77 Podcast – Arnaud Guillou : Après avoir frôlé la mort, il passe de l’autre côté du rideau et fonde la compagnie Les Voix Élevées

Arnaud Guillou podcast

Cette semaine, j’ai le plaisir de vous présenter un nouvel homme exceptionnel sur le podcast : Arnaud Guillou. Encore un immense merci Gwenn de m’avoir présenté Arnaud.

Plus jeune, Arnaud s’est cherché. Il a commencé des études de théologie pour ensuite s’orienter vers la musicologie. Arnaud est devenu chanteur lyrique, jusqu’à ce que sa vie soit percutée de plein fouet. Après avoir frôlé la mort, Arnaud a appris à vivre et à écouter sa petite voix. Il passe de l’autre côté du rideau et devient metteur en scène.

Aujourd’hui Arnaud est le fondateur des Voix élevées.
Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers d’Arnaud Guillou.

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L’objet choisi par Arnaud Guillou dans le podcast
Pour en savoir + sur Arnaud Guillou suite à l’écoute du podcast
Le livre dont on parle avec Arnaud Guillou

Les épisodes dont on parle avec Arnaud Guillou

Je ne suis pas thérapeute, je ne suis pas soignant, je ne suis pas juge. Mais j’ai envie de prendre soin des gens, par mon métier.

On a besoin d’être les uns autour des autres, de se marrer ensemble, de boire un coup ensemble. On a besoin d’être ensemble. Et ça, ça vient beaucoup de mon expérience de d’hôpital avec cette dépendance à certains moments.

À ce moment-là, j’ai vraiment touché du doigt que la mort, c’est la solitude. C’est-à -dire que si je n’avais pas eu cet entourage familial, amical, ce tissu affectif, honnêtement, je ne m’en serais pas sorti.

À un moment, on prend conscience concrètement que du jour au lendemain, ça peut être fini. On n’a pas le temps, de ne pas dire aux gens qu’on les aime. On n’a pas le temps de se prendre la tête sur des histoires d’ego, de mesquinerie.

Aimer les autres c’est une chose, mais s’aimer soi même d’abord. C’est-à-dire avoir une conscience de soi qui est, je n’ai aucune raison objective de me maltraiter. Et quand on a un diagnostic vital engagé, quand on relève d’un accident, c’est à ce moment-là où on se dit, je n’ai pas le temps. Je n’ai pas le temps de m’acharner, je n’ai pas le temps de faire fausse route.

Pour moi, la réussite, c’est trouver cet endroit où tu es heureux et où tu rends les autres, heureux. Parce que l’un ne va pas sans l’autre. On n’est pas heureux tout seul.

Choisir, c’est être dans le vrai. Donc tu renonce à rien qui aurait été mieux.

Le bonheur que j’ai dans ma vie aujourd’hui résulte d’options et d’un certain courage à certains moments à se dire : Bon, bah, on va là. Et puis advienne que pourra.

Je suis convaincu qu’il y a vraiment un moment où tu peux entendre les choses. Mais je pense aussi qu’il y a des choses qui sont plantées et qui fleurissent au moment où ça doit fleurir.

Oui, c’est la bonne voie. Qu’est ce que ça va donner ? Je ne sais pas encore, mais par contre on va continuer.

J’ai eu des hallucinations auditives, visuelles, liées au produit que je prenais. Je pensais que les gens, les aides soignants, infirmiers en voulaient à ma vie. C’était ça. C’était très violent, très perturbant.

La vie a changé, je ne peux pas marcher plus de 20 minutes. J’ai mal aux jambes en permanence. Je suis dans un état de faiblesse. Je me retrouve aussi chez moi, dans un canapé, à être très très dépendant.

J’ai travaillé en prison, j’ai travaillé en hôpital, j’ai travaillé en centre social, j’ai travaillé avec des gamins en décrochage scolaire, j’ai travaillé avec des personnes qui étaient porteuses de handicap. Et cet endroit là m’émeut, parce qu’il y a une espèce de vérité. On peut rentrer en contact sans sans faux semblant ou sans codes sociaux.

J’étais entièrement dépendant de l’équipe soignante. Mais je me suis aussi rendu compte que j’étais ultra dépendant de ce que les gens m’apportaient en termes d’affection. Ça, ça a été incroyable. La force que j’ai pu tirer de l’affection que les gens m’ont apportée.

C’est le boulot d’une vie de trouver qui on est, à quel endroit. Et puis on évolue, on vieillit, on est confronté à des problématiques qui ne sont pas les mêmes.

Donc on s’en fout complètement de savoir d’où tu viens, tu vas nous raconter qui tu es par le biais d’un atelier de danse, d’arts plastiques, de musique. Et là se crée des relations hyper belles avec des gens que, en vrai, on n’aurait jamais rencontrés.

Je crois que ma première peur, c’était perdre ma femme de lui imposer un légume, qui n’avait plus envie de rien, de lui imposer cette vie là.

On a tous cette liberté fondamentale de consentir ou pas à saisir les occasions de la vie.

Ne perd pas de temps, suis ton intuition, voit ou ça te mène, expérimente les choses, consent plutôt que de vivre dans la peur. Je pense que la peur est un poison mortel, et qu’on s’invente un peu des peurs un peu trop grosses, un peu trop insurmontables pour rester dans zone de confort.

Mon conseil serait : Suis ton cœur. On est rarement déçu. Oui, peut être que ça va être difficile. Oui, peut être que tu vas te planter, mais au moins tu vas apprendre des trucs.

L’objet choisi par Arnaud Guillou

Découvrez la photo de l’objet choisi par Arnaud Guillou pour se présenter dans le podcast.

Arnaud Guillou

Pour en savoir + sur Arnaud Guillou

Le compte Instagram de la compagnie d’Arnaud : Les voix élevées

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Envie toi aussi de trouver le métier qui a du sens pour toi ? J’ai une invitation à te faire : le bilan de compétences nouvelle génération

Le livre dont on parle avec Arnaud Guillou

Voici le conseil lecture de Arnaud Guillou dans le podcast.

Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

Les épisodes du podcast

Voici les épisodes du podcast, dont nous parlons avec Arnaud Guillou.

Père Barthélémy

Vincent Karche

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