Quel plaisir de retrouver aujourd’hui Emilie Martinet pour notre 4e rdv du podcast. La dernière interview datait d’il y a près d’1 an et demi. Quel chemin parcouru ! Si vous n’avez pas encore écouté les premiers épisodes, je vous recommande vivement de les écouter avant celui-ci. C’est par là. Pour rappel Emilie était Directrice Commerciale grand compte, puis responsable marketing avant de se reconvertir en tant que décoratrice – architecte d’intérieur.
Allez place à la merveilleuse Emilie Martinet.
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Les meilleures citations de l’épisode
J’ai du faire des choix. C’était positif puisque j’avais trop de demandes aussi en direct.
Et puis ça se passait tellement bien en freelance, qu’elle me demandait de passer de plus en plus de temps avec elle et j’avais de moins en moins de temps pour mes projets à moi. Et là, il a fallu que je me dise bon bah qu’est ce que je fais ? Je voulais ralentir avec elle, mais ce n’était pas possible parce que la taille des projets ne permettait pas de faire moins. Et donc au bout d’un moment, plutôt que de pas bien travailler et ne pas être investi correctement, j’ai préféré passer le relais à quelqu’un d’autre et d’arrêter. Parce que moi mon objectif c’était quand même d’être indépendante et de faire mes propres projets. Donc je suis revenue à ce pourquoi j’avais décidé de me reconvertir et de me lancer. Et donc le choix a été fait, a été de plus de ne plus faire de freelance pour pouvoir la gérer, passer mon temps à fond sur mes propres projets.
Je vends, je m’assure du business, mais j’avais un petit peu oublié, je pense, qu’avant je vendais et que ce n’était pas moi qui produisait. Non, il ne suffisait pas de vendre, mais il fallait aussi que je produise tout moi même.
Et donc là, je me suis rendue compte que je bossais la nuit, le weekend, pendant plusieurs semaines d’affilée, j’ai enchainé les nuits, les week ends à bosser comme une dingue et puis au bout de plusieurs semaines, j’étais noyée dans le boulot.
Je me paye depuis bas depuis mars, du coup je me paye à hauteur de ce que je touchais au chômage.
J’ai pas mal de personnes qui me contactent aussi pour me poser des questions sur mon parcours et ils me demandent aussi comment je fais mes prix. Et c’est vrai que du coup je dis souvent je le fais par deux ou trois approches différentes. Soit j’essaie de calculer combien de temps je vais passer sur telle ou telle partie de la mission.
Donc du coup j’essaie d’estimer combien vaut mon temps et on va dire ça, ça vaut une journée, ça, ça vaut une demi journée, ça, ça vaut deux jours et du coup je calcule comme ça. Après, j’essaie de faire des forfaits par rapport à la 2D. C’est ça la 3D, c’est ça ? Donc hop, je vais. Le cahier des charges c’est ça je trouve, sur un autre prix et après j’essaie de faire un forfait au mètre carré en fonction de si il y a des pièces techniques ou pas.
L’objectif c’est que je tombe sur un prix qui fait que les prix se recoupent à la fin et que. Et là, tant que je ne tombe pas sur les mêmes prix sur mes deux ou trois façons de calculer, c’est que j’estime que je ne suis pas bonne. J’essaye d’être vraiment très juste. Donc je prends vraiment le temps de bien calculer les choses.
Le fait d’avoir partagé ma reconversion via le podcast, via les réseaux sociaux, etc. J’ai totalement assumé le fait que j’avais eu une autre vie avant et que je faisais cette démarche là. Et en fait, il y a des gens que ça inspire et qui du coup m’ont dit c’est hyper courageux.
J’ai eu une ancienne cliente qui m’a qui m’a fait bosser chez elle parce qu’elle était assez admirative de ce choix que j’avais fait et de cette prise de risques et elle m’a dit bah voilà, je vais te donner un petit coup de pouce, voilà, viens bosser, viens bosser chez moi.
