Aujourd’hui, je suis heureuse de vous présenter le parcours hors du commun de Nicolas Felger.
Après des études de staps et un master en Management des Organisations Sportives, il tombe par hasard sur la finale de Kho Lanta, et là il se dit Pourquoi pas moi ! Il devient alors un candidat de cette incroyable aventure. A sa sortie, il gravit très vite les échelons de l’entreprise jusqu’à obtenir un poste de Direction des événements & loisirs. Nicolas a tout pour être heureux, mais il n’est pas à sa place. Il profite de son licenciement pour trouver ce qui apporte du sens à sa vie : être sur scène pour aider les autres. Aujourd’hui Nicolas est Conférencier professionnel et continue les aventures exceptionnelles.
Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Nicolas Felger.
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Dans cet épisode de podcast avec Nicolas Felger, découvrez :
Très jeune, je savais que ma place était à la fois d’être sur scène et à la fois d’aider les gens, parce que j’ai mis des années et des années à trouver réellement le sens de ma vie et pourquoi j’étais fait. Et la réponse principale, au-delà de monter sur scène, c’était vraiment le d’aider l’humain. Comme moi, à une certaine période, j’ai eu besoin d’être aidé et on m’a aidé, on m’a accompagné pendant des années.
Je savais que ma mission de vie, que ma contribution dans cette vie-là – en tout cas, était de pouvoir aider au maximum comme moi, on a pu m’aider.
J’ai mis 10 ans à trouver le sens de ma vie et ça a été long.
Si c’était à refaire, très honnêtement, je ne sais pas si je referais une fac de sport. Mais encore une fois, il n’y a pas de regrets à avoir sur le passé. Le passé est le passé ! Sachant qu’en fac de sport, tu as quand même la possibilité de prendre quelques modules liés à la psychologie, psychologie sociale, psychologie de l’enfant, psychologie de l’histoire, psychologie du sport, etc.
Mon tout premier job était dans le sport. J’étais à la fois au Club Med comme saisonnier l’été quand j’ai terminé mes études. J’y ai travaillé plus de sept ans, quasiment huit ans au Club Med. Et en parallèle, quand je n’étais pas en saison d’été, je travaillais dans le monde du sport de manière générale. J’ai travaillé pour GORE-TEX, j’ai travaillé pour l’UCPA, j’ai travaillé pour des resorts en management du sport, puisque mes études étaient sur la thématique du management du sport international, donc dans l’organisation et la création d’événements sportifs.
Je n’avais jamais regardé un seul épisode de Koh-Lanta avant ce fameux épisode de la fin de la saison 5. Et je vois des garçons et des filles qui m’inspirent, une aventure à un moment de vie qui me parle beaucoup et je me dis : « Ça, c’est un truc qui, clairement, est fait pour moi à 4 000% ». L’émission se termine. À la fin, Denis Brogniart dit : Voilà, on ouvre les castings à partir de ce soir. Le numéro de téléphone s’inscrit ici. Appelez et regardez comment vous pouvez suivre tout le processus. Et je suis rentré dans le processus à ce moment-là.
On était quand même 160 000 candidats, donc à 160 000 pour 16 élus
Ce que je dis souvent, c’est que j’ai fait la pire des préparations qui existe au monde, je pense. Ça, je l’ai appris après. Je l’ai appris à mes dépenses sur place pendant l’aventure. Mais quand tu te prépares à une épreuve comme Koh-Lanta ou une épreuve de survie de manière générale, il faut habituer ton corps et ton psychique à être dans une démarche de survie. Donc, il faut arrêter de dormir dans un lit, il faut arrêter de prendre des douches bien confortables, mais plutôt prendre des douches froides, il faut manger moins pour préparer la descente alimentaire. Moi, j’ai fait exactement l’inverse. Je dormais dans un lit super confortable, je me douchais à l’eau chaude, je m’entraînais cinq fois par jour, je prenais cinq, six repas par jour, j’ai pris dix kilos de muscle en l’espace de deux, trois mois.
Globalement, même moi qui aime l’aventure et qui aime en baver, vraiment parce que c’est dans mon ADN, il y a des moments où c’était hard. Il y a des moments où c’est hard, où la privation de nourriture, c’est très difficile, le rapport aux autres…
Ça change l’humain d’être complètement expulsé de sa zone de confort. Il y a des moments de magie. Les moments de magie sont plutôt intenses, mais plutôt très courts. Mais la vraie magie, pour moi, elle se produit quand on ressort. Quand tu sors d’une expérience comme ça, tu te dis: Finalement, je n’ai Je n’ai plus avoir peur du lendemain parce que j’ai vécu une expérience où pendant… Moi, je n’ai pas fait les 40 jours, 40 nuits, mais l’expérience est censée durer 40 jours, 40 nuits. Moi, j’en ai fait un petit peu plus que la moitié. Déjà là, tu te dis: Au final, demain, quel que soit ce qui peut se passer dans ma vie, j’ai la capacité de vivre avec rien. Au-delà de mes enfants, j’ai la responsabilité de mes enfants, mais si j’enlève mes enfants et la responsabilité que j’ai pour eux aujourd’hui, moi-même en tant que personne, fondamentalement, je peux vivre avec rien que je l’ai vécu.
