50 podcast : Raphaëlle Giordano : Après plusieurs métiers, phénomène d’édition dès son 1er roman

Raphaelle Giordano podcast

Dans cet épisode de Podcast avec Raphaëlle Giordano, découvrez une nouvelle personne exceptionnelle.
Il y a des livres qui peuvent changer une vie. Ce qui est extraordinaire dans le cas de Raphaëlle c’est que “Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une” a radicalement changé sa vie et il a changé la vie de plusieurs millions de lecteurs. Dont je fais partie, évidemment ! Depuis elle a écrit 3 autres romans, dont le dernier est paru en janvier, je vous le fais gagner sur instagram. Je vous mets le lien note de l’épisode.

J’ouvre une petite parenthèse, si le podcast vous plaît n’hésitez pas à en parler autour de vous à ceux à qui il pourrait faire du bien et à vous abonner sur votre plateforme d’écoute préférée et laisser 5 étoiles et un commentaire sur apple podcasts.

Je referme la parenthèse, Raphaëlle a fait l’école Estienne, une école d’arts appliqués. Elle a commencé sa carrière dans la publicité où elle était conceptrice rédactrice, suite à un burn-out elle créé des teambuilding par l’art. Elle écrit quelques guides de développement personnel, mais son rêve est d’écrire un roman. La route n’a pas été toute droite mais Raphaëlle est le plus incroyable succès littéraire des dernières années. Elle est désormais l’une des auteures les plus vendues en France. Je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Raphaëlle Giordano.

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Les meilleures citations de l’épisode

Je consacre beaucoup de mes recherches à comment mieux cheminer dans l’existence.

Dans un vieux journal intime, le hello kitty qui se ferme avec un petite clé, j’avais retrouvé une phrase qui m’avait étonné. Parce que j’avais écrit que je voulais écrire des livres, être écrivaine ou infirmière.

Je suis romancière aujourd’hui, c’est sûr, mais j’ai envie d’offrir ce truc à mes lecteurs. J’ai trouvé ce moyen, d’être une passeuse d’idées, d’images, de réflexion pour aider les gens à cheminer dans leur existence. C’est sûrement ça qui fait le petit plus dans mes romans.

J’avais cette fibre depuis toujours pour l’écriture. Mais je ne savais pas que ça pouvait être un métier à la base.

Quand on est zèbre, comme moi, ce profil artiste, il y a l’hyper sensibilité qui est livrée avec. Je ne savais pas poser mes limites, je ne savais pas m’imposer.

Il y en a qui grossisse quand ça va mal, moi c’est l’inverse. J’ai tendance à perdre du poids.

C’est mon corps qui a dit stop à un moment donné. Le corps et l’esprit car c’est toujours un peu lié. Les burn-out, il y a un jour où tu ne veux plus et tu ne peux plus te lever. Il y a des feux rouges qui s’allument de partout et c’est le point d’arrêt. Tu es obligée de regarder en face que ça ne va plus. Que tu es obligée de prendre des décisions et surtout d’arrêter. On croit toujours qu’on est irremplaçable. C’est ça qui est terrible, tu sens que tu ne vas pas bien, mais tu te dis il faut que j’y aille sans ça comment ils vont faire ? Ils ne vont jamais boucler tous leurs dossiers. Tu ne peux pas leur faire ça ! La terre va s’arrêter de tourner. Tu attends le point de non retour pour réagir, en tout cas la 1ère fois que ça t’arrive. Tu ne sais pas trop ce qui t’arrive.

Je me le suis pris en pleine face. A ce moment là tu subis tout. Tu es comme une tortue qu’on a retourné sur le dos, tu as les pattes à l’air qui s’agitent. Arrêt sur image.

Ça a été un déchirement, en plus je ne voyais pas que le problème ne venait pas de moi. J’étais persuadée que c’était moi qui avait échouée, qui était nulle.

Tu te dis que tu n’en es pas capable, tu as une culpabilité immense de ne pas y arriver. Alors qu’en fait non, merci super tu te casses de cet endroit qui te fait du mal. A ce moment là, tu es persuadé que c’est toi qui est nulle et que tu es inadaptée.

Ce qui a été thérapeutique c’était d’être mon propre maître. Là où je subissais, j’avais plus peur quand je devais obéir à d’autres. Là où mes ailes se sont vraiment déployées, je n’avais plus peur, tu vois quand c’est toi qui décide de tout, tu redeviens maître du jeu et tu retrouves des forces insoupçonnées.

La vie passe son temps à nous déstabiliser, je prône le travail sur soi. Tu marches sur un fil.

J’ai mon kit sos quand ça ne va pas pas bien.

Savoir traverser les émotions négatives, ne pas les rejeter.

A la fin de mon existence, l’idée n’est pas d’avoir écrit le plus de livres.

Le livre repose sur un concept clé de voute.

Mon premier métier c’est la conception rédaction. Ces trouvailles rédactionnelles, c’est moi.

Le 1er roman que j’ai écrit j’avais 17 ans. J’avais mis en logo PLON. Ma maison d’édition aujourd’hui.

Je m’étais lancée dans l’écriture des livres, comme un défi. Je me suis donnée l’autorisation de créer ses livres.

J’ai toujours amené tous les projets, je n’ai jamais travaillé sur commande.

C’était le rêve d’une vie d’être éditée. Je ne croyais pas que c’était possible de réaliser son rêve de vie et devenir écrivaine pour de vrai, que ça soit possible.

Rentrer dans l’édition, pour moi c’était un rêve éveillé. J’avais un rêve enfoui d’écrire des romans, mais j’ai mis quand même un paquet d’années à le faire resurgir ce rêve. J’ai écrit quand même un sacré nombre de livres avant.

Juste avant d’écrire ta deuxième vie, j’ai passé plusieurs mois à écrire un roman.

J’aurai pu baisser les bras, en disant c’est mort. Mais en fait non !

Le chