J’ai le plaisir de recevoir aujourd’hui un homme hors du commun dans le podcast : Pierre Mastalski.
Après une école de commerce, à 23 ans il monte son entreprise qui entre en bourse quelques mois plus tard et finalement ne passera pas le cap des 3 ans.
Pierre deviendra dirigeant d’entreprise.
Alors qu’il n’était pas particulièrement sportif, la rencontre avec un homme lui a donné l’envie de faire la traversée de l’Atlantique à la rame, sans assistance, ni escale.
1 an plus tard, il atteint son objectif et transforme sa vie.
Après 4 années pour maturer ses différentes expériences, Pierre devient conférencier professionnel.
Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Pierre Mastalski
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Dans cet épisode de podcast avec Pierre Mastalski, découvrez :
Pierre Mastalski nous partage :
– L’ascension fulgurante et la chute de sa première entreprise ;
– Ce qui l’a amené à relever un défi fou : traverser l’atlantique à la rame – sans assistance – ni escale ;
– Son nouveau regard sur le monde et la vie ;
– Comment il est devenu conférencier professionnel.
Nous avons également parlé :
– D’être aligné et à sa place
– De résilience
– D’oser affronter ses peurs
– De métamorphose
Et évidemment d’écouter sa petite voix et se dire Pourquoi pas moi !
Plus on grandit, plus la petite voix, on a tendance à moins l’entendre ou à moins l’écouter, mais elle est toujours un peu présente. Elle est un peu souvent écrasée par l’adulte qu’on devient, puis le parent, enfin bref, les responsabilités. Mais s’autoriser à écouter et à entendre cette petite voix, ça fait briller les yeux.
Quand tu sors de l’école de commerce, tu as toujours l’impression que tu vas être manager tout de suite. En fait, tu commences à la base vendeur.
Pour moi, tout se mérite. On peut venir de n’importe où et réussir et on a la chance en France de pouvoir le faire. Parce qu’on a quand même un environnement qui est propice, une liberté d’entreprendre qui est assez forte. Après, on n’a pas du tout le raisonnement des Américains, ça, c’est sûr. On est beaucoup moins en confiance, on doute beaucoup plus, on est beaucoup plus freiné aussi. Mais ceci étant dit, ça ne veut pas dire que c’est impossible, bien au contraire.
Il y a maintenant 12 ans, j’ai décidé de traverser l’Atlantique à la rame en solitaire, sans assistance, sans escale, un peu comme un grand, entre Dakar et Cayenne. Et oui, forcément, une décision qui est assez engageante vis-à-vis de la famille, vis-à-vis de toi, vis-à-vis de ton environnement, vis-à-vis de tes proches. Ça bouleverse beaucoup de choses. Donc, il y a forcément un avant, il y a forcément le pendant. Et puis, comme à chaque fois, il y a l’après. Mais oui, c’est quelque chose qui a forcément bouleversé Alors pas forcément ma façon de voir les choses, mais ça m’a ramené plus à des choses essentielles.
Il m’a planté une petite graine qui a germé assez rapidement, mais ça m’a fait briller les yeux et je me suis dit : il a raison.
Ce n’est pas une histoire de de taille, de stupidité… c’est une histoire d’envie. Et j’ai envie de le faire. Donc j’avais les yeux qui brillaient. Je me suis dit: Pourquoi pas moi, aujourd’hui, de m’autoriser quelque chose qui paraît dingue ?
Ceux qui vont s’opposer, c’est parce qu’ils se mettent pas à ta place.
Et ce qu’on leur demande, ce n’est pas de se mettre à leur place.
La préparation mentale que j’ai faite, c’est plutôt gérer mes peurs, traiter mes peurs. Moi, j’aime pas l’eau, quand je vois pas le fond, c’est panique à bord. Je sais que plusieurs fois, pendant la traversée, je vais gratter ma coque. Ça, pour moi, c’est mon très grand moment de solitude.
Devoir aller dans l’eau avec 4 000 mètres de fond et gratter ton truc tout seul au milieu. Ça, c’était flippant mort. J’ai fait un stage que font les pilotes d’hélicoptère et de canadair qui se crachent en mer. Je n’ai pas du tout rigolé, mais j’ai beaucoup appris sur moi, déjà. Premièrement, pas paniquer, sortir si possible par la bonne sortie sans se blesser, analyser la situation, même pouvoir y retourner de nuit, récupérer le matériel de survie et attendre des secours dans les meilleures conditions. Si on peut dire que dans ces cas-là, il y a des meilleures conditions.
Je suis pas plus à l’aise dans l’eau, j’ai toujours peur du fond, mais par contre, j’y étais avec beaucoup plus de confiance en moi parce que je savais que si ça m’arrivait, j’avais mon plan A, mon plan B, mon plan C pour pouvoir passer à une autre étape.