Mais quand tu vis le moment, en France, c’est une émeute. C’est-à-dire que tu vas dans la rue, les gens te reconnaissent, tu prends un bus, les gens te reconnaissent, tu vas manger au restaurant, les gens te reconnaissent. Globalement, comme j’ai une bonne image, ça allait, mais surtout, j’ai fait en sorte de rester les pieds sur terre. Je ne voulais pas m’enflammer et dès le départ, je m’étais dit que de toute façon, Koh-Lanta, ça n’allait pas en soi changer ma vie. Je n’y allais surtout pas pour gagner les 100 000 €, j’y allais pour aller vivre une expérience forte ou dépasse mon soi parce que j’étais sportif. Au début, personne m’y croyait. Les gens se sont rendu compte que c’était authentique quand je suis sorti. Mais je n’y allais pas pour gagner de l’argent ni pour faire le fanfaron, mais vraiment pour vivre une expérience forte. Parce que Vivre une expérience comme ça et l’organiser par toi-même, c’est quand même très complexe. Être dans le challenge en permanence, être dans les défis tous les jours avec un groupe de personnes et pouvoir te le payer et te l’offrir dans une organisation comme ça à l’autre bout du monde, il y a des gens qui me disent: Tu n’as pas besoin de Koh-Lanta ça pour vivre ça.
J’ai été gentiment remercié. Et là, finalement, ça a été une formidable opportunité de rebondir et de me dire : Finalement, qu’est-ce que je veux réellement de ma vie ? Maintenant, je suis au pied du mur, j’ai été licencié. J’avais un poste sur un fauteuil doré avec des conditions absolument incroyables, pas que salariales, mais aussi toutes les conditions annexes, un grand poste de direction que j’ai eu la chance d’avoir assez jeune, finalement, parce que j’ai eu ce poste-là, je n’avais même pas 30 ans.
Mais finalement, ce n’était pas ma place. Je n’étais pas à ma place. J’avais beau être sur un siège doré et dans des conditions de rêve, ce n’était pas mon bateau. C’est ce que je dis souvent, ce n’était pas le mien. C’était le bateau de quelqu’un d’autre. C’était un gros bateau dans lequel j’ai pris beaucoup de plaisir, mais ce n’était pas le mien. Du jour au lendemain, j’ai décidé de sauter de ce bateau doré et de monter sur ma barque. Je suis parti sur ma barque et je savais en tout cas que c’était la mienne. Elle était petite, elle n’était pas super solide, elle n’était pas…
C’était mon radeau de Koh-Lanta, oui. Franchement, la métaphore, il y a encore plus belle qu’une barque. Souvent, moi, je parle de barque, mais tu viens de m’inspirer avec le radeau de Koh-Lanta. C’est ça, c’était mon radeau à moi et je savais que pour le coup, j’allais être sur sur le bon support et j’allais dans la bonne direction et j’étais au bon endroit au bon moment. Bien sûr, je n’avais plus le confort ni toute l’aisance que j’avais sur le gros bateau doré, mais je suis parti. J’ai commencé à me former en PNL.
J’ai ouvert mon cabinet, j’ai eu mon cabinet et ensuite c’est parti. Ça s’est lancé en individuel, en collectif. Et puis j’ai commencé à écrire la conférence, elle a pris tout de suite parce que je pense que quand tu es au bon endroit, au bon moment et que tu ne triches pas et que tu es aligné, l’univers est avec toi de toute façon quand il se passe.
Mon intuition : j’ai une bonne boussole c’est mon ventre.
La réussite pour moi aujourd’hui, à 45 ans, ce n’est pas la même que quand j’en avais 25 et quand j’en avais 35. Aujourd’hui, pour moi, la réussite, fondamentalement, si je devais la résumer en un seul mot, c’est la paix. Vraiment, c’est la paix parce que pour moi, personnellement, là, je te parle purement pour moi, être en paix avec moi-même, c’est un exercice qui est très, très, très fastidieux.
Aujourd’hui, je ne suis plus du dans une dynamique de performance, mais vraiment dans une dynamique de prendre du plaisir dans le chemin de mon aventure, ce qui est complètement différent.
Pour 80% des gens, à partir du moment où tu es marié, tu as une maison ou un appartement, tu as un tapis avec marqué « Bienvenue vous êtes chez nous », une boîte aux lettres, que tu as un job bien rangé et que globalement, tu as une vie sociale normale, ça y est, tu as réussi.
J’ai eu cette chance de très rapidement comprendre que les indicateurs de réussite de la société, ce n’était pas les indicateurs de réussite du bonheur et de l’épanouissement. Et je l’ai appris à mes dépens, mais c’est ce qui m’a permis aussi de devenir qui je suis aujourd’hui et d’avoir des convictions.
Si tu sens l’appel à l’intérieur de toi, écoute-le et n’écoute pas l’appel des autres. N’écoute pas ce que les autres veulent te dire. Parce que souvent, la seule et unique vérité, elle est à l’intérieur de toi. Elle n’est même pas à l’intérieur de tes parents, de ton père, de ta mère ou de ton mari ou de ta femme, ou de tes gosses. Elle est à l’intérieur de toi. Et si tu l’écoutes parce que tu en es convaincu, parce que cet appel, il est venu plusieurs fois dans ta vie, c’est que ça ne pourra qu’être positif pour toi, quelle que soit l’issue de ça.
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