Découvrez dans ce nouvel épisode de podcast, l’histoire d’Augustin Paluel-Marmont, co-fondateur de Michel et Augustin.
Quand on parle de Michel et Augustin, on pense Vache à boire, cookies, mais aussi une aventure humaine absolument incroyable et une stratégie marketing redoutable. Pendant très longtemps, cette marque a été pour moi une grande source d’inspiration. Mais derrière Michel et Augustin, il y a des trublions et notamment 2 hommes, dont Augustin.
Augustin se qualifie d’élève moyen, mais a eu l’intelligence visionnaire de savoir surfer sur ses talents. Il fait donc un bi-dug à Nanterre et intègre ensuite l’ESCP. Il commence sa carrière chez Air France, puis au Club Med à la stratégie. Augustin participe à la création d’une entreprise dans la tech, puis retourne chez Air France en tant que salarié. Il va faire un CAP boulangerie, écrire un guide best seller sur les boulangeries parisienne. Puis arrive le magnifique projet de Michel et Augustin.
Je ne vous en dirai pas plus, bienvenue dans l’univers d’Augustin Paluel Marmont
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Quelques passages du podcast avec Augustin Paluel Marmont
Il y a marqué en énorme “Game Changer”, c’est un peu ce que j’essaye de faire au quotidien, c’est d’avoir le maximum d’impact.
Je note en permanence ce qui me traverse la tête, et peut-être qu’un jour je prendrai l’une de ces idées pour en faire une réalité, ce qui est pour moi la définition d’un entrepreneur.
Je ne rentrai pas toujours dans les cases. J’ai suivi une scolarité normale, mais sans jamais être très à l’aise dans le milieu académique. J’ai plutôt souvenir que je me suis beaucoup réalisé par tous les projets extra-scolaires.
J’aurai adoré être sportif de haut niveau, mais je n’en avais pas le mental. Parce que j’étais assez émotif, je ne canalisais pas bien mon énergie. J’avais un mental plutôt éruptif.
J’ai toujours senti que j’avais aussi une forme d’aspect entrepreneur, au sens où très jeune j’avais des idées dont je faisais des réalités.
J’écrivais des petits business plans sur des bloc notes, que je laissais à mon père, sur son lit, pour qu’il me donne son avis le lendemain matin.
Avec tes enfants : Fais confiance – Donne leur confiance
J’étais un élève moyen, voire moyen moins, mais j’avais une personnalité qui était plutôt marquante, avec beaucoup d’enthousiasme, d’énergie, une forme aussi de singularité. J’ai aussi essayé de construire mon parcours via cette singularité là et ses aspérités là.
C’était en fonction de mes qualités. Comment je peux faire un peu la différence ? Et quel est le meilleur chemin pour obtenir l’objectif que je veux ? En sachant que je ne suis pas très académique.
Comment j’arrive à mes fins, en comprenant la concurrence qui est autour de moi et en jouant mes atouts, parce que je n’ai pas les mêmes que tout le monde.
Personnellement, je ne sais pas faire grand chose, mais j’ai cette forme de vision, et d’arriver à fédérer par un enthousiasme un peu communicatif des talents, autour de ce projet là.
Cette expérience m’a vraiment abimé, parce que les gars étaient très violents psychologiquement. C’est en quittant cette boite la, que je me suis vraiment posé la question de m’aérer, j’avais la volonté d’apprendre un métier gestuel.
Quand personne ne le fait avant vous, tu deviens un peu expert.
Guy Savoy “ce n’est pas un métier manuel, c’est un métier gestuel”
L’intuition de départ c’était de dire : Quand je pâtisse chez moi le week-end avec mes enfants, je fais des gâteaux qui sont super bons, et qui globalement sont faciles à faire et en plus avec des ingrédients assez simples et de qualité. Et c’est vraiment bon. Comment on fait des trucs aussi bons chez soi, et aussi simple dans la recette et les ingrédients ? Et pourquoi, tout ce qu’on achète, à l’époque, dans les grandes surfaces, dans ces domaines là, n’étaient pas très bons et surtout il fallait un prix Nobel de Chimie pour décrypter les étiquettes. les marques qu’on me proposait dans les supermarchés, je ne me sentais pas touché comme consommateur, je me sentais plus manipulé. On va raconter ce qu’on vit au quotidien, en tant qu’entrepreneur. On ne va pas inventer une marque.
