Aujourd’hui je suis très heureuse de vous présenter dans le podcast la reconversion d’Y-Lan Nguyen.
Y-Lan est créative depuis toujours mais la raison et son entourage l’emmène à faire une école de commerce. Elle devient chef de projet informatique mais s’ennuie très vite. Alors qu’elle devient maman et que la quarantaine approche, elle décide de prendre un an pour réfléchir à ce qu’elle veut faire. Elle va tenter la photographie jusqu’à ce qu’elle découvre le Lettering.
Aujourd’hui elle a quitté Paris, créé son entreprise. Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers d’Y-Lan Nguyen
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Dans cet épisode de podcast avec Y-Lan Nguyen, découvrez :
- La reconversion d’Y-Lan
- Ce qui l’a poussé à quitter son CDI et la stabilité
Je ne suis pas quelqu’un qui reste quelque part, si je sens qu’il y a quand même quelque chose qui cloche. Je pense que j’ai quand même une petite voix intérieure qui me dit « Tu n’es pas à ta place. »
Ce n’était pas encore le déclic artistique, c’était « Tu t’ennuies un peu, tu as fait le tour, tu devrais aller voir ailleurs. » Donc c’était presque le changement pour le changement. Et d’ailleurs, ça a étonné vraiment tout le monde. Et je pense qu’en fait, toutes mes décisions à chaque fois ont toujours étonné tout le monde.
C’est que… quand tu as un poste comme ça, stable, chez un client final comme on dit, parce qu’en système d’information, tu es souvent dans le consulting, c’est rare que tu fasses ce chemin- là de faire le client et après le consulting. Et donc oui, ça a étonné tout le monde. Mais je me suis dit « Oui, mais je n’ai jamais testé le consulting, ça a l’air chouette. »
Le vrai déclic, c’est quand j’ai quitté la poste, en réalité.
Je pense qu’il y a un double effet « kiss cool ». J’ai approché la quarantaine. Je ne sais plus si j’ai dit j’ai 46 ans. On sait que pour une femme, ça a quand même un petit sens. Et aussi, je venais d’être maman. J’ai eu une petite fille à 38 ans. Donc les deux, c’est pour ça que j’ai dit double effet « Kiss Cool », c’est- à- dire que la maternité et l’approche de la quarantaine, ce sont des moments où on se pose des questions, on pense à la fois à la transmission, le sens. Et puis on se dit, voilà, est- ce que c’est là que je vais être toute ma vie ? Surtout quand on n’a fait que des grands groupes, il y a ce côté un petit peu très stable, très rigide. Et ce n’est pas ce que je voulais. Et pendant la maternité, c’est bien, j’ai pris le temps. Je crois que j’ai pris un congé parental que j’ai prolongé, parce que je suis restée avec ma fille sept mois.
Avant la réussite, c’était ça, c’était ne pas manquer, c’était être stable, etc. J’ai tout envoyé valdinguer, forcément, en étant artiste, entrepreneur, il n’y a plus rien de la stabilité. Mais aujourd’hui, non, la réussite, c’est mon chemin, c’est faire tous les jours ce que j’aime, me lever heureuse chaque matin, me réveiller avant mon réveil tellement je suis impatiente de vivre ma journée, c’est vivre au présent.
Je pense que je ne me suis pas dit « Pourquoi pas moi ? » au moment où je prenais cette décision, mais au fond, c’est bien ça parce que c’est vrai Pourquoi pas moi ? Pourquoi je ne pourrais pas monter sur scène et prendre le micro ? Pourquoi je ne pourrais pas faire un métier que j’aime ? Pourquoi je ne pourrais pas quitter Paris alors que je n’ai connu que ça dans ma vie ? Pourquoi je ne ferais pas un potager ?
C’est finalement tout est possible. Et puis aussi de ne pas se mettre le frein de l’âge parce qu’il est jamais trop tard et qu’ au pire, on aura essayé. On ne sera peut- être pas allé au bout, mais Pourquoi pas ? Il y a pas de … En effet, il est jamais trop tard.
On parle dans le podcast de :
Agnès Ledig
Pour en savoir plus sur Y-Lan Nguyen
Site : https://letteringcreatif.com/
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