicité des fascias, leur élasticité, c’est aussi rester dans une jeunesse corporelle. Donc, elle a vraiment trois temps, cette méthode. Un temps de respiration, un temps de musculation et un temps de mobilisation.

Rien n’est jamais vain. On fait toujours quelque chose pour une raison, même si c’est beaucoup plus tard.

Ce qui m’a poussée aussi à dire que c’était ma méthode, c’était pour ne pas décevoir des gens qui voulaient s’inscrire, par exemple, dans un cours du Pilate, que je ne fais plus. Par souci aussi de transparence.

À quel moment dans ma vie je me suis dit « Pourquoi pas moi ? » ? Peut- être maintenant. « Pourquoi pas moi ? » On me demande mon avis. Je suis sur des plateaux télé, je suis à la radio ou en podcast avec toi. Jamais je n’aurais jamais pensé ça. Pourquoi pas moi ? Oui, c’est vrai, finalement. Finalement, pourquoi pas moi ? Je pense que c’est peut- être maintenant, parce qu’en tant que danseuse, on m’a plutôt répondu « pas toi ». Je n’ai pas eu l’occasion de me dire « Pourquoi pas moi ? » J’ai pas eu une grande place en tant que danseuse, même si ça m’a convenu, mais je n’ai pas eu ce sentiment. Alors que là, j’ai le sentiment d’avoir vraiment beaucoup de chance. Donc pourquoi pas moi ? Finalement, oui, je la prends.

Soyons doux avec nous, soyons doux avec notre mental, soyons doux avec nos corps.
Moi, je dis toujours à mes enfants, parce que mes filles quand même aussi à leur âge, elles ont plein de questionnements. Je leur dis toujours « Qu’est-ce que tu risques ? » Souvent, elle me dit « C’est vrai, je n’ai pas d’année de retard à l’école. » Mais on a du retard sur quoi ? Sur la mort ? Parce que qu’est-ce qu’il y a ? On ne risque rien là. On ne risque rien. Juste à la fin, on sait qu’il va se passer ça. On ne sait pas quand est-ce que ça va arriver.
Donc la prise de risque, ça n’en est même pas une. C’est un concept inventé. C’est même pas juste la vie, c’est un chemin. On ne risque rien. C’est-à-dire qu’on risque éventuellement d’être dans un échec. Ce n’est pas très grave, l’échec. L’échec, ce n’est pas… On se relève. Et l’échec de quoi ? D’avoir dépensé peut-être beaucoup d’argent pour le projet qu’on est en train de faire. L’échec peut-être d’avoir dépensé du temps, d’avoir dépensé de l’énergie, mais ça ne peut pas vraiment être un échec. C’est forcément. Je vais évaluer le risque. Posez- vous la question « Qu’est- ce que je risque réellement ?
La plupart du temps, on va répondre « Rien. » « Non, rien. » « Go. » Vous ne serez pas en retard. Tout le monde sera à l’heure au moment où un échec a qui.

On parle dans le podcast de :

Thomas Sammut

Bernadette de Gasquet

Ludovic Leroux

Pour en savoir plus sur la méthode Céline Roy

Site : centrepilatescelineroy.com

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