82 Podcast – Romain Dian : Du monde de la nuit, au burn-out à l’Amazonie

romain dian podcast

Aujourd’hui j’ai le plaisir de vous présenter un nouvel homme exceptionnel dans le podcast : Romain Dian.
Romain est un homme au parcours surprenant. Il grandit dans le très chic Ouest parisien, en parallèle de son école de commerce il décide d’assouvir son envie d’entreprendre en organisant des soirées. Il gravit les échelons pour finir à la tête d’une dizaine établissements et diriger plus de 200 personnes. Mais Romain n’était pas à sa place et la vie le lui a rappelé. Il fait un burn-out, perd tout et part en Amazonie où il se rencontre. Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Romain Dian

Pour écouter l’épisode de podcast avec Romain Dian sur SPOTIFY DEEZER APPLE PODCASTS GOOGLE PODCASTS YOUTUBE mais aussi Castbox, Eeko… et ici ☟

Pour en savoir + sur Romain Dian suite à l’écoute du podcast

L’épisode dont ont parle avec Romain Dian

Cette adrénaline, je la recherchais. J’étais complètement dépendant, complètement addict à cette adrénaline, à cette frénésie de vie, à cette hyperactivité, cette surconsommation de projets sans laquelle je ne me sentais pas vivant.

21:30

Il y a cette différence entre se sentir heureux et se sentir vivant. A l’époque c’est vrai que j’ai une vie de rêve. De l’extérieur tout est magnifique, je développe un groupe génial et ça marche. Je reprends des beaux lieux, avec des associés qui sont compétents, les lieux marchent. Il y a vraiment toute cette dynamique autour de moi.
J’ai une vie cool de manière générale… ma vie sociale, ma vie sentimentale, j’ai plein de copains. La vie est belle. Mais c’est au prix de up & down permanent.
A l’époque, je me sentais très heureux. Sauf que j’oubliais que j’avais des moments de solitude, des grands moments de down qui parfois pouvaient durer une journée, une semaine où parfois quelques mois.

A l’époque, je ne fais pas la différence entre être heureux et être vivant. Je me sens vivant, dans cette hyper action, cette surconsommation comme sous perfusion à cette adrénaline permanente. C’est en fait comme un shoot que j’ai besoin de me mettre régulièrement, sans quoi je me sens donc pas vivant. Mais en réalité, je commence à faire la différence entre bonheur et adrénaline.
Je commence à comprendre que cette adrénaline c’est quelque chose de très éphémère. Qu’il faut constamment pédaler pour la créer, la générer est donc en fait petit à petit à partir de 25 ans il y a cette prise de conscience.

La vie nous parle.

Ce qui est incroyable c’est qu’il ya un contraste terrible entre ce que je donne à voir et la réalité de comment je me sens.

La prise de conscience quelque part fait que c’est encore plus dur, parce que je ne peux plus continuer à mentir. Je commence à me mépriser pas mal et je deviens assez cynique avec moi, avec ma vie. Tout ça c’est quand même vraiment des signaux qu’au fond ça ne va pas.

J’avais un truc de toujours vouloir défier la vie, un côté pyromane. Un sentiment perfide d’indestructibilité.

J’écoute mon intuition en respirant.

La joie est un phénomène intérieur, qui est à l’inverse du plaisir. Qui est une expérience extérieure, parce qu’il repose sur les sens.
Le plaisir est éphémère, la joie est durable.

On est souvent dans le déni de ses zones d’ombre.

Ce que l’on réprime nous déprime.
Ce qu’on somatise, ne fait que sommeiller en nous et se réveillera tôt ou tard.

1:16:38
Quand j’ai créé cette entreprise à 19 ans évidemment, quand je saute dans cet avion pour l’Amazonie à la recherche de la sagesse, quand j’ai commencé les premières lignes de ce livre. C’est peut-être le moment le plus pourquoi pas moi que j’ai vécu parce que c’est cette notion et c’est la conclusion du livre. Je le dis vraiment en toute humilité à la fin du livre dans cette lettre dont tu viens de parlais, que j’écris à mon fils, parce qu’au fond je suis son père j’ai mon expérience j’ai mon parcours mais je n’ai pas la vérité absolue. Je suis moi aussi un étudiant en chemin, un étudiant de la vie. C’est ce que je lui écris à la fin de cette lettre, ce à quoi je souhaite l’encourager ici, c’est à identifier ses rêves et de les écrire pour mieux les réaliser. C’est peut-être ça le secret d’une vie réussie. Voilà c’est se rappeler nos rêve et de se dire qu’en fait rien n’est impossible. Qu’en tout cas, il faut se mettre en marche, se mettre en musique pour réaliser nos rêves et ça c’est pour moi ce qui me semble être un bon balisage de nos vies. (1:17:50)

La réussite c’est de réaliser ses rêves, quels qu’ils soient.

C’est plus une question de se donner les moyens que d’avoir les moyens.

Conseil : Méfie-toi de l’eau qui dort.

Le meilleur conseil qu’on m’ai donné, il vient de mon père : Hâte-toi lentement.

Pour en savoir plus sur Romain Dian

Instagram/Linkedin : @romaindian
Le site web de Romain : romaindian.com

L’épisode du podcast

Voici le podcast, dont nous parlons avec Romain Dian

Maud Ankaoua Podcast
Pedro Correa podcast

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