102 podcast – Charlotte Daynes : Après 2 burn-out, de chef de projet chez Airbus à magnétiseuse

Charlotte Daynes podcast

Pour ce nouvel épisode de Podcast avec Charlotte Daynes, je suis très heureuse de vous présenter une nouvelle femme lumineuse. Alors que Charlotte est chef de projet chez Airbus, elle fait sans s’en rendre compte un 1er burn-out. Parce qu’elle a du affronter beaucoup de choses compliquées, Charlotte s’éveille spirituellement. Elle découvre le magnétisme et ses bienfaits et décide alors de se former. Après 2 burn-out, Charlotte est aujourd’hui Thérapeute, auteure et formatrice.
Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Charlotte Daynes.

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Mon rêve en grandissant, c’était d’aider.

J’étais en mode survie. Je me rends compte que le cerveau, il a cette capacité, quand on vit des choses vraiment trop dures, trop douloureuses, de s’éteindre, d’éteindre la douleur, qu’elle soit physique, mentale ou psychologique.

Il y a un espèce de pilote automatique qui se met, même jeune, même adolescente, même dans l’enfance, et on avance.
La vie, elle suit son cours, mais même si… Mais quand on regarde mon âge, je me dis « Comment j’ai fait pour traverser ça ? » ou « Comment ma maman, elle a fait pour traverser ça aussi ? » ou même ma petite sœur, parce que « Comment est ce qu’elle a fait pour traverser ça ? » avec un visage défiguré, puis toutes les moqueries à l’école, toute la douleur que ça peut engendrer, et physiquement et psychologiquement, de se dire que son visage, il ne sera jamais ce qu’il était.

Peu importe la montagne à laquelle on fait face, on pourra la traverser un pied après l’autre, un pas après l’autre, une étape après l’autre.

Et puis des fois, il suffit d’une personne qui te montre le chemin ou qui te dit un truc et t’as un déclic et puis ça change tout.

On se rappelle que j’arrive à Toulouse, même si je trouve un job chez Airbus et que ça a l’air de bien se passer, à l’intérieur de moi, c’est le chaos le plus total. C’est à dire que ça fait quand même depuis l’âge de 7, 8 ans que je me traîne des casseroles, que la vie, elle n’est pas chouette, qu’elle est très lourde à porter, que j’ai quand même beaucoup d’idées noires. Et donc, à ce moment là, je me dis « OK, là, j’arrive au bout du bout. En gros, soit je trouve une solution, soit je pense qu’on va s’arrêter là parce que c’est juste pas possible. » Vraiment, les idées noires s’intensifient. Et un jour, je vais me faire tatouer les yeux. Je vais me faire tatouer les yeux au liner et j’explique à la dame qu’en fait, j’ai les yeux hyper sensibles et que dès que je me maquille, dès que je fais quoi que ce soit, j’ai les yeux qui pleurent. Un coup de vent, j’ai les yeux qui pleurent. En gros, mes yeux pleurent souvent, ils sont souvent infectés. J’ai souvent des problèmes aux yeux. Et elle me dit « Ce n’est pas normal, c’est que ton corps, il essaye de te dire quelque chose ».

C’est pour ça que j’ai pris rendez-vous chez la magnétiseuse qu’elle me conseillait, parce que la dame qu’elle me conseillait était une magnétiseuse. Je vais voir cette gentille dame qui m’explique tellement de trucs sur moi que je me dis « Ce n’est pas possible, elle me connaît, elle a appelé ma mère avant, je ne sais pas, il se passait quelque chose. »
Elle peut pas, en faisant deux ou trois tests énergétiques, savoir tout ça sur moi. Donc on fait un premier soin, on en fait un deuxième et c’est subtil et en même temps, c’est très franc, mais ma vie change, mon comportement change. Ma manière d’être, de vivre, de réagir évolue positivement. Et en fait, tout ce que les psychothérapies et les psychothérapeutes n’ont pas réussi à faire pendant des années où je suis restée là à parler de tous mes problèmes et de tous mes traumas, là, ça s’est envolé, ça a changé, ça s’est adouci et il y a quelque chose qui s’est ouvert en moi, comme si une compréhension, une ouverture, une conscience différente, comme si on avait rappuyé sur le bouton « on ».

