45 Podcast – Pauline d’Orgeval : de 1001 listes à deuxièmeavis.fr

Pauline d'Orgeval podcast

Comme le disait si bien Catherine Barba dans mon dernier épisode, ce sont les rencontres qui changent nos vies. Ma rencontre avec Pauline a clairement changé ma vie à la fois au niveau personnelle que professionnelle. Je vous laisse découvrir comment et pourquoi en écoutant la suite. Je peux juste vous dire que je suis très heureuse de vous partager les coulisses de la réussite d’une femme exceptionnelle que j’admire énormément. Hier j’ai appris une super nouvelle, le podcast est sélectionné pour le 2e tour du prix du meilleur nouveau podcast 2020. Si vous voulez m’aider, vous trouverez le lien dans l’épisode. Les votes sont possibles jusqu’au 11 avril. Un immense merci. et comme toujours si le podcast vous plaît, n’oubliez pas que j’ai besoin de vous en vous abonnant à votre plateforme d’écoute préférée et en mettant 5 étoiles et un commentaire sur apple podcasts.
Revenons en à Pauline. Pauline n’était pas une petite fille comme les autres. Son diplôme d’HEC en poche, elle travaillera pendant 6 ans chez Otis dans la partie commerciale, avant de se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat. Pauline a créé 1001 listes puis suite à sa vente au groupe TF1, elle se lance dans un tout autre secteur avec deuxièmeavis.fr. Pauline est entrepreneuse humaine et à succès mais aussi et surtout une maman de 4 enfants. Je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Pauline d’Orgeval.

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Les meilleures citations de l’épisode

Je n’aimais pas être une enfant. J’avais toujours envie d’être avec les adultes. Je me sentais toujours décalée.

En rêve d’enfant : maîtresse d’école, comme tout le monde. Mais après, c’est surtout à 17, 18 ans. J’avais envie d’être pilote de chasse, car je me voyais bien à la fois dans l’armée pour avoir un rôle d’intérêt général. Et puis pilote de chasse, parce qu’il y a quand même un peu d’adrénaline. Et puis, du coup, je m’étais renseignée, mais à l’époque, parce que j’ai passé mon bac en 87, les femmes ne pouvaient pas voler. Donc, on était dans l’armée de l’air, mais en tant que mécanicien, et là, c’était beaucoup moins sexy.

La prépa, ça ne fait que retarder finalement l’heure des choix.

L’intérêt de la vie d’entrepreneur, c’est qu’on fait des choix et on peut en changer. Ce n’est pas une vie qu’on choisit, ce sont des vies qu’on choisit.

A chaque fois que je rencontrais des entrepreneurs. Je trouvais que quel que soit leur âge, quel que soit leur domaine d’activité, c’étaient des gens passionnés et passionnés durablement. On sentait qu’il y avait une petite flamme qui les faisait vibrer. Et ça, ça me donnait envie.

On travaille 60 ans de sa vie, et je n’avais vraiment pas envie de travailler sans vibrer et sans être passionnée.

Je me suis dit je vais essayer en attendant mieux. En fait, je suis restée 6 ans.

Il faut d’abord convaincre parce que souvent, on est pionniers, donc en tant que pionnier, il y a les trois quarts qui vous disent que ça ne sera pas possible. Et ça, c’est vive la France ! Les autres qui pointent les problèmes, qui ne voient pas de modèle économique. Et en fait, oui il y a déjà une force de conviction qu’on doit avoir qui est fondamentale. Et puis ensuite, il faut transformer cette force de conviction et entraîner les gens. C’est une chose d’entraîner une équipe, entraîner des investisseurs, entraîner des banquiers, entraîner des associés…

Ce qui m’a fait basculer, c’est d’abord la naissance de ma fille Bérénice.

Quand vous avez un enfant, vous vous dites que l’essentiel il n’est plus au bureau, il est chez vous. Et donc, il faut vraiment que le travail vaille le coup.

Quand je suis arrivée chez Otis j’avais fait HEC, j’étais une jeune femme. Il y en avait assez peu dans le BTP. Et puis, du jour au lendemain, quand j’ai eu un enfant, tout d’un coup, bizarrement, ou on ne venait plus me chercher pour le poste d’après. J’ai senti le plafond de verre de façon notoire. Et là, je me suis dit ce n’est pas possible, je ne vais pas subir, je vais agir.

Mon mari m’a toujours encouragé et ça, c’est chouette parce que je pense que si tu n’es pas deux pour entreprendre… Si on le fait contre, entre guillemets, son entourage proche, ça va poser des problèmes après parce que l’entrepreneuriat c’est une succession de périodes euphoriques, compliquées. Il faut tenir dans la durée.

