Podcast 69 – Thibaud Cheminant : Journaliste chez BFM et Guide de safari

Thibaud Cheminant podcast

Tout d’abord, je vous souhaite une magnifique année 2022. Pour ce 1er épisode de podcast de l’année avec Thibaud Cheminant, j’avais envie d’appréhender le thème de Pourquoi pas moi avec une personne qui a 2 métiers. Thibaud est à la fois Journaliste chez BFM TV et Guide de Safari.
Depuis qu’il est enfant, Thibaud sait qu’il veut être journaliste, même si la route n’a pas été toute droite il finit par réaliser son rêve. Mais il sentait qu’il lui manquait quelque chose, un manque de sens. Il a trouvé sa place par hasard et a su saisir sa chance suite à un séjour en Afrique. Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Thibaud Cheminant.

Pour écouter l’épisode de podcast avec Thibaud Cheminant sur SPOTIFY DEEZER APPLE PODCASTS GOOGLE PODCASTS YOUTUBE mais aussi Castbox, Eeko… et ici ☟

L’objet choisi par Thibaud Cheminant dans le podcast
Pour en savoir + sur Thibaud Cheminant suite à l’écoute du podcast

Je n’ai jamais voulu être dans les codes, je n’ai jamais voulu suivre la « rats rice », la course aux rats.

Mon tout 1er rêve était d’être écrivain. Je me disais c’est fou d’être payer à écrire des histoires.

Vers 10 ans, j’ai découvert le métier de journaliste. Je me suis dit : c’est ça ce que je veux faire.

C’était comme si ce rêve de gosse, il fallait que je le réalise.

Sur ce poste là, quand tu mets les pieds dedans, il est parfois dur d’en sortir. Et je l’ai bien vu d’ailleurs. Mais j’ai accepté parce qu’il fallait qu’un salaire rentre.

Autant la direction ne voulait pas du tout que je fasse mon métier, mais autant la présentatrice de Canal+, me poussait à faire les sujets pour Canal +.

Dès le départ, je voulais rentrer à BFM TV, tous les mois j’envoyais mon CV. Personne ne me répondait, ça a duré 1 an.

Encore une fois, j’ai failli tout arrêter.

Je suis toujours pigiste et c’est un choix.

38:15 Jamais de ma vie, je n’aurai pensé faire un jour ce métier. Je suis parisien, citadin, journaliste. Je suis allé en Afrique plusieurs fois au Sénégal avec mes parents, mais on n’est pas allé au delà de l’Afrique de l’Ouest. Absolument rien ne me destinait à l’Afrique australe.

(41:00) Ce genre de moment où tu te dis, ma place est là. Il y a des millions de personnes qui font des safaris tous les ans. Ils font leur safari, ils trouvent ça très bien, ils rentrent en France. Sauf que moi, il s’est passé un truc intérieur. Il y en a qui voient la vierge, moi j’ai découvert un endroit qui me parlait. Ça a agit au plus profond de moi. Je ne peux même pas te l’expliquer. Je souhaite à tout le monde dans sa vie, d’au moins un jour de rencontrer un endroit qui leur fasse autant écho. Je me suis dit, c’est là où j’ai envie de passer le restant de mes jours et c’est là que je veux passer une partie de ma vie.

Je pensais que guide de safari, c’était un peu comme GO du Club Med. Je ne pensais pas du tout que c’était un métier.

Tu es payé à emmener des gens voir les éléphants. C’est quand même assez cool.

J’annonce à mes parents, à 31 ans, que je veux devenir guide de Safari. Ils n’ont pas accueilli ça comme la meilleure des nouvelles, et je les comprend.

Je me suis dit : avant de t’inscrire à l’école, va voir si le métier te plaît.

Le directeur de l’école me reçoit, il me dit : tu es diplômé. Voilà ton diplôme de Guide de safari. Il m’a dit quelque chose qui m’a marqué : tu es fait pour ce métier. Guide pour les français, tu as vraiment un truc à faire là dedans. Donc ça me motive encore plus. Je rentre en France et je décide de monter ma boite.

J’ai dû passer mon permis de port d’arme Sud Africain, c’est complètement fou, parce que je n’avais jamais porté de fusil ou tiré dans ma vie.