Le premier burn-out il a été pernicieux, c’est-à-dire que je n’ai compris qu’après que c’était un burn-out dans le sens où ce qui s’est passé, c’est que j’avais beaucoup de pression au niveau du boulot.

Tout ce que tu vis, tout ce que tu es en train de vivre, toutes tes sensations, toutes tes perceptions, toute cette conscience de tout ce qu’on ne voit pas, c’est ça l’éveil spirituel.

En gros, j’avais mon job de salarié du lundi au vendredi midi et du vendredi midi au dimanche. Le dimanche, je le gardais pour mon conjoint parce que généralement, le resto était fermé à ce moment là. Mais du vendredi midi au samedi, je faisais des soins énergétiques et généralement, le samedi soir, parce que j’étais photographe également, je travaillais en soirée et j’allais prendre des photos. Donc, en gros, je m’arrêtais jamais de travailler, d’où le burn-out aussi.

« Alors là, j’ai mes règles, ça me fait super mal. Est ce que tu peux me faire ton truc ? » Et donc du coup, voilà, en fait, je travaillais dans une boîte d’ingénieurs de chefs de projet dans l’aéronautique. C’était des gens quand même qui étaient hyper terre à terre. Et en fait, petit à petit, les gens venaient me voir. C’est à dire j’ai mes règles, j’ai mal à la tête, j’ai mon foie qui est engorgé, je sens que ça me gêne, j’ai mal au ventre.

Après, j’avais peur de ne pas arriver à bien gagner ma vie et d’avoir le niveau de vie que j’avais en étant chef de projet, en sous traitant chez Airbus, si je quittais tout et que je me mettais uniquement à mon compte là dedans. Pour moi, j’avais cette croyance qu’on ne pouvait pas vivre du bien être ou de la thérapie.

soit j’apprends, soit je gagne. Je n’échoue jamais, mais des fois, j’apprends et j’apprends durement les choses.

Je me suis dit « Pourquoi pas essayer ? Et puis, si ça marche, c’est bien. Et et puis si ça marche, c’est bien. Et puis si ça ne marche pas, tant pis, j’arrêterai là. »

C’est quoi la plus grande difficulté que tu as eu à gérer dans ta vie ?
La dépression. La dépression, que ce soit la mienne ou celle de ma maman. Je pense que c’est aussi pour ça que je suis devenue thérapeute. C’est que je sais ce que c’est que cette souffrance, ce vide à l’intérieur de soi, ce truc de se dire « En fait, donnez moi une corde ou donnez moi quelque chose » et puis on s’arrête là. Sauf que malheureusement, si on croit à la réincarnation, si on s’arrête là, la prochaine vie, elle ne sera pas mieux, elle sera peut être même pire. Donc, il faut peut être mieux manger sa tartine aujourd’hui et se dire que demain, ça se transformera en confiture plutôt que d’arrêter et pour au final, derrière, recommencer et ne pas savoir sur quoi on va tomber.

Est-ce qu’il y a un conseil que tu aurais aimé recevoir et que tu aimerais donner aujourd’hui ?
Ça aussi, ça passera. Tout passe. Rien n’est fixe. Tout est éphémère, tout change, tout se modifie. Le bien, le moins bien, le mauvais. Tout change, tout évolue Ouais. Rien n’est permanent, à part le changement.

Ça a été ça le meilleur conseil, c’est d’arrêter de chercher à l’extérieur ce qu’il y a à l’intérieur et surtout ce qui doit se vivre et pas ce qui doit se comprendre.

Livre : Reminders of Him – Colleen hoover
La Bibliothèque de minuit Roman de Matt Haig

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Nous avons parlé avec Charlotte Daynes de :

Du podcast avec Philippe Croizon

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