90 podcast – Marie Milla – Après 2 burn-out, d’entrepreneuse à la sonothérapie

Marie Milla podcast

Il y a quelques temps une personne de la communauté de Pourquoi pas moi m’a parlé de Marie Milla pour que je l’interviewe dans le podcast, un grand merci Stéphanie pour cette recommandation.
Alors qu’elle voulait son autonomie à tout prix à 18 ans, Marie se donne les moyens de ses ambitions en reprenant ses études pour faire une école de commerce. Elle commence une brillante carrière de marketing dans l’industrie pharmaceutique, jusqu’à ce qu’elle fasse un 1er burn-out. Elle fonde alors une agence dans les études marketing, où elle fera son 2e burn-out. C’est à ce moment là qu’elle entreprend un voyage qui va changer sa vie. Aujourd’hui, Marie est sonothérapeute.
Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Marie Milla.

Pour écouter l’épisode de podcast avec Marie Milla : sur SPOTIFY DEEZER APPLE PODCASTS GOOGLE PODCASTS YOUTUBE mais aussi Castbox, Eeko… et ici ☟

J’ai fait un emprunt pour payer l’école, en plus ce n’était pas donné. J’ai investi sur moi-même en faisant un emprunt à la banque.
Ça m’a fait un peur peur, oui et non. C’était un peu comme une évidence.
Il fallait que je me fasse confiance, j’allais réussir à le rembourser. On m’avait tellement mis dans la tête de toute façon, qu’avec un diplôme de commerce, je pourrais faire tous les métiers que je voudrais et gagner ma vie, que finalement non, je n’ai pas eu plus peur que ça. Et c’est quelque chose que j’ai répété quelques années après, quand j’ai monté ma propre société.
Où là, pour le coup, je n’avais pas peur, mais tout le monde autour de moi a eu extrêmement peur. J’ai fait un petit emprunt à la banque pour monter ma société. Et là ça a été  » tu es sûre ? tu te rends compte, si jamais ça ne marche pas, tu ne peux pas rembourser, et cetera » Donc il y avait plein de petits bruits autour de moi qui me disaient houla, qui me renvoyaient les peurs extérieures.

Je crois qu’il faut essayer d’écouter sa petite voix intérieure et se faire confiance.

J’étais dans une ascension sociale et financière incroyable à mon âge, à chaque fois que je changeais d’entreprise, je prenais 10 ou 15 % de salaire supplémentaire. Donc je me suis retrouvée très vite, à 28 ans, avec des responsabilités assez rares.
Pour quelqu’un de mon âge : une voiture de fonction intérieur cuir décapotable, un bureau Avenue Pierre Iᵉʳ de Serbie dans le huitième, et cetera…
Très vite, j’ai connu cette espèce d’ascension sociale et financière, on va dire, avec une vie parisienne très, très, très mouvementée, très riche ce n’est pas le terme. Aujourd’hui, je l’utilise pour qualifier d’autres choses, mais en tout cas une vie très remplie, une vie parisienne très remplie.
De travail, de beaucoup de paillettes, de beaucoup de découvertes aussi, de rencontres. Et voilà. Donc, ça a été six années comme ça de d’une vie hyperactive. Hyperactive où je suis rentrée dans une espèce d’engrenage aussi de consommation. Parce que ça va avec.
Pour aller travailler, pour faire la fête. Et bien je ne veux pas être habillée n’importe comment.
On ne roule pas avec n’importe quelle voiture, on ne boit pas n’importe quel Champagne.
J’étais vraiment rentrée dans ce cercle vicieux. Je peux le dire parce qu’à un moment donné, je me suis rendue compte que j’en étais un petit peu prisonnière.
Je m’étais éloignée de moi même.
Je m’étais éloignée de mes aspirations profondes. Je me suis rendue compte que je ne me connaissais pas. Que je n’avais pas été suffisamment à l’écoute de moi.

Suite à ça, j’ai fait un premier burn out.
Je rentre à Paris et je ne trouvais plus de sens à ce que je faisais.
Je n’arrivais plus à lire mes emails. C’est-à-dire que je lisais dans le vide et mon cerveau n’arrivait plus à comprendre.
Mon corps était en train de me dire stop il faut arrêter ça.
Ce n’est plus possible, ce n’est plus ta vie. Donc je n’ai pas eu le choix. En fait, c’était un mécanisme inconscient.

Réconcilions la prise en charge de la tête et du corps, en prenant conscience que l’un et l’autre ne sont pas séparés, qu’on est conscient en prenant conscience qu’il existe un corps physique, qu’il existe aussi un corps émotionnel, un corps psychique, un corps énergétique, un corps spirituel et que tout ça est lié. On est pas de la tuyauterie d’un côté et un cerveau de l’autre.

Pendant un an, j’ai été chef d’entreprise le matin et comédienne l’après-midi.
Ce qui a été une expérience très très riche de reconnexion à mes émotions. Dans ce rôle de chef d’entreprise, dans ce rôle de businesswoman que je m’étais créée, il y a les émotions. En fait, je ne les autorisais pas à s’exprimer, je ne les gardais pas…

J’ai compris que les émotions ne nous caractérisent pas. Je ne suis pas ma colère, Je ne suis pas ma tristesse. Ce sont des états vibratoires, des courants électriques qui nous traversent, on est bien plus que ça.
Quand on a fait circuler la colère et la tristesse qui parfois crée du larsen. La petite musique à l’intérieur, ça n’est que de la joie. C’est comme quand on souffle sur les nuages, derrière il y a toujours le soleil. Même la nuit le soleil est là.

