125 podcast – Isabelle Cerf : Maltraitance enfantine, burnout… transformer ses blessures en une force

isabelle cerf

Quelle joie d’avoir Isabelle Cerf dans le podcast Pourquoi pas moi.

Isabelle est un magnifique exemple de résilience, un exemple qu’on peut écouter sa petite voix, un exemple que malgré des maltraitances à l’enfance, un passage à la DDASS, des études perturbées, on peut être alignée et oser vivre la vie qui nous correspond.

En effet après 1 année de droit, Isabelle obtient une licence de Psycho, pour finalement faire plaisir à son père et travailler dans la banque. Isabelle n’étant pas à sa place, son corps lui a hurlé dessus jusqu’à faire un burnout. Elle part alors faire le voyage qui va changer sa vie.
Aujourd’hui Isabelle est la fondatrice des Oracles d’Isa, conférencière et autrice de nombreux best sellers.

Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers d’Isabelle Cerf.

Pour écouter l’épisode de podcast avec Isabelle Cerf sur SPOTIFY DEEZER APPLE PODCASTS GOOGLE PODCASTS YOUTUBE mais aussi Castbox, Eeko… et ici ☟

Dans cet épisode de podcast avec Isabelle Cerf, découvrez :

Isabelle nous partage :
– Son enfance difficile et son passage à la DDASS ;
– Son burn-out et son corps qui lui hurle dessus ;
– Comment elle a su transformer ses blessures ;
– La découverte des oracles, qui a changé sa vie ;
– La création des Oracles d’Isa

Nous avons également parlé :
– D’hypersensibililté ( Pour faire le test offert >> https://content.pourquoipasmoi.co/test-suis-je-hypersensible )
– De blessures
– D’être aligné et à sa place
– De résilience
– D’oser affronter ses peurs
– De métamorphose
Et évidemment d’écouter sa petite voix et se dire Pourquoi pas moi !

On ne m’a pas laissé la place d’être une petite fille. Moi, j’ai perdu très vite mon innocence et j’ai vécu beaucoup de maltraitances. Donc, j’étais, on va dire, une petite fille qui essayait de survivre et qui s’est énormément dissociée d’elle-même pour pouvoir survivre. Malheureusement, dans la vie d’enfant, on joue, on s’amuse. Moi, c’était… Est-ce que je serais encore en vie ce soir ?

Je suis restée 2 ans à la DDASS, ça a été très salvateur. Je pense que cette période-là m’a sauvée parce que vu que je n’ai jamais été une enfant, je ne savais pas du tout qu’elle était ma place.

Mon surnom, il faut savoir que quand j’étais plus jeune, c’était aimable, mais pas parce que j’étais sympa. C’est parce que tu ne pouvais pas t’approcher de moi, je te mordais. Et ça m’a permis quand même de recréer une sécurité. Ce sont des trucs qui peuvent paraître basiques, mais c’est pouvoir dormir en paix. qu’on ne vienne pas m’embêter la nuit, qu’on puisse respecter mon intimité, mon corps, mes pensées, que je puisse m’exprimer.

C’est assez triste parce que pourquoi j’ai été à la DDASS ? C’est parce que le soir de Noël, un 24 décembre, j’ai fugué de chez moi, pour aller à la police en disant, sauvez-moi parce que je vais mourir. J’avais 14 ans.

Ce qui m’a sauvée, c’est de me visualiser adulte.

J’ai fait une première année de droit parce que je voulais être juge pour enfants, logique. Et je n’ai pas du tout aimé l’univers du droit. On me disait : vous allez rentrer dans un moule. Et j’ai dit oula, ça ne me plaît pas trop, et puis c’était très dur, l’ambiance c’était très compétitif. Donc après, je me suis rendue compte que j’allais tourner en boucle sur mon passé aussi, avec ce métier-là. Donc je suis rentrée en psycho, j’ai fait une licence de psycho.

J’avais besoin de comprendre pourquoi on m’avait fait autant de mal. Parce que quand j’étais… Les enfants, on a des petites têtes de poupons, on est tout mignons. Comment ça se fait qu’on va marcher dessus comme ça, … Qu’est-ce qui s’est passé dans leur tête ?
Et ça a été très salvateur, mais… Bon, de base, je voulais aller jusqu’au Master, mais je travaillais à côté, parce qu’évidemment, je n’ai jamais reçu aucune aide.

Moi, tout ce que j’ai, c’est grâce à moi. Donc… Donc, c’était très fatigant. Et puis, à cette époque-là, mon père, qui travaillait dans la banque, voulait que je suive le chemin du papou et j’ai fait un contrat de professionnalisation à la banque et je suis rentrée dans la banque.

J’ai commencé à rentrer en réactance parce que, en fait, ça n’avait pas de sens ce que je faisais. Tu vois c’était vraiment le management orienté chiffre, de aller on paie un chocolat à celui qui fait le plus de ventes. J’ai dit non mais c’est pas possible, je ne peux pas faire ça toute ma vie. Je suis tombée gravement malade, j’ai failli perdre un rein. Je me suis tapée trois ulcères à l’estomac, je faisais des pyélonéphrite à répétition, on commençait à me parler de dialyses pour un rein.
J’avais des polypes sur les ovaires, c’était un carnage. Vraiment, mon corps hurlait que j’étais en train de crever.

Et puis un jour en réunion, j’ai pété les plombs et j’ai insulté mon directeur en pleine réunion. Parce que, ras-le-bol, quoi. Je pense que c’est un petit burn-out des familles. Vraiment, ça n’a plus aucun sens, ce que je fais. Et suite à ça, je lui ai demandé un mois de vacances. Il m’a dit que ce n’était pas possible. J’ai dit, écoutez, c’est soit ça, soit un mot d’arrêt maladie. C’est comme vous voulez, moi, j’en fous et il m’a donné un mois de vacances.
J’ai pris un billet aller et retour pour la Thaïlande et puis je suis partie un mois toute seule en Thaïlande et ça peut paraître un peu cliché genre « Mange, prie, aime » mais vraiment ça a été hyper salvateur ce voyage puisque d’une part j’ai rencontré mon ange gardien là-bas et surtout je suis rentrée et j’ai démissionné.

Quand j’ai créé les oracles d’Isa, au tout début je ne pensais pas du tout pouvoir vivre de ça, donc j’ai passé le concours infirmière que j’ai eu. J’ai validé la première année.

Je n’ai jamais repris mes études d’infirmière parce que les oracles d’Isa a pris toute la place dans ma vie.

Je me suis dit, moi j’ai de l’intuition, mais tout le monde a de l’intuition, ça s’apprend, ce qui est important c’est de travailler, de s’écouter, de se faire confiance.

Donc c’est là où vu que la première question qu’on me posait tout le temps lors des consultations c’était la question sentimentale, sentimentale et après professionnelle, c’est comme ça que j’ai créé mon premier oracle, le chakra du cœur en auto-édition. Je voulais casser un peu ce cercle infernal de dépendance et c’est Isa qui va me dire quoi faire. Ça me m’était hyper mal à l’aise.

Pour moi, la réussite, c’est se sentir bien à sa place et que ses besoins soient répondus et que ses limites soient respectées.

Ma réussite personnelle, c’est que j’arrive à être moi-même, j’arrive à m’épanouir, j’accepte qu’on m’aime.

Moi je ne crois pas aux échecs parce que tout est expérience. Je pense que dans la vie le but c’est d’essayer de faire de son mieux en fait en fonction des moyens qu’on a. Donc je ne crois pas aux échecs.

À quel moment dans ta vie tu t’es dit pourquoi pas moi ?

Ça je crois que je me le suis dit à mes 17 ans quand je me suis tirée. Alors je vais bien dire 17 ans et demi parce que je suis partie en août et j’ai eu 18 ans en décembre. En gros je me suis tirée en me disant mais pourquoi pas moi je ne pourrais pas vivre ma vie.
Donc c’est là où je me le suis dit le plus fort. Et pouvoir apprendre. Parce qu’on m’a toujours dit que j’étais bête. Alors que j’étais première de ma classe au collège je n’avais que ça. Je n’avais que les études et la lecture moi qui m’ont sauvées. Donc j’étais persuadée que j’étais nulle. Vraiment le syndrome de l’imposteur il est assez fort. Donc si je peux aller à la fac, je peux apprendre des choses, je peux réussir, je peux obtenir un diplôme, j’en suis capable.

Mon conseil : Cette fameuse partie sombre. Tu sais, dans la société ce sont les victimes qui ont – Moi j’ai très honte d’être victime de mon passé et de ma partie sombre. C’est pour ça d’ailleurs que j’essaye toujours d’être parfaite. Parce que non, je ne peux pas avoir de partie sombre, c’est sale. Si j’ai une partie sombre, on ne va pas m’aimer. Et j’aurais voulu, et c’est pour ça que j’ai hâte qu’on me dise, mais Isa, tout le monde en a. Elle n’est pas sale, c’est une partie de toi qui a manqué d’amour, ce n’est pas sale ! Donc ce n’est pas grave, on t’aime.

Que le but ce n’est pas de se faire du mal, tu ne sortiras jamais de façon durable de ta zone de confort inconfortable, j’ai la même chose. en disant bon allez vas-y demain je change du tout tout tout finito tu sais par exemple tu jettes tous les gâteaux machin à la poubelle tu te dis je vais faire 5 heures de sport par jour parce que ça tu vas le faire une journée voire deux et après tu vas t’enfermer de nouveau à double tour dans ta zone de confort inconfortable en fait il est hyper important d’avoir conscience qu’il n’y a pas de petits engagements ou de petites actions ou de petits objectifs ce sont que des pas vers soi. Donc moi, ce que j’invite toujours à faire, c’est dire, OK, liste tout ce qui ne te convient plus dans ta zone de confort. À côté de ça, écris les actions que tu as besoin de mettre en place pour que ces choses-là ne soient plus dans ta zone de confort. Et ensuite, les actions, tu vas les prioriser, tu vas les numéroter. Un, c’est l’action qui te fait sortir la moins de ta zone de confort.
Par exemple, dix, c’est celle où tu sors le plus de ta zone de confort. Et tu te concentres sur une action après l’autre. Tant qu’une n’est pas faite, tu ne vas pas chez l’autre. Ça permet de sortir de sa zone de confort sans se mettre en danger et puis sans faire un peu les régimes Yo-Yo. C’est-à-dire, tu t’appauvris de nourriture, tu t’affames pendant trois semaines et puis après, tu manges tout et n’importe quoi. Ça, c’est une très bonne méthode, je trouve.

Etre alignée :
Je dis ce que je fais et je fais ce que je dis.

Pour en savoir plus sur Isabelle Cerf

Suivre Isabelle Cerf et les oracles d’Isa.

Envie toi aussi de trouver le métier qui a du sens pour toi ? J’ai une invitation à te faire : le bilan de compétences nouvelle génération

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