Podcast 68 – Dominique Bayle : De monitrice de ski à fondatrice de l’association Petits Princes

Dominique Bayle podcast

Pour ce dernier épisode de podcast de l’année avec Dominique Bayle, nous finissons en beauté. J’ai découvert Dominique grâce à une amie qui a été engagée à ses côtés en tant que Bénévole pendant 9 ans. Un immense merci Mélanie pour tout ce que tu as fait pour Petits Princes et d’avoir mis Dominique sur mon chemin.
Alors que Dominique a 7 ans et souffre d’un grave problème à la jambe, elle décide qu’elle deviendra monitrice de ski. Sa détermination va lui permettre de vivre sa vie rêvée. A partir de 20 ans elle travaille pour un club de vacances, en passant 4 mois de l’année aux Sports d’hiver et 7 mois au bord de la mer en Grèce. A 30 ans, la lecture d’un article a changé sa vie. Elle décide de tout arrêter et de consacrer sa vie à la création de l’association Petits Princes qui a pour mission de réaliser les rêves d’enfants malades. Je ne vous en dis pas plus je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Dominique Bayle.

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L’épisode de podcast dont on parle avec Dominique Bayle

Je n’avais pas de rêve jusqu’à l’âge de 7 ans, où j’ai eu un accident à une jambe.

(01:21)
J’ai la chance de rêver ma vie depuis l’âge de 7 ans.
J’ai cette chance grâce à ce gros souci que j’ai eu d’avoir eu des rêves qui me permettaient de me projeter dans l’avenir.

J’ai sublimé avec mon imaginaire mon handicap.

La chance, quand on est hypersensible, qu’on vit quelque chose qui peut être douloureux psychologiquement et physiquement, tout est démultiplié par rapport à quelqu’un qui n’a pas eu un souci majeur.

Avec un père expert comptable, avec un grand frère obstétricien, pour eux c’était tout de suite : tu ne gagneras pas ta vie en enseignant le sport.
Je savais que moi, j’avais mes objectifs et j’y croyais.

En fin de compte, je ne remercierai jamais assez la vie d’avoir eu ce souci.

Quand les enfants connaissent la vérité et qu’on utilise des mots appropriés à leur âge, l’inquiétude est moins forte, plutôt que l’imaginaire qui peut être terrible. Parce qu’on va rendre la situation plus grave qu’elle ne l’est.

Tu as 22 ans tu es nourrie, logée, habillée. J’étais monitrice de ski quatre mois à Praloup et 7 mois en Grèce au niveau des sports terrestres.
Quand j’attendais les clients, je me disais Mais je suis la plus heureuse, parce que déjà j’aime transmettre. Moi je savourais par rapport aux copains que j’avais du même âge.

J’ai entendu toute ma vie : je ne sais pas ce que tu vas faire plus tard. C’est très drôle. Moi je m’accrochais à mes rêves.

La passion pour Petits Princes est identique au jour où j’ai créé l’association.

J’ai la chance de m’émerveiller de tout et de m’approprier le bonheur des autres.

Je pense que je ne serai plus chez Petits Princes, si je n’avais pas été accompagnée par un psychologue pour me protéger.

Entre mes 20-30 ans j’ai eu une vie féérique, dans des endroits qui étaient magnifiques. Je me disais, je suis payée pour réaliser mes rêves.

Je n’ai eu que des petites étoiles dans mon ciel, qui m’ont permises de lancer Petits Princes. J’ai toujours cru au projet, parce que je ne me suis jamais imaginée que des futurs partenaires, des gens qui voulaient en tout cas nous accompagner, puissent nous refuser quoi que ce soit. Ce n’était pas pour nous, c’était pour les enfants malades.

Aujourd’hui je me dis que tous mes anges gardiens sont tous les enfants qui nous ont quittés et qui sont toujours à mes côtés.

Ma réussite c’est parce que j’ai eu des gens qui m’ont entouré.

Tu es tellement dans une dynamique, tu crois tellement dans le projet que rien ne t’arrête. Le 1er mai, les jours fériés tu ne connais plus.

Je suis une femme de terrain, si je perds le terrain il faut changer le métier.

On est dans la vie, on n’est pas dans la mort.

Il faut les 3H : L’humour, l’humilité, l’humanité.

Mon rêve par rapport à Petits Princes, c’est d’amener ce que j’ai vécu en club de vacances, où c’est du collectif. Et j’y suis arrivée ! On est là pour s’amuser, pour rêver. On est dans l’imaginaire, on embarque des équipes comme ça.

Le fait de pouvoir aider ces enfants malades, ma vie elle est comblée.
J’ai suivi un cheminement qui m’est apparu. C’est quand même bien de réaliser les rêves d’enfants malades quand on reste dans l’enfance.


Il m’est arrivé dans ma vie de prendre seule des choix. Je suis contente parce que mon intuition m’a permis de faire les bons choix. Pourquoi j’ai fait les bons choix ? Parce que la seule question que je me pose pour une décision majeure, je me revois en train de regarder la photo de ces enfants le 14 novembre 1987, en me disant, tu vas faire un choix c’est pour eux. Et ça ça me guide énormément.

Je transmets ma passion, je transmets tout ce qu’on m’a appris. Mais j’attends aussi de mes équipes bénévoles et salariés, que je considère au même niveau qu’ils m’emmènent, qu’ils me portent, parce que c’est lourd 35 ans de Petits Princes. Je travaille « en famille » avec eux.

J’ai refusé une 1ère fois la légion d’honneur, car j’estimais que je ne la méritais pas.

Réussir sa vie c’est aller au bout de ses rêves.

Rien ne sert de briller si tu n’éclaires personne.

La petite Dominique de 6 ans dirait : tu avais raison d’y croire.

Mes renoncements : ma vie de famille.

1:26:57 Pendant 2, 3 ans je me suis posée la question de continuer Petits Princes parce que prendre le métro… je prenais des tirs fesses et des oeufs, la nature qui était à côté de moi. Donc ça a été de poursuivre l’aventure à cause de cette vie à Paris, que je détestais. Ce n’était pas le manque d’argent. Je faisais un grand écart entre ma vie partagée entre la Grèce, au bord de l’eau, et la montagne. Je ne faisais que rêver. Je construisais quelque chose à Paris où je devais prendre le métro, le bus cette excitation. C’est ça qui a été le plus dure dans ma vie.

Je ne me vois pas faire quelque chose qui ne me passionne pas, si non je tombe malade.

Le conseil que je peux donner, quand on peut réaliser ses rêves, de tout faire pour les réaliser.
Si vous vous plaisez pas quelque part, il faut partir parce que si obligatoirement, ça vous abîme. Vous ne pouvez pas être ou avoir un semblant d’équilibre si vous êtes dans un environnement – et je ne juge pas, parce que ce n’est pas facile de quitter quelque chose. Si on peut réaliser ses rêves, prendre des décisions il faut le faire, quand on le peut. (1:34:08)

Au début de Petits Princes, il y avait des gens qui me disaient : à quoi ça sert le rêve ?

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Le podcast avec Laëtitia Milot.

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