J’ai fait un second burn out. Donc après sept ans en entreprise.
Dans ma façon de réagir, c’est apparemment le schéma. Jusqu’à présent, c’était le burn out.

Mon corps était en train de me parler et mon corps était en train de me dire arrête de mettre ton costume de businesswoman, arrête de courir. Stop, pose toi et change quelque chose dans ta vie.

Ce n’est qu’après que j’ai compris ces signaux, parce que je me suis aperçue que quand je me suis retrouvée bloquée au lit avec une sciatique, la seule chose à laquelle je pensais.
C’est que je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas faire ça, ça fait mal, mais à aucun moment je me disais c’est un message de ton corps qui te parle, qui te demande d’arrêter et de changer de trajectoire.

Faire cette retraite de dix jours en silence dans le monastère… Alors là encore, une rencontre magnifique avec la méditation, avec le silence, avec le bouddhisme et avec moi même. J’observe dans ces moments de méditation du haut de la colline, j’observe ce qui se passe à l’intérieur de moi et ce qui se passait à l’intérieur de moi… C’était un conflit entre ce que j’ai appris : se faire du bien en jouant avec le son. C’est incroyable, c’est beau, c’est incroyable. Et puis une autre part de moi qui disait Mais ce n’est pas un métier. De toute façon, tu n’en vivras jamais. Ce n’est pas un métier, ce n’est pas une activité possible, et cetera Et donc il y avait à l’intérieur moi 2 voix. Je me suis positionnée comme spectatrice.

On a les réponses à toutes nos questions, on a les réponses à tous nos problèmes. Le corps, sait pourquoi il est malade, par exemple.
Si le corps est malade, il y a une raison. C’est un message du corps pour nous signifie que quelque chose ne fonctionne pas ou quand quelque chose ne va pas et c’est une indication, c’est un message, c’est un signal. Et donc le corps, il sait pourquoi il s’est mis dans cet état là. Si on lui pose la question, si on l’écoute, il va nous donner la réponse.

Ma 1ère boussole est de se dire : tu es dans ta tête ou dans ton coeur ?

Les choses se mettent en place naturellement autour de moi, c’est assez assez dingue, c’est à dire que je n’ai pas besoin de projeter des choses, de projeter des projets ou d’imaginer des choses. D’ailleurs, si je le fais souvent, ça m’emmène droit au mur ou vers des décisions qui ne sont pas liées à ma nature et à ce qui est bon pour moi. Quand j’ai crée une société, par exemple, c’était venu vraiment du mental à l’époque, alors que tout le chemin que j’ai parcouru depuis que j’ai vendu ma société et que je me suis laissée guider par mon cœur.

Les choses se sont mises en place de façon merveilleuse, Incroyable !
Ça n’a jamais été : Je veux écrire un bouquin, Ça n’a jamais été je veux créer de la musique ou j’ai envie d’être la star d’un clip qu’on va tourner sur un morceau d’un de mes albums.
Jamais je me suis imaginée créer de la musique, être l’objet d’un objet dans un clip musical, ni même être journaliste, ni même faire un travail journalistique. Et donc je crois qu’en fait l’intuition, en tout cas en ce qui me concerne elle passe par le fait d’être connecté à mon souffle, à l’énergie du cœur et à cultiver et à ne pas me forcer à faire des choses qui me plaisent pas. A répondre en fait à ce qui résonne juste dans mon coeur et dans mon corps.

La réussite pour moi c’est être en paix avec son passé. Vivre intensément l’instant présent. Et puis regarder l’avenir avec confiance.

Je n’ai pas peur de l’assumer. Je crois que quand on a touché à sa nature divine, à sa nature profonde, et quand on sent, on s’autorise à ce que ça devienne notre quotidien, que ça devienne notre mission de vie. Moi, tu vois, aujourd’hui, je ne peux pas parler de travail, même si c’est beaucoup d’énergie, même s’il y a des moments où je suis fatiguée, je n’ai pas la sensation de travailler.
Tu vois aujourd’hui j’utilise tout mon être, j’utilise mon corps, j’utilise mon cœur et j’utilise ma tête dans ce que je fais au quotidien pour les autres, ce qui n’était pas le cas avant. Avant, je n’utilisais que ma tête et aujourd’hui j’ai vraiment reconnecté.

Le conseil que j’aurai aimé recevoir : fais ce que tu aimes et fais le bien. Autorises toi à faire ce qui te plaît et tout est possible.

Conseil de lecture :
Devenez ce que vous êtes : Une méthode complète pour trouver sa voie

Pour en savoir plus sur Marie Milla suite au podcast

Son site web : mariemilla.com

Ecoutez ses albums de Méditations Sonores sur Deezer, Spotify, Apple music…Découvrez son livre Méditer avec le Son

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