#21 Podcast – Arnaud Le Roux : Rien n’est impossible : De l’armée à pointure du Digital, avec une vie en sursis

podcast arnaud le roux

Est-ce que rien n’est impossible ? Quand on écoute l’histoire d’Arnaud Le Roux dans cet épisode de Podcast, cela a de quoi faire réfléchir et nous faire lever nos barrières. J’ai rencontré Arnaud dans ma vie d’avant, ma vie de Directrice Marketing International. Je le connaissais assez peu, mais c’est un homme qui rayonne d’une chose en plus. Un peu comme Olivier Garibal que j’ai eu le plaisir d’interviewer.
Quand on écoute leur parcours, la vie ne leur as pas réservé que des cadeaux mais ils ont réussi à transformer tout cela en une force.
Après une enfance difficile, Arnaud s’engage à 16 ans à l’armée. Un terrible accident le condamne à mort, mais il ne l’entend pas ainsi. Il va donc se battre, se réinventer pour vivre et surtout pour que sa maman ne l’enterre pas. Arnaud gagne des batailles face à la maladie et reprend ses études en informatique. Il est aujourd’hui l’une des personnes les plus reconnues dans l’univers du digital en exerçant plusieurs activités complémentaires : conférencier, professeur, consultant, Chief Digital Officer.
Bienvenue dans l’univers d’Arnaud Le Roux

Pour écouter l’épisode de podcast avec Arnaud Le Roux
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Arnaud Le Roux biographie

Un nindo, pour moi, c’est un ensemble de choses qui constituent à la fois tes valeurs mais aussi une ligne directrice que tu donnes à ta vie. Tu te donnes tous les moyens pour suivre cette ligne là.

Quand vous grandissez avec quelqu’un qui vous dit tous les jours de votre vie : tu n’y arriveras pas, tu es le plus mauvais… c’est compliqué pour un enfant.

Quand j’étais petit, j’avais du mal à me projeter. Parce que j’avais un père qui avait tendance à me dire tu y arriveras à rien. Je me posais surtout la question de qu’est-ce que tu vas arriver à faire de tout ça plus tard ?Mon rêve c’était de s’en sortir. M’en sortir était le but ultime.

Un jour, j’étais dans la chambre 210, du côté de la fenêtre et le Docteur a dit à ma mère, qui était là au bout de mon lit,“profitez bien du 210 fenêtre, parce qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps à vivre”

En fait, je n’ai pas été touché par le fait que potentiellement j’allais mourir. J’étais touché parce que je me disais : ma mère ne va pas supporter ça. Tu ne peux pas laisser ça se faire, c’est pas possible.
Je n’ai jamais eu peur de la mort. Mon passage à l’armée, m’avait fait travailler ce sujet là. Je n’avais pas peur. Mais il était hors de question que ma mère m’enterre.

Avec tes propres moyens : ton cerveau, ton mindset, ton besoin de te sortir de cette maladie là et de durer dans le temps. De façon, à ce que ta mère ne t’enterre pas et qu’en même temps tu comprends la médecine, ton corps… En couplant, tout ça, peut être que tu peux t’en sortir, malgré ce que les médecins disaient à savoir : tu vas être aveugle, tu ne marcheras plus et tu vas mourir. Là j’ai décidé de rentrer dans un espèce de match de box contre ma maladie.

Si j’ai envie de faire quelque chose, je le fais. Malgré ce que vous la médecine vous dites. De toutes les façons, vous dites que je vais mourir, donc autant que je le fasse. Donc ce que vous pensez impossible, je vais le faire. Et non seulement, je vais le faire et en plus je vais réussir. Vous pensez que je vais mourir, pas de bol, je vais vivre.

La volonté de faire ce que j’avais envie de faire, qui moi m’a permis de continuer à vivre.
Ce qui m’a aussi sauvé c’est de reprendre des études.

Le fait de dire à ma mère, non seulement je ne vais pas mourir et en plus je vais être ingénieur informaticien. Elle ça la faisait kiffer. Et puis, moi je me disais “tu vas faire quelque chose de ta vie, alors que ton père te disait que tu serais une sombre merde, et qu’en plus on vient de te dire que tu vas mourir ».

