Je suis tellement heureuse de partager avec vous cet épisode de podcast avec Anne Ghesquière.
Cela faisait plusieurs années que je souhaitais l’avoir derrière mon micro, étant une fidèle auditrice de son podcast.
Vous allez découvrir une personne avec une très grande humanité, qui sait écouter son intuition. Anne a su se réinventer tout au long de sa vie pour être la magnifique femme qu’elle est aujourd’hui.
Notre temps était limité, nous n’avons pas pu aborder tous les pans de sa vie si riche. Suite à une école de commerce Anne a commencé à travailler dans des grands groupes jusqu’à monter une première start up. Sa quête de sens l’a poussé à faire un break avec son mari et faire en quelque sorte le tour du monde. A son retour, elle décide de fonder le média Féminin Bio. Aujourd’hui Anne est la fondatrice de Métamorphose, auteure et directrice d’édition chez Eyrolles.
Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers d’Anne Ghesquière.
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Dans cet épisode de podcast avec Anne Ghesquière, découvrez :
Je ne suis pas quelqu’un qui suis tellement dans des projections du futur. Donc mes rêves, et je le dis souvent, mes rêves, c’était plutôt d’explorer le quotidien.
Mes rêves n’étaient pas justement dans Qu’est-ce que je ferais plus tard ? C’était plutôt : Comment je peux me saisir vraiment de cet instant, de l’émerveillement, pour m’amuser, pour être entourée ?
C’était tout le système aussi de ces conglomérats asiatiques où je dirais que… Ça a certainement évolué depuis, mais où la femme avait encore moins de place que dans les entreprises françaises dans la hiérarchie à ce moment-là. C’était assez paroxystique et donc très injuste. J’ai essayé de beaucoup lutter contre ça, puis j’ai vu que je ne pouvais pas faire grand-chose, donc je suis partie.
J’aime performer, mais beaucoup plus pour l’amusement et par défis plutôt, que par ambition personnelle.
Je me suis dit : Finalement, quel est mon talent ? À quoi suis-je appelé ? Où est-ce que je peux être la plus utile ? À moi-même et aussi au monde.
Vraiment, le talent, comme aussi nos nos dons, et qui sont des dons à cultiver. C’est-à-dire que parfois, on n’est pas forcément le meilleur ou la meilleure dans un champ d’exploration. Mais si on y va avec passion et joie, ça peut devenir une sorte de zone d’excellence, peut-être pas de génie au sens de science infuse, mais en tout cas, quelque chose de vraiment… Et on a tout un tas de petits talents Il naît aussi qu’on peut finalement explorer. Ça peut être simplement savoir connecter des gens, les mettre en lien, ça peut être plein de choses. Parfois, on voit ce talent comme étant cette grande mission, ce gros Cette zone d’excellence ultra-visible, je vais devenir un génie du piano, etc. Alors qu’en fait, cette multitude de talents mis bout à bout forme un ensemble, je crois, extrêmement cohérent de notre direction de vie. Une espèce de flot comme ça, au sens anglo-saxon, qui peut nous emporter. Donc, c’était cette grande question: Quels sont mes talents ? À quoi suis-je appelé ? À ce moment-là, en tâche de fond.
Mais j’ai compris que j’étais aussi appelée peut-être à fonder une famille et à agir dans le monde de manière concrète. Ça a été très, très fort et ça m’a aussi mise dans une grande joie d’entendre cet appel. Parce que là, à ce moment-là, sans savoir où j’allais aller, j’ai senti une direction, une éclosion.
Et je n’avais pas peur. Je me suis Quel que soit le chemin que je vais prendre… Il y avait cette phrase, cette parole de l’Évangile qui me guidait beaucoup à ce moment-là, qui me guide toujours, qui était: Le Seigneur est mon berger, je ne manque que de rien. Sur les près d’herbes fraîches, il me fait reposer. Il y a quelque chose, je ne sais pas si je l’ai dit bien exactement, mais de cet ordre-là, en disant: Quand on s’abandonne aussi une forme de grâce, à plus grand que soit, on peut se laisser guider par cette étoile.
J’ai ressenti à ce moment-là un appel très fort de la Terre, de la Terre-Mère Gaia, comme si cette Terre vivante était cette Terre, cet organisme vivant qui est notre biosphère, dont parle très bien Jean-Pierre Gou, m’appelait en disant: Il y a des choses à faire aussi à mon service pour nos écosystèmes. C’était le début des années 2000.
Métamorphose a été un succès immédiat, je dirais dans les 15 jours qui ont suivi la publication des premiers épisodes. Je pense parce que j’arrivais aussi avec tout ce bagage de ces presque 15 ans d’interviews, de féminin bio, de connaissances de tout cet écosystème, de ces personnalités aussi certaines qui me faisaient confiance, certaines qui étaient devenus des amis. Donc, ce n’était pas une opportunité business. C’était vraiment quelque chose qui était une évidence sur mon chemin de suivre ce cœur-là et de partager au plus grand nombre toutes ces conversations intimes que j’avais absolument passionnantes.Je me suis dit: Je ne suis pas la seule à pouvoir avoir la la chance d’entendre ces gens-là. Je veux le partager avec le grand public. C’est né vraiment de cette intuition.
J’ai une intuition qui est particulière. Peut-être qu’elle est comme ça chez tout le monde, mais elle est assez coquine parce que j’ai une intuition qui a tendance parfois à me posséder. C’est-à-dire qu’une fois que l’idée, la graine, est plantée, c’est comme si je n’avais plus mon libre arbitre et qu’elle me disait: Tu dois aller là.
Aujourd’hui, on est le premier podcast français en bien-être, en psychologie, quête de sens. Donc, c’est sûr qu’on est troisième podcast français, toute audience confondue.
Donc, c’est sûr qu’on aurait moyen de célébrer, de se dire: On le fait, on est content, mais on n’est pas dans quelque chose de l’ordre de l’auto-satisfaction. En fait, c’est le chemin qui nous fait tellement kiffer de faire par passion qu’on est plutôt là-dedans.
Je suis beaucoup en mode Pourquoi pas moi ? Et Pourquoi pas ? Je peux me lancer parfois dans un projet en disant Tiens, j’ai envie d’aller dans cette direction. Et hop, je prends cette commande-là et cette option d’y aller. Je ne sais pas vraiment pourquoi j’y vais, pourquoi je le fais, mais il y a cette intuition qui me dit : Vas-y, et qui me possède et qui me précède, parfois même, pour me montrer la voie, donc j’y vais.
Pourquoi pas moi ? Pourquoi pas faire ce que j’ai envie de faire quand j’ai envie de le faire sans déranger les autres, sans que ce soit en empiétant sur.
à un moment donné, la voix qui l’emporte, c’est cette fameuse voix de l’intuition, la voix profonde. Ce n’est pas la voix, forcément, de la raison, c’est vraiment la voix du cœur. Et moi, c’est celle que j’essaie de suivre sans le mentaliser, mais en tout cas, parfois de manière même impulsive, mais elle est mienne.
Le conseil que je pourrais donner, c’est celui qui est la couverture de mon dernier livre, qui est va, vis et deviens conscient de toi-même, qu’on ne peut être finalement que dans notre propre chemin de métamorphose à soi, avec cette volonté, cette envie ou pas d’exploration de qui nous sommes.
On parle de : Franck Lopvet, Phillipe Croizon
Pour en savoir plus sur Anne Ghesquière
Sur Instagram. metamorphosepodcast.com
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