Rien ne se passe jamais comme prévu. Donc, le fait de se préparer, c’est uniquement la capacité que tu vas avoir à réagir au mieux.
Le premier conseil, sans avoir d’égoïsme, pour être bien avec les autres, il faut déjà être bien soi.
Mais souvent, tu es pris dans le feu de l’action, dans les réunions, dans les avions, dans les trains, dans les repas. Donc, tu passes à côté de choses essentielles alors que tu peux te retirer de ça, te garder des moments pour toi, mais ils sont toujours écrasés par d’autres choses qui peuvent se comprendre.
Et si tu veux donner, il y a un moment, il faut AVOIR. Sinon, tu ne peux plus donner.
Il y a un moment, tu comprends plus pourquoi tu n’y arrives plus, tu ne sais plus où tu habites et tu perds pied sans même t’en rendre compte, même si on te le dit.
La première clé, c’est: écoute-toi, prends soin de toi C’est s’écouter.
C’est forcément la dernière chose qu’on fait parce qu’on a tellement d’autres choses à faire.
c’est vraiment quand je ressens les choses, j’y vais et je fais. C’est l’action qui me fait avancer derrière.
– À quel moment dans ta vie, tu t’es dit pourquoi pas moi ?
– Moi, c’est vraiment sur le salon. Quand le vieux m’a fait cette remarque qui m’a au fond fait rigoler, mais qui m’a vachement déstabilisée. Et je me suis dit: En fait, il a raison. Pourquoi ça ne serait pas à mon tour de faire quelque chose d’extraordinaire ? Pourquoi ça ne serait pas à mon tour ?
Au lieu de me poser la question à moi Pourquoi j’ai fait ça ? Pourquoi toi, il y a des choses que tu ne fais pas alors que tu as envie de les faire ?
La réussite, je pense que c’est faire ce qu’on a envie de faire et le mener au bout.
L’échec, il fait partie intégrante de la réussite.
Le choix, ça reste quand même un sacré pouvoir, de faire ou de ne pas faire. C’est quand même important de savoir qu’on l’a et qu’il nous appartient. Il n’y a pas d’égoïsme dans une décision, parce que quelle que soit la décision qu’on va prendre, forcément, elle est égoïste, puisque c’est toi qui la prend, mais tu la prends dans le cadre d’un contexte. Elle tient compte de ton environnement, de tes envies, de et donc ça reste ta décision. Par contre, ce qui est important, c’est que de ce choix, il ne doit pas être imposé aux autres. Il doit être tracté, il doit être emmené. Donc, c’est pas parce que tu fais un choix que tout le monde va te suivre. C’est parce que tu fais un choix que tu dois faire le nécessaire pour embarquer avec toi. C’est de ta responsabilité d’assumer tes choix.
La chance, pour moi, c’est un terme un peu galvaudé puisque finalement, si tu veux savoir si tu en as ou pas, il faut quand même tenter ton coup. C’est avant tout la saisir. Ce n’est pas que de la chance, c’est énormément de préparation. C’est un gros travail derrière pour réussir la chance, entre guillemets, que tu saisie.
Il n’y a pas de hasard, à partir du moment où tu as un objectif qui est clairement fixé, identifié et daté. Ça veut dire que si tu arrives à ton objectif, c’est parce que justement, tu te l’es clairement identifié et daté. Donc ce n’est pas un hasard si tu réussis.
Moi, je dis souvent que c’est vrai qu’on est dans une zone, qu’on dit zone de confort et en fait, très rapidement, on se rend compte qu’elle est inconfortable. Donc c’est plutôt une zone d’inconfort.
L’objectif de la sortie de zone de confort qui est toujours l’espèce de terme galvaudée. Mais ce qui est important, c’est que si on sort de ça, ce n’est pas de tout casser cette zone-là, mais simplement, ça permet de faire un pas de côté et de regarder la zone dans laquelle on est. C’est plus un élargissement, une ouverture d’esprit. Mais on a tendance, plus on avance, je pense, par exemple, les enfants, ils n’ont pas d’à priori. C’est spontané, c’est naïf, les yeux brillent, c’est extrêmement extrêmement vifs. Nous, plus on avance, plus on s’en rajoute et on se bloque de plein de choses. Il n’y a pas d’injonction à faire, mais si on ne fait pas, tout seul, on s’entoure de plus en plus de barrières. Il faut les sauter de temps en temps, ça ne fait pas de mal puisque ça permet de voir déjà qu’on est capable de le faire. Et puis surtout qu’on n’est jamais seuls derrière les barrières.
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