Je lance le 1er séjour et tout est complet tout de suite.

Maintenant j’ai une partie de ma vie qui est là-bas. Ce qui est quand même fou quand tu sais qu’il y a 5 ans, je n’y connais rien.

64:03 Il y a eu une sensation de bien-être, c’est très compliqué à matérialiser. Comme l’impression d’être là, au bon endroit, au bon moment. Un endroit qui me correspond, qui correspond à mes valeurs, à ce que je veux faire, aux causes que je veux défendre. Ça faisait écho.

Si je n’étais resté que journaliste, je serai tourné en rond.

J’avais envie de créer les séjours qui me ressemblent, mes immersions, mes propres aventures. Entreprendre tout simplement.

J’ai réussi à me créer mon propre emploi du temps.

La liberté, ça n’a pas de prix.

Je suis un fonceur, je ne réfléchis pas trop. D’ailleurs si j’avais réfléchi, je pense que je n’aurai pas fait tout ça.

Je pars du principe que la vie est trop courte. Je pense que pas assez de gens se le disent. Je me dis autant kiffer, et si tu te plantes ce n’est pas grave. Rien n’est grave en soi.

La réussite, c’est quand tu es au bon endroit, au bon moment et que tu ne te poses plus de question.

Le petit Thibaud : ah oui quand même ! J’ai pris une direction dont petit, je n’aurai jamais rêvé.

Mes renoncements : j’ai peut-être mis ma vie perso beaucoup en parenthèse.
On renonce forcément à quelque chose, mais j’ai gagné en liberté.

La plus grosse difficulté : ça a été ce moment où je cherchais quelque chose qui me rendrait heureux. Je n’avais pas trouvé cette passion, ou ce métier qui disait « ça c’est pour toi ». Ces 4/5 années, où j’étais en quête de cette passion, de ce qui me rend heureux et qui donne un sens à ma vie.

1:15:07 : J’avais conscience que je n’étais pas pleinement épanoui. Quand j’ai eu ce coup de foudre pour l’Afrique australe, c’est là que j’ai compris. Tout est parti de là et aujourd’hui je suis hyper épanoui, parce que je ne suis plus en quête de quoique ce soit. J’ai trouvé ce pourquoi mon existence était faite.

Mes plus grandes peurs, c’est de perdre mes proches.

Je ne suis pas peu fière de ce que j’ai monté, que j’ai fait avec mes petites mains depuis 5 ans.

Je l’entends tout le temps : tu as de la chance. Non ce n’est pas de la chance. La chance s’est mise sur mon chemin, à un moment donné, je l’ai saisi, mais après c’est beaucoup de travail.

La vie m’a fait un cadeau il y a 5 ans, en m’envoyant en Afrique, elle a voulu me dire ta vie est là, saisi ta chance et après fait-en ce que tu veux. Et moi j’ai décidé que ça devienne ma vie.

Le type de stress c’est de ne pas concrétiser les ventes, que les produits ne répondent pas à la demande, que ça ne plaise pas, que ça ne décolle pas.

Il ne faut pas écouter les autres, ils ont une vision par rapport à toi. Tu ne vis pas pour les autres, tu vis pour toi. Si j’avais écouté les autres, peut-être que je n’aurai pas été journaliste, peut-être que je n’aurai pas été guide. Je n’en sais rien.

Le conseil que j’aurai voulu qu’on me donne : apprend à être patient, car un jour ça viendra.

Quand tu es trop impatient, tu n’as jamais ce que tu veux.

Quand tu apprends a être patient et que la vie ne t’a pas forcément fait de cadeau, tu savoures encore plus les choses.

Le meilleur conseil qu’on m’ai donné : apprendre à écouter les autres. Quand tu prends le temps de t’intéresser aux autres, tu apprends aussi beaucoup de choses sur toi même.

J’aimerai beaucoup lier ma passion au journalisme.

L’objet choisi par Thibaud Cheminant

Thibaud Cheminant safari

Pour en savoir + sur Thibaud Cheminant suite à l’écoute du podcast

Thibaud Cheminant sur linkedin
Le site de son entreprise : https://kolokwe.fr/

Laisser un commentaire

 

%d blogueurs aiment cette page :