Mes premiers clients m’ont recommandé à des amis et là j’en suis à la reco niveau quatre je pense. En un peu plus de six mois de boulot, j’ai trouvé ça hallucinant.
Aujourd’hui, c’est quoi tes nouvelles peurs ?
Ben j’ai l’impression que ça a démarré quand même sur les chapeaux de roue, donc je ne voudrais pas me reposer sur mes lauriers et me dire que ça va, que ça va continuer comme ça en claquant des doigts. Donc faut que je entretienne le truc et que j’essaye d’anticiper potentiellement une conjoncture aussi qui peut changer parce que finalement, le marché, il a quand même bien explosé.
Mes réjouissances c’est d’avoir coché les cases que je voulais cocher à l’épisode précédent, donc d’avoir trouvé les premiers clients qui m’ont fait confiance, avoir des des avis positifs et des clients qui m’ont mis des avis positifs, qui m’ont recommandé, les recommandés, qui m’ont à nouveau recommandé, et de pouvoir aussi bien vivre de ce que je fais.
L’objectif, c’est d’aller au niveau supérieur et de gagner en productivité, d’avoir des tarifs plus ajustés. Parce que oui, au début, il y a des projets où clairement j’ai perdu de l’argent. Mais j’estime que je n’ai pas été forcément rentable, juste si on parle que d’argent. Mais derrière, ça m’a tellement apporté en expérience, en avis positif, en recommandations sur d’autres projets derrière, que finalement même un petit projet au début où je n’ai pas pris très cher, ça m’a apporté tellement de business derrière que par ricochet finalement je ne regrette pas.
Orateur 2 (46:29) J’ai eu du plaisir à bosser sur tous mes projets, ils sont tous différents, les clients sont tous différents, ils ont tous des profils, des personnalités très différentes. Mais c’est ça qui est super chouette, c’est qu’il n’y a pas de routine. Donc même s’il faut être très process, très très organisée, le fait que tous les projets, tous les clients soient différents, ça enlève le côté routine. Et ça c’est chouette.
Orateur 1 (46:58)
Et c’est quoi la plus grande difficulté ?
Je pense que c’est la période où j’avais pris trop de choses, où j’ai commencé à devoir dire non à des clients et surtout à la personne avec qui je bossais en freelance parce que ça, on était limite avec les larmes aux yeux quand on s’est quittés, on s’entendait super bien et c’était vraiment un crève cœur de lui dire écoute, je pense que raisonnablement, il faut que j’arrête de bosser avec toi. Je lui dois beaucoup parce qu’elle m’a fait confiance, elle était la première à me faire confiance et après je pense que je ne l’ai pas déçue parce qu’elle m’a filé des grosses responsabilités et donc du coup c’était une relation super saine. Elle m’a beaucoup transmis. Elle a fait une reconversion quatre ans avant moi à peu près, donc on a eu le même parcours en décalé, donc c’est assez chouette de voir comment tu peux évoluer par la suite, de se projeter.
Le prochain défi
En priorité, c’est de faire plus de chiffre, d’avoir toujours des clients et de me rapprocher du salaire que j’avais avant quand j’ai quitté mon ancienne vie, de toujours prendre autant de plaisir évidemment. Et pourquoi pas de se dire d’avoir des jolies photos qui puissent donner envie à un média de les diffuser.
Est ce que t’as un nouveau conseil à donner maintenant ?
Je pense que c’est surtout de créer des opportunités de rencontre de parler de ce qu’on fait avec enthousiasme, avec authenticité.
Je pense que le fait que j’ai été enthousiaste sur ma reconversion, que j’ai été tout le temps avec la banane quand je parlais de mon projet, le sourire jusqu’aux oreilles, quand tout le monde me dit mais t’as l’air tellement heureuse de faire ça, tu as l’air tellement épanouie. Et du coup ça se transmet. Les gens, ils ont envie de venir vers toi et de travailler avec toi en fait. Donc c’est je pense que c’est créer, créer les opportunités, la moindre opportunité de rencontrer quelqu’un.
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15 heures 13 sur instagram, le site.