Moi je n’ai jamais conçu une entreprise, qui ne soit pas une entreprise à mission.
C’est le duo, la complémentarité de nos talents, de nos personnalités, de nos envies qui ont fait qu’on a réussi à le faire ensemble. Moi jamais seul, j’aurai fait ce qu’on a fait avec Michel.
Il y a plein de trucs qui on été compliqués, il y a plein de trucs qui n’allaient pas, il y a plein de trucs sur lesquels où on a galéré, mais globalement on a assez vite senti que chaque jour on faisait un peu mieux que la veille. Donc, même si tout n’est pas au vert. Pas grand chose était au rouge. On avait quand même 2 / 3 indicateurs qu’on suivait chaque jour : on vendait un peu plus que la veille, chaque jour on parlait un peu plus de nous que la veille, chaque jour on grandissait un peu plus que la veille, chaque jour on apprenait de la veille. J’ai jamais eu l’impression de prendre de risque, parce que j’avais 25 ans, si au bout de 2 ans ça ne marchait pas, j’aurai bien rebondit ailleurs.
Le jour où tu n’apprends plus, il faut partir.
On a été l’entreprise la plus étudié en école de commerce.
L’autre chose, que nous n’avons pas fait tout le temps et je le regrette à la fin, c’est que même si tu n’interviens quasiment qu’après que la décision soit prise par les équipes, c’est de voir en entretien toutes les personnes avant qu’elle soient recrutées. Même si tu n’exprimes pas d’avis, tu créés un lien émotionnel avec la personne, même si elle ne te voit pas tant que ça, même si elle ne te reporte pas.
Il y a un moment, je le sentais, je commençais a être moins bon, moins pertinent, moins créatif, moins lucide, moins envié, car à la fois tu adores et à la fois tu es dégouté car tu arrives à une forme de saturation.
J’ai sorti ce mot de jachère, car effectivement les 15 années de Michel et Augustin, les US, j’avais un business de famille dont je m’occupais un peu le week-end, qui était un peu compliqué à gérer, 5 enfants, en parallèle et un certain nombre d’autres trucs.
J’avais vraiment le besoin d’être en jachère, et je le suis encore aujourd’hui, mais ça ne m’a pas empêché d’être prof pendant 1 an, je fais beaucoup d’accompagnement individuel sur des personnes qui ont des difficultés personnelles.
J’aime bien cette attention, aussi dans nos entourages, de te dire de manière délicate, tu es capable de créer l’écosystème pour que l’élément déclencheur permette à la personne de réaliser un rêve, changer de job et de s’épanouir sur quelque chose qui lui correspond mieux. Tu vois que ça peut se travailler.
Il n’y a pas de petits gestes, si nous sommes 7 milliards à les faire.
En quoi ce que je fais est différent pour maximiser l’impact ?
Cette 1ère partie de vie, est une période que j’ai trouvé passionnante, riche, difficile.
Difficile, on a quand même beaucoup de responsabilités, il faut arriver dans ton entreprise, dans ta famille, dans ta vie sociale à se préoccuper des uns et des autres et d’essayer de tirer le meilleur de chacun.
J’ai toujours la nostalgie de la période étudiante, et de cette grande liberté.
Les freins qu’on a sont très psychologiques.
Toujours cette frustration de dire qu’on a pas été aventurier.
On vit souvent la tête baissée dans le cycle dans lequel on est. Mais le cycle de vie dans lequel je suis moi, ce ne sera pas du tout le même dans 10 ans. Parce que mes enfants ne seront probablement plus là. On sait qu’il y a des cycles dans la vie, mais en fait on les appréhende très peu, on a du mal à s’imaginer, que moi dans 10 ans, ma vie sera radicalement différente à celle que j’ai aujourd’hui. Simplement parce que mes enfants ne seront plus là. Ces étapes de la vie, qu’on connaît de manière théorique, de manière pratique on se projette assez peu dedans. On a tendance à vivre la tête dans le guidon.