Mon père me disait pourquoi tu as fait HEC, tu montes un petit truc.
Et puis après, quand ça a bien marché, évidemment, il m’a encouragé. Il était super, super content pour moi, super fier et m’a même aidé.

La première étape, ça a été la levée de fonds. Déjà, quand on réalise qu’il y a des actionnaires, des fonds d’investissement – pour moi, c’était un monde à part – qui vous font confiance, qui vous donne plusieurs millions. Et puis, pour prendre une partie du capital, une petite partie seulement. Là, déjà, on se dit Ah bah franchement, l’idée est vraiment bonne. Et puis en même temps, je commence à avoir une responsabilité.
La deuxième étape, c’était aussi les premiers salariés.

Se dire qu’on a contribué à 85 emplois. C’est chouette.

A l’époque, l’entrepreneuriat n’était pas à la mode. Et puis, les femmes entrepreneurs, il y en avait très peu, on peut les compter sur les doigts de la main.

Je trouve qu’il ne faut jamais renoncer à quelque chose qui est important pour soi, du fait d’une contrainte professionnelle.

Orian, notre deuxième à un handicap. Et pour moi, la naissance de 1001 listes va de paire avec la naissance, d’Orian. Et j’avais justement envie de cet univers un peu léger, un peu festif, une start-up pour me donner du peps, puis pour m’aider aussi à accepter la naissance de cet enfant différent.

Ca a été compliqué. Mais aujourd’hui, je ne regrette rien parce que je n’ai pas renoncé à cette famille qui était importante pour nous.

J’ai plus suivi des coups de coeur que des embauches très rationnelles, hors le process de TF1 c’est très rationnel. Je me suis retrouvée à embaucher quelqu’un que je n’aurais pas choisi. Et là, je me suis dit il est temps que je laisse ma place.

Le numérique avait transformé beaucoup de secteurs, quasiment tous.
Sauf qu’il y a dix ans, il n’avait pas encore transformé le médical.

La personne vivant un handicap est souvent le révélateur des dysfonctionnements de la société.

C’est vraiment la chose la plus difficile que j’ai vécue professionnellement, parce que voilà notre ADN et notre volonté, en créant ce service, était de résoudre un problème de réduction des inégalités d’accès à l’expertise médicale. Et on a été attaqué justement sur l’opposé.

Ce qui nous donne notre énergie, c’est d’avoir l’impression de solutionner un problème. Et là, tout d’un coup, on nous accusait réellement de faire un truc pourri, d’accentuer l’inégalité et on nous a tiré dessus à bout portant, alors qu’on voulait apporter une solution.

Etre pionnier en médecine, c’est très différent que d’être pionnier dans la liste de mariage.

La réussite à titre individuel, c’est déjà d’être épanouie dans ce qu’on fait. Donc oui, pour moi, c’est d’avoir toujours réussi à choisir les domaines d’activité. De me sentir utile.

Quand vous êtes pressenties pour la légion d’honneur, vous devez envoyer des papiers que je n’avais pas renvoyé parce que je ne me trouvais pas légitime. Alors ça, c’est le grand problème des femmes.

J’ai mis six ans avant d’organiser l’événement. Parce que finalement, la Légion d’honneur, on me l’a donné pour 1001 listes. Je ne me sentais pas très légitime et finalement, j’ai organisé l’évènement une fois que je me suis sentie légitime.

Je pense que la plus grande peur, c’est de ne pas y arriver. C’est peut être la peur de l’échec

Mais en même temps, je te dis ça, mais ce n’est pas une vraie peur. Pas parce que j’ai très confiance en moi. Mais c’est que pour moi, tout échec est potentiellement un apprentissage. En fait, on rebondit toujours sur un échec et ça permet de se poser des questions quelque part. L’entrepreneuriat, c’est aussi une succession de petits échecs qu’on contournent.

Je me suis sentie vraiment en risque et j’avais vraiment l’impression de sortir de ma zone de confort. Mais je crois qu’avec le temps, c’est ce que j’aime aussi c’est l’adrénaline.

Pendant très longtemps. je disais que j’étais fière des 85 emplois créés dans le cadre de 1001 listes. J’ai envie de dire que dans le cadre de deuxième avis, ce dont je suis le plus fière, c’est d’avoir réussi à débloquer des verrous et à permettre à certains patients qui n’avaient pas accès facilement à l’expertise médicale. Donc, quelque part d’avoir gagné.

L’autre fierté, je trouve, c’est d’avoir réussi à accepter le handicap d’Orian et qu’au niveau familial, j’ai l’impression que c’est plus une richesse qu’une une souffrance.

La chance il faut la saisir.

Le conseil qu’on m’avait donné d’ailleurs à l’époque, mais que je n’avais pas écouté, c’est idéalement de monter une entreprise à plusieurs et avec des gens très différents.
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin.
S’entourer de gens meilleurs que toi et différents.

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