Si vous avez participé au programme pour changer de vie en 1 mois de Pourquoi pas moi, vous connaissez déjà Johanne Averdy que je vais vous présenter dans ce nouvel épisode de Podcast. Grâce à ces interviews, je suis heureuse de découvrir avec vous les parcours hors du commun de mes invités, et ce que j’aime également c’est que je découvre de très belles choses et même ceux avec qui j’ai travaillé comme Aline Bunelle ou que je connaissais personnellement. Je vous promets un très bel épisode, avec beaucoup de résilience, de recul sur soi et de sincérité.
Aujourd’hui je vais vous présenter le parcours d’une femme incroyable avec une très grande richesse. Dans ce nouvel épisode de Podcast, Johanne Averdy nous raconte qu’elle a grandi à Aubervilliers et parce qu’elle rêvait de grandes choses, elle a travaillé très dure pour être diplômée de l’ESSEC. Elle a ensuite revêtu son habit de marketeuse à succès, à qui tout réussi, en intégrant tous les plus grands groupes. Elle atteint son graal : un poste de Directrice Marketing dans une très belle entreprise, Taxis G7. Alors qu’elle est là où elle a toujours rêvé être. Tout s’effondre, ce qui l’amène à réfléchir à ce qu’elle veut vraiment et a enfin trouver sa voie.
Je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Johanne Averdy.
Pour écouter l’épisode de podcast avec Johanne Averdy
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On se retrouve avec des gens qui viennent nous dire qu’on a tort, qu’il faut avoir peur, qu’on est fou de faire ça, et moi paradoxalement ça m’a toujours convaincue et rassurée dans mes choix.
C’est ce qui m’a convaincue d’avancer.
Le marketing, c’était la facette la plus « shiny », là où il y a le plus de paillettes. Je pense que mon côté petite fille de Seine Saint Denis, qui veut prouver aux autres qu’elle peut réussir, … j’ai rapidement identifié que ça ça pouvait mettre des étoiles dans mes yeux et aussi des étoiles dans les yeux des gens, à qui j’allais dire que je faisais ce métier.
Par rapport à mes métiers d’avant, dans le luxe, dans les cosmétiques, j’avais l’impression en tout cas de trouver un peu plus de sens.
C’est le job de Directrice qui m’a donné du crédit. J’étais LA directrice, donc naturellement j’étais écoutée. C’est quelque chose dont j’ai pris conscience, ton identité visible c’est ça qui semble te donner de l’aura. Avant je n’étais pas directrice, ce que je disais faisait autant sens mais je n’étais pas écoutée de la même façon.
J’atteignais mon graal parce que c’était la 1ère fois que j’atteignais un salaire à 6 chiffres, qui était un objectif tangible pour moi et qui à l’époque en tout cas me permettait de définir ma valeur. Je valais un salaire à 6 chiffres ! Donc ça c’était une énorme satisfaction et ensuite le 2ème effet « kiss cool » : le syndrome de l’imposteur. “Ils vont se rendre compte qu’en fait je ne suis pas à la hauteur… et qu’est-ce qu’il va se passer quand ils vont s’en rendre compte ?
Ce job a été mon pic, mon momentum de vie, en tout cas dans ce que je pensais être la définition de la réussite : donc l’argent, le statut, le regard des autres qui se portent sur toi et puis ça a été le point de départ de ma dégringolade.
Sur le coup ça a été une énorme déception et un sentiment évidemment d’échec. Et paradoxalement, quand ça m’a été annoncé j’ai eu une sorte d’éclat à l’intérieur de moi qui s’est éveillé et qui me disait : c’est la plus belle chose qui puisse arriver dans ta vie. C’est ton moment !
C’était vraiment très ambivalent, j’étais effondrée mais je sentais que finalement ils m’avaient rendu service parce que j’étais en mode pilotage automatique depuis une quinzaine d’années, à pas me poser de questions, à être sur des rails qui étaient tracées pour moi et en fait je n’aurai jamais eu, je crois, le courage de donner ma démission.
Finalement j’ai été mise devant le fait accompli, ça m’a rendu service. C’est suite à ça que j’ai eu cet espace, certain diront ce vide que j’ai eu dans ma vie, ce trou d’air. Moi, je le considère plutôt plus comme un magnifique espace que j’ai eu pendant plusieurs mois, pour justement me réinventer et aller découvrir, qui j’étais vraiment sous la surface.
Je me retrouve de la fille à qui tout réussi à femme de 35 ans célibataire sans enfant, au chômage avec un problème de santé.
Après des moments d’errance, je me suis dit, il est temps pour toi de prendre ta vie en main.
Un soir pluvieux maussade, où j’avais le moral dans les chaussettes, j’ai pris une feuille blanche et je me suis dit, il est temps pour toi de poursuivre tes rêves, c’est quoi tes grands rêves ?
Pendant mes 15 ans de carrière corporate, où à l’extérieur tout semblait aller super bien, je vivais un profond mal être qui se traduisait chez moi par des troubles du comportement alimentaire.
Quand j’ai commencé c’était de l’égoïsme positif. Déjà, je vais m’occuper de moi. A la base, j’ai pas du tout envisagé de devenir coach. Quand j’ai compris le lien corps / esprit, quand j’ai compris l’importance d’avoir une mission de vie qui soit alignée avec qui on est vraiment, quand j’ai compris que ça faisait 15 ans que je faisais quelque chose qui ne me plaisait pas et qui ne nourrissait pas mon âme et qu’en fait la nourriture était la seule façon de combler ce vide en moi, et bien en fait tout a cliqué. Ca c’était il y a 3 ans, et depuis je n’ai jamais autant accompli de choses.
Ca fait du sens, quand j’aide les gens, je sais pourquoi je les aide, je sais par quoi ils passent, je sais à quel point c’est douloureux et oui dans leur guérison, il y a de la mienne aussi. Evidemment !
C’est la magie de l’alignement, quand tu sais qui tu es, quand tu sais ce que tu vaux, quand tu sais où tu veux aller et bien en fait tu peux consacrer ton énergie au bon endroit.
Quand on sait où on va, finalement toutes les circonstances, tout l’environnement autour de nous n’est qu’un tremplin pour obtenir ce qu’on veut.
Par contre, ce qui arrive je pense malheureusement à 9 personnes sur 10, c’est qu’en fait elles ne savent pas ce qu’elles cherchent, donc tant que tu ne sais pas ce que tu cherches, tu ne risques pas de trouver. Moi à partir du moment où j’ai su ce que je cherchais, j’ai quand même accompli beaucoup et en 3 ans, je n’ai jamais fait autant de choses que les 15 ans qui ont précédé parce que j’ai retrouvé un conjoint, j’ai eu le temps de faire un 1 an et demi chez Google, lancer mon entreprise, faire un bébé qui a aujourd’hui à 1 an et demi, déménager hors de Paris…
On a tendance des fois à être déjà tellement dure avec nous même, ne nous rajoutons pas des difficultés nécessaire si ce n’est pas indispensable.
Il faut décolérer aussi les passions du fait de gagner sa vie. Evidemment, on a tous envie de vivre de nos passions mais on peut aussi vivre nos passions tout court.
Je fais partie maintenant de ces gens, qui me faisaient rêver depuis tant d’années et qui disaient qu’ils avaient plus l’impression de travailler. Quand tu trouves ta zone de génie et que tu y consacres toute ton énergie, les choses se font de façon fluide.
Chaque jour, je suis confortée dans l’idée que la compétence on l’acquiert avec l’expérience. Et plus je coach des gens, et meilleur coach je suis et plus ça devient facile pour moi. Vous ne serez pas bon dans les nouvelles choses que vous faites, au début parce qu’il y a une courbe d’apprentissage. Plus vous allez les faire, plus facile ça sera. Repensez à votre 1er job…
J’ai laissé mon âme en sourdine pendant des années, et depuis que je fais quelque chose qui est alignée avec mes désirs profonds, c’est comme si j’avais libéré mon âme.
Ne meurs pas avec cette musique, que tu as en toi. On a tous en nous une mélodie, qui attend juste d’être exprimée et on a la chance, ou pas, à un moment de notre vie de pouvoir le faire ou de choisir de le faire.
Bien sûre quand tu te fais licencier, tu pleurs. Quand tu vas t’inscrire pour la 1ère fois à Pôle Emploi, tu pleures évidemment.
Moi qui avais été boursière toute ma vie, quand je me suis retrouvée de nouveau, soutenue par l’Etat. Je l’ai très mal vécue. J’avais l’impression de régresser.Rien arrive au hasard, je me dis quand quelque chose ne marche pas, soit ce truc était pas pour toi, c’est que quelque chose de mieux t’attend. Et quand on accepte de lâcher prise, on laisse faire les choses. On se met nous même les barrages, et quand on est capable d’identifier ce qu’on veut vraiment…
Moi c’est ça ce que j’ai envie de faire aujourd’hui, c’est de montrer aux gens qu’on a pas besoin d’attendre d’arriver dans le mur pour faire quelque chose. Il y a tellement de possibilités pour revoir les paramètres de son existence aujourd’hui, sans forcément jeter le bébé dans l’eau du bain. Les paramètres de base ne changent pas, mais la perception qu’elles ont de leur vie est totalement transformée et ça c’est juste magique.
Au bout du chemin, je ne te promets pas le bonheur éternel mais tu seras plus résiliante.
Découvrez, l’objet choisi par Johanne pour se présenter
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Son groupe facebook : Tout pour être heureuse
Son compte Instagram
Dans le podcast, Johanne Averdy nous parle de ses mentors. Comme promis en voici la liste : « Marie Forleo, Danielle Laporte, Sarah Jenks, Nisha Moodley, Kris Carr et évidemment je ne l’ai pas cité mais il est tellement grandiose en vrai : Tony Robbins ! »
Pour finir, dans cet épisode de podcast avec Johanne Averdy, on parle des épisodes de Pourquoi pas moi :
Clémentine Galey de Bliss.Stories
Pénélope Boeuf de La Toile sur Ecoute
Sophie Astrabie, grande romancière