J’ai commencé mon 1er job avec mon fauteuil roulant. Et je bossais 18h par jour parce que je voulais être le meilleur.

C’est un beau et triste moment, qu’est-ce qui est beau ? C’est qu’en fait arrivé là, le nindo, qui était que ta mère ne t’enterrera pas, qui est aussi important pour elle, est effectif. Effectivement, elle ne t’enterrera pas. Et je me rends compte à ce moment là, pour valider cette phrase, pour valider cette idée, il faut que ça soit l’inverse. Pour ça je la perds.

Rien n’est impossible, rien n’est vraiment tabou. Un sujet, il faut oser l’aborder y compris le plus dure. Y compris le plus gênant.

Des fois, il faut savoir aller en bas. Il faut savoir toucher le fond, et puis à un moment donné tu prends appuie. Si tu es dans 5 mètres d’eau et que tu coules, le fait d’arriver au fond, fait que tu peux te redonner un élan et remonter. Et c’est vrai, c’est ça la vie. Parfois, il faut aller prendre appui en bas et tu remontes. Tu peux pas toujours être à la surface.

C’est ce que j’ai aimé dans les arts martiaux, on t’apprend aussi à encaisser, on t’apprend aussi à tomber et en fait on ne t’apprend pas tout de suite à faire, on t’apprend d’abord à supporter ce qui va arriver.

Quand j’étais à l’hôpital, j’ai pas tout de suite eu une démarche de “je vais vers la lumière”, j’accepte l’ombre et j’apprends dans l’ombre, j’apprends du noir, j’apprends du foncé. Le Ying et Le Yang, tout ne peut pas être tout de suite blanc et lumineux, extraordinaire. Il faut aussi être à l’aise dans les aspects plus négatifs que dans les aspects positifs. Il faut accepter que tu vas apprendre parfois plus dans l’ombre que dans la lumière. En apprenant les choses, tu profites mieux de la lumière.

Notre cerveau nous envoie des signaux, mais des fois ça ne marche pas, donc il t’envoie aussi des signaux dans ton corps, à plein d’endroits et de plein de manières différentes. Et à un moment, il se met en position, qui t’oblige à capter le signal d’alarme, que tu avais jusqu’à présent, mais que tu n’entendais pas. Il faut relever la tête, et redevenir rationnel sur certains sujets. Dans la difficulté, on peut devenir rationnel aussi. Quand on se laisse aller à trop de facilité, des fois, on se laisse aller, on est très biaisé.

La 1ère personne à écouter, c’est toi.
Se connaître, c’est s’écouter !

Depuis qu’il m’est arrivé tout ça, je ne considère plus la vie comme un métier, une tache, une action, un rôle. Depuis qu’on m’a dit tout ça, et que j’ai pu m’en sortir, je me dis maintenant tu vas vraiment vivre, donc vivre c’est faire ce qu’on a envie de faire et profiter de cette vie pour les faire.

Il croirait pas que le Arnaud Le Roux de 43 ans il va au CES de Las Vegas faire des interviews, il va donner des cours à Shanghai. Je pense qu’il me verrait un peu bling bling, mais en même temps il y aurait un peu de fierté aussi, de dire tu as fait quelque chose de cette vie. Tu t’es pas fait bouffer par ton père.

En vérité, on est tous des belles personnes. Il n’y a personne qui est plus extraordinaire qu’une autre. En fait, on l’est tous et toutes. Il faut lever la tête et prendre conscience du monde dans lequel on vit, de qui on est, de la place qu’on a là dedans. Et en fait, de tout le potentiel, et arrêter de se mettre des barrières, des murs partout, voir que le côté négatif, le verre à moitié vide. C’est vrai.

La conscience est une force, de qui tu es, de ton environnement, du champs des possible. Et là, je suis désolé, on est tous égaux.

Découvrez l’objet choisi par Arnaud Le Roux dans cet épisode de podcast pour se représenter

Il s’agit d’une figurine de Naruto

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Dans cet épisode de podcast on a parlé de …

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