103 podcast – Marion Dolisy Galzy : Du Commercial au Marketing à 1CABASPOUR1ETUDIANT

Marion Dolisy Galzy podcast

Je suis très heureuse de participer à cette 1ère édition du podcasthon, l’occasion pour moi de mettre à l’honneur dans le podcast la fondatrice de l’association 1CABASPOUR1ETUDIANT : Marion Dolisy Galzy.
Après une carrière de commerciale, Marion se réoriente dans le marketing, après plusieurs années en tant que salariée, elle ose quitter son CDI pour lancer son agence de communication. Alors qu’elle fait ses courses en janvier 2021, elle a une prise de conscience sur la précarité de certains étudiants. C’était parti pour la formidable aventure de l’association. Aujourd’hui, Marion dédie 100% de son temps à l’asso.
Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Marion Dolisy Galzy.

Pour écouter l’épisode de podcast avec Marion Dolisy Galzy : sur SPOTIFY DEEZER APPLE PODCASTS GOOGLE PODCASTS YOUTUBE mais aussi Castbox, Eeko… et ici ☟

Et je me rends compte que je ne mets dedans que ce qui rentre, bien sûr, et je me rends compte que finalement, ça me suffit largement, ce minimalisme représente un peu le parcours de ces dernières années où je suis de moins en moins attachée à ce qui peut m’entourer en termes d’objets.

Assez rapidement, j’ai eu envie de passer quand même un peu en amont de la vente, sur le marketing et la communication. Ce n’était pas facile parce que je n’avais pas de diplôme, à proprement dit pour le marketing.

Je n’ai plus envie de le subir. On est en 2010 et je me dis qu’en fait, je vais me créer mon job, ce que se disent énormément de jeunes aujourd’hui. Mais en 2010, je me dis « Mon métier, je vais me le créer. Je vais monter mon agence ».

Merci au Covid, entre guillemets, d’avoir mis en lumière, pas merci d’avoir aggravé, mais d’avoir mis en lumière et aggravé une situation qui en fait existait déjà avant : la précarité étudiante. Elle existe depuis bien avant le Covid puisque la dernière étude de l’INSEE de 2016 dit qu’un étudiant sur cinq est sous le seuil de pauvreté. 2016,

C’est à sa juste place. Et ce n’est pas un hasard.

« Quand vos talents rencontrent les besoins du monde, là se trouve votre vocation ». Aristote

À quel moment dans ta vie tu te dis « Pourquoi pas moi ? Tout le temps.
Quand je suis partie aux États Unis à 21 ans. Quand j’ai décidé que je ferais du marketing et de la communication alors que j’avais abordé ça de façon assez superficielle à l’IUT, je me suis dit « Pourquoi pas moi ? Je vais y arriver. » Quand je me suis dit « Je vais créer mon job, donc je vais monter ma boîte ». Tu m’as demandé ce qui me faisait peur ou si j’avais eu peur quand j’avais monté ma boîte. J’ai peur de certaines choses dans la vie. L’abandon, la hauteur. J’ai ultra le vertige, mais affreux comme toi, je sais. Peur de l’avion, mais ça y est, ça va mieux. Mais le reste, dans le boulot, « je n’ai pas peur ».

C’est quoi pour toi la réussite ?
Clairement, c’est d’être à sa place. Ça faisait quelques années, j’ai adoré mes clients chez Planète, j’ai adoré ce que j’ai fait pendant bientôt 13 ans. Vraiment, parce que je ne peux pas dire que j’ai choisi mes clients, mais je ne suis jamais allée chercher des très gros budgets dans des grosses boites. J’avais envie de bosser avec des patrons de boite parce que c’était leur bébé, que c’était leur tripe et que j’avais envie vraiment qu’ils partagent leur vision. J’ai bossé avec quelques directeurs ou directrices marketing ou communication, mais j’ai beaucoup bossé avec des entrepreneurs en direct et j’ai adoré ça. Mais je reconnais que ça faisait quand même quelques années que j’avais non pas fait le tour de la question parce que ça voudrait dire que je savais tout sur tout, ce n’était pas ça, mais que je n’avais plus envie.

J’avais beaucoup moins envie et que j’avais vraiment… Je n’y trouvais plus beaucoup de sens. Alors attention, je ne pense pas qu’il faille que tout le monde fasse de l’écologie, fasse des savons solides, fasse que des trucs, tu vois, qui vont… Mais il y avait quand même des clients que j’avais où je me disais « Mais est ce que le monde a besoin d’un énième produit comme ça ?
Je n’avais plus la niaque. J’avais beaucoup moins envie, mais sauf que je me disais « Mais qu’est ce que je vais faire d’autre ? ». Je ne sais rien faire d’autre que de la communication. Je ne sais rien faire d’autre. Et puis voilà, jusqu’à 1CABASPOUR1ETUDIANT.

Je n’ai jamais l’impression de renoncer à quelque chose. Je choisis, mais je n’ai pas de frustration

Il faut qu’on apprenne aux jeunes à réfléchir beaucoup plus avec le cœur et les tripes qu’avec la tête.

Livre : Là où chantent les écrevisses

Pour en savoir plus sur Marion Dolisy Galzy suite au podcast

Le site : https://1cabaspour1etudiant.fr/

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