92 podcast – Sophie Benabi : Des systèmes d’information RH à auteure et praticienne en ayurvéda

Sophie Benabi podcast

Aujourd’hui j’ai l’immense plaisir de vous présenter une nouvelle femme lumineuse dans le podcast Sophie Benabi.
Sophie a commencé sa carrière dans les systèmes d’information RH, jusqu’à ce que son corps lui parle très fort. Alors qu’elle commence tout juste sa carrière et est salariée depuis à peine 2 ans, elle décide de tenter d’être heureuse en étant à sa place. Aujourd’hui Sophie est auteure et praticienne en ayurvéda.
Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Sophie Benabi.

Pour écouter l’épisode de podcast avec Sophie Benabi : sur SPOTIFY DEEZER APPLE PODCASTS GOOGLE PODCASTS YOUTUBE mais aussi Castbox, Eeko… et ici ☟


Même quand on est à sa place, la vie, la vie nous envoie des épreuves ou des expériences à traverser. Et c’est vrai que savoir, se recentrer, savoir comment se recentrer et c’est essentiel pour pouvoir. Continuer à tracer son chemin sans que la coquille valsent sur la mer.

Il faut se dire que ça passe et que ça ne viendra pas forcément nous casser, nous réduire à néant. Qu’en fait, on peut tout à fait faire face à cette tempête qui passe autour de soi.

De fil en aiguille, je me suis dit que ce n’était pas fait pour moi, mais que je n’étais pas du tout un profil technique mais plutôt créatif, plutôt dans le soin et qu’il fallait vraiment que je fasse ce que je veux. Si tu veux que je respecte cet appel là, de mon intuition et de mon corps, parce que je commençais à somatiser, donc j’avais des problèmes de santé, j’avais des problèmes articulaires, je commençais à avoir la boule au ventre, en fait, à aller au travail. Je n’arrêtais pas de pleurer en rentrant du travail. Franchement, je devenais morne. J’étais en train de m’éteindre petit à petit et je me suis dit en fait, soit je continue comme ça parce que j’ai un salaire, la sécurité, j’avais un bon salaire, OK, mais en fait, à chaque fois que je rentrais, je n’avais pas envie de recommencer la journée.
Tu sais, le lendemain, le truc un peu classique et à quand quand tu sens que tu n’es pas alignée ? Et un jour, en fait, ça a été un peu la journée de trop. Je me suis écroulée en pleurs, mais comme jamais de ma vie, j’ai pleuré. Je te jure, je n’ai jamais pleuré comme ça, mais vraiment au point de ne plus avoir de voix. De ne plus avoir de larmes asséchées comme un mouchoir.

C’était vraiment le côté financier. Me dire Punaise, je dois reprendre des études alors que je viens de finir mes études. Je me suis tapée trois cinq ans d’études, dont trois en école de commerce. J’ai un prêt sur le dos parce qu’il fallait que je rembourse mon école de commerce et en plus en plus il faut que je reprenne mes études et puis qui étaient payantes et qui n’étaient pas données. Il y avait tout ça, qui se mélangeaient. Et puis je me suis dit bon, il faut prendre des risques dans la vie et à un moment il faut que tu prennes la responsabilité de ta vie. Quoi, Tu ne vas pas rester comme ça, être freinée, tant pis. Et donc mon conjoint m’a dit justement m’a écoute au pire si tu te casses les dents, moi je suis là. Donc ne t’inquiète pas, on est une équipe, on fait ensemble. Moi, je te soutiens, Je préfère que tu essayes, mais que tu sois heureuse, et que tu te complaisses dans une sécurité illusoire.

J’ai repris mes études pendant que j’étais salariée. Donc ça, ça a été la petite chose que j’ai fait aussi. Si tu veux pour trouver une conciliation entre la sécurité et l’aventure, j’ai quand même commencé à faire mes études ayurvédique avant de partir.

J’étais un petit peu moins soutenu par les amis qui avaient un petit peu plus de peur, mais je pense que c’était leur projection à eux.

Je me dis mon Dieu, mais c’est ça être sur la bonne voie en fait toi.
J’ai rien fait en fait, j’ai ouvert et c’est venu. J’ai travaillé, bien sûr. Oui, mais j’ai ouvert, mais je veux dire… J’étais à ta place.
C’est là où je me suis dit j’ai bien fait en fait, d’avoir pris le risque. Parce que parce que ça marche.

Il y a quand même une certaine fluidité qui te permet de te dire que tu peux avoir confiance en fait et que ça se déroule.
Je pense que c’est ça être à sa place, ce qui n’était pas du tout le cas, tu vois, quand j’étais salariée, j’avais toujours des luttes, des résistances, des obstacles…
Comme pour me dire mais en fait, ce n’est pas du tout ton chemin, il n’y a que des cailloux sur ce chemin, change ! Et là c’est comme si je nageais dans un lac. Et des fois il y a des rochers, bien sûr, mais j’arrive à les contourner. Tu vois, c’est plus doux.

Mais quand tu es dans la course, tu ne peux pas, tu ne peux pas prendre conscience. En fait, tu n’as pas le détachement nécessaire. C’est tout à fait ça. Soit c’est un arrêt maladie, soit c’est ton corps qui te lâche façon et tu ne peux plus. Et voilà. Burn out.

Quand j’avais l’impression de perdre pied, je me suis dit Tu sais, même quand j’ai eu ce moment là où je pleurais beaucoup, je me suis dit moi aussi j’ai droit au bonheur. Et pourquoi pas justement commencer. Je me suis dit pourquoi pas ? Pourquoi pas moi ? Au final ? Pourquoi pas essayer ? Pourquoi pas ? Pourquoi ne pas espérer, rêver et pourquoi ne pas réussir tout simplement. On essaye, on verra.

Pour moi, la réussite c’est bien déjà, c’est écouter, écouter l’intuition, c’est à dire respecter en fait les messages de son être. Donc respecter ça, c’est bien sûr ressentir en fait la dose de bonheur en faisant les choses. Quant tu es à ta place, c’est que tu fais des choses qui te nourrissent, qui te donne de la joie, le sourire. Des choses qui ne s’expliquent pas comme ça. Tu sens que tu es dans des bonnes vibes. Pour moi, c’est ça la réussite. Et quand on arrive aussi à le partager et à nourrir le bonheur des autres de cette manière, parce qu’on dit que le bonheur est contagieux, comme le malheur aussi, en quelque sorte. Eh bien, quand tu arrives aussi à insuffler un peu du bonheur par ton propre bonheur, pour moi, c’est ça réussir. Et voilà, c’est contaminer le monde positivement en fait.

Cette hypersensibilité là je n’en est pas peur. Ce n’est pas une faiblesse, c’est vraiment une force et ça va aider à comprendre les autres personnes et à créer des connexions. Et ça va être un soin aussi pour les personnes que tu vas rencontrer. Donc n’aie pas peur de ça et faisons-en une force.
Je peux transformer cette énergie qui est hyper puissante en un cadeau.

Forcément les choses, ça prend du temps et il ne faut pas être impulsive. Il ne faut pas se précipiter, il ne faut pas à chaque fois remettre tout en question. Quant on a un échec, ça fait partie du chemin.
C’est aussi pour que tu puisses comprendre comment améliorer les choses. Et peut être que c’est ça qui va ouvrir d’autres portes derrière et que tu auras plein d’opportunités dans les échecs, parce que moi je les vois toujours comme un ébranlement. Mais en fait, quand tu te tiens, tu peux tisser, tu dis en fait, c’est trop super ça, ça va m’amener ça. Et puis ça me permet de comprendre ça, donc de se dire que les échecs, en fait, ce ne sont pas des cadeaux empoisonnés, que ce sont des vrais cadeaux et que ça te permet justement de consolider ton parcours et et d’améliorer, d’améliorer tes forces.
Et puis, il faut se dire qu’en fait, tous ceux qui ont réussit ont toujours eu des échecs et que c’est ça qui permet aussi de construire la personne que tu seras demain.

Prendre la responsabilité de sa vie. Dire que c’est nous le capitaine à bord et qu’on n’a pas le choix en fait, sinon personne va te porter ou faire les choses à ta place. Et ça c’est très important de le penser, de reprendre la responsabilité, toi, de tes choix, de tes décisions, de dire en fait c’est toi qui décide, il n’y a que toi qui peut prendre des décisions.

À chaque fois que je fais une rencontre, je me dis c’est un miroir ou c’est il y a un cadeau, en fait. Quelle que soit la rencontre, que ce soit un sourire, une parole, un mot parfois déplaisant, une discussion.
Une proposition. Ce sont toujours des cadeaux.

Conseil de lecture : « Choix Karmiques – Comment le fait de prendre les bonnes décisions peut mener à une joie permanente écrit par Wojton Djuna.

Pour en savoir plus sur Sophie Benabi suite au podcast

Le site web de Sophie Benabi, suite à l’écoute du podcast.

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