Ma plus grande difficulté, c’était d’arriver à me préserver. Quand tu es très passionné, enthousiaste… Attention ! Ne donne pas tout tout de suite et d’arriver à gérer son canal énergie, psychique, physique. Ça a été pour moi, d’arriver à s’auto limiter de temps en temps et se gérer soi-même. Ça a été pour moi, sans doute, le truc le plus complexe.
J’ai comme un tableau de bord de voiture en moi, et je sais que si je suis comme ci / comme ça, c’est que je suis dans des phases oranges là-dessus et qu’il faut que je dorme plus, que je fasse plus de sport, que je lève le pied. J’ai appris assez bien à me gérer, ce qui est tout de même une clé du succès. Cette capacité à apprendre à se gérer, est tout de même fondamentale. Il faut avoir cette sensibilité là, et c’est un truc qu’on apprend tout seul.
Tony Robbins : “Dance with your fears”
Ma peur serait de ne plus aimer ma femme et que mes enfants ne trouvent pas leur chemin de vie.
J’aimerai, qu’à l’âge adulte, je ne sois jamais un problème pour mes enfants. Et qu’ils aient chacun trouvé un chemin de vie.
Je n’aime pas le mot fierté, mais on a été l’une des briques d’un écosystème avec Michel et Augustin qui a donné envie à une génération d’étudiants et de jeunes, d’entreprendre. C’est d’avoir contribué à réveiller l’entrepreneuriat en France.
La réussite, c’est faire le bien autour de soi.
Je ne pense pas qu’il faille attendre tout de la chance.
On vit dans un monde où les paroles sont très édulcorées. Je pense que dans ma vie, on m’aurait dit des choses de manière un peu plus cash, ou peut être qu’on me l’a dit et que je n’ai pas voulu les entendre. J’aurai pu gagner beaucoup de temps, sur des compréhensions de situations, d’analyses.
J’ai plein de défauts, j’ai beaucoup changé en 20 ans, je pense. Je suis toujours fasciné par la différence entre ce que chacun croit être et la perception des autres. Ce jeu là de se dire : qui suis-je et qu’est-ce que je veux être pour les autres ? C’est très intéressant de voir à quel point l’écart est énorme.
Mes prochains défi : Retrouver un projet dans lequel, je me réalise. C’est un peu le syndrome de la page blanche, tu te dis : est-ce que je vais en être capable ou est-ce que je vais me marginaliser ? J’ai plutôt confiance, mais je serai content quand ça aura démarré. Retrouver une forme de collectif, d’enthousiasme, de sens.
La peur de l’échec, tout le monde l’a de façon plus ou moins induite.
Je me suis mis une énorme pression quand je suis parti aux US, ce qui était une énorme connerie, en fait. Ça a été, pour moi, dans la réalisation perso, un échec. Aujourd’hui avec du recul, je ne vais pas dire que je suis content car j’aurai préféré que ça marche, mais j’en ai aucun regret, et je ne me sens pas abimé par cet échec là. Tout est tellement relatif, on se prend la tête pour des trucs qui n’ont pas de sens. J’ai appris à discerner sur des choses qui ont de l’importance et d’autres qui n’en ont pas. On passe tout de même notre temps, à se prendre la tête sur des trucs qui n’ont pas d’intérêt.
On m’a toujours laissé évoluer, et voler comme j’avais envie de faire, en fonction de mes talents. Et ça s’est super important de le respecter. Le respect, et ne pas être dans le jugement permanent ou la critique, selon ses idéaux. J’ai eu un entourage extrêmement porteur là dessus.
Découvrez l’objet choisi par Augustin Paluel-Marmont de Michel et Augustin pour se représenter
Dans cet épisode du podcast avec Augustin Paluel Marmont podcast Michel et Augustin, on parle de…
Michel de Rovira
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