Aujourd’hui, je vous présente encore un bel exemple dans le podcast ,d’une femme qui a su écouter sa petite voix : Delphine Py
Malgré des grandes difficultés à l’école à cause de sa dyslexie et de son TDAH, Delphine suit son rêve et devient psychologue. Suite à sa 2e grossesse, elle se demande comment aider à distance et lance ainsi une application.
Aujourd’hui, Delphine est psychologue, entrepreneuse et écrivaine. Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Delphine Py.
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Dans cet épisode de podcast avec Delphine Py, découvrez :
J’ai été en échec scolaire très rapidement, dès le CP, je crois que j’ai été en échec scolaire. Je présentais de la dyslexie.
Poser un diagnostic, ça légitimise. Alors je sais que tout le monde n’a pas forcément besoin de ce diagnostic, mais moi vraiment, il m’a beaucoup aidée déjà à m’accepter plus, et cette particularité, à moins m’agacer en fait de ça, et à trouver des stratégies et finalement faire avec, plutôt que de lutter contre.
Je rêvais d’être psychologue en fait, mais mes professeurs, eux, n’y croyaient pas trop. Déjà j’ai eu mon brevet vraiment ricrac. Je crois que vraiment personne n’y croyait. Je suis partie dans une orientation plutôt technologique, technique, commerciale. Je n’ai pas fait un bac général. On me disait psycho ce n’est pas pour toi, tu n’y arriveras pas.
A la fin de mon DUT, quand je l’ai obtenu, je me suis dit, mince, je reprends en psycho, c’est ce que je voulais faire depuis le départ. Allez, j’y retourne, quoi. Je pense que quand on aime, quand on est passionné, on a plus de force pour dépasser les difficultés.
Je dis souvent à mes patients ou à mes amis, en fait, même une voie où il n’y a pas beaucoup de débouchés, si on est passionné, eh bien les débouchés, on se les fait, on les trouve. Je pense que c’est quand même beaucoup mieux d’aller vers une direction où il n’y a pas beaucoup de débouchés, en étant vraiment passionné, en aimant ce qu’on fait, parce qu’on va le faire super bien et on va transmettre aussi ça aux gens. Alors que si on va dans une voie qui nous plaît moins ou c’est un petit peu parce que c’est plus facile ou plus évident pour la suite, peut-être qu’on ne va jamais s’épanouir et qu’on ne va pas y arriver parce qu’au contraire, on ne va pas du tout être passionné.
C’est quand on a vraiment suivi sa flamme intérieure qu’on s’épanouit et qu’on trouve vraiment un métier qui nous convient, parce que quand même, on passe sacrément d’heures par jour à travailler, donc autant que ce soit quelque chose qui nous corresponde vraiment.
J’ai le syndrome de l’imposteur mais je dirais toujours, je ne suis jamais complètement sûre de moi, je trouve toujours qu’on peut travailler plus, qu’on peut faire plus.
J’ai écrit deux livres et c’est vrai que quand on m’a proposé le projet d’écriture, je me suis dit non, mais je ne suis pas du tout légitime à écrire un livre. Je suis dyslexique, ça ne va pas du tout le faire.
La réussite, pour moi, c’est le fait d’être à sa place, de se sentir alignée.
Pour moi, il n’y a pas vraiment d’échec. il n’y a que des apprentissages.
À quel moment dans ta vie tu t’es dit pourquoi pas moi ?
Alors, moi je suis une ancienne anxieuse, donc j’ai tout le temps peur de tout, je suis assez stressée. Mais par contre, je me suis toujours dit qu’il ne fallait pas que ça m’handicape dans ma vie, donc j’ai beaucoup travaillé sur moi. Et en fait, souvent j’ai peur mais je fais. Donc voilà, quand on me propose d’écrire un livre, je fais. Quand on me propose une intervention radio, je fais. Et une fois que j’ai accepté, je me dis, oh là là, j’ai trop peur, j’ai trop peur, mais je fais quand même.
La plus fière ? D’avoir osé, je dirais, c’est ça, vraiment. À chaque fois, j’ai osé, que ce soit pour le cabinet en libéral, que ce soit pour l’application, les réseaux sociaux aussi. Ça a été dur, en fait, de me montrer. Au départ, je faisais des infographies, je ne me montrais pas moi. Oui, je pense que c’est ça, oser.
Le meilleur conseil, c’est peut-être de ne pas réfléchir à ce que vont penser les autres.
Moi, j’étais beaucoup comme ça. On va se dire qu’on va me juger négativement. Et donc, oui, le meilleur conseil qu’on ait pu me donner, c’est ça. C’est toi, qu’est-ce que t’en penses ? Est-ce que c’est en accord avec toi ? Ben voilà, alors le reste, tu t’en fous.
Et le conseil que tu aurais aimé recevoir et du coup que tu voudrais donner aujourd’hui ?
De croire en soi. Je pense que c’est vraiment le plus important, de croire en soi et de prendre soin de soi.
Son conseil de livre : Imparfaits, libres et heureux de Christophe André
Pour en savoir plus sur Delphine Py
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On parle dans le podcast de Christelle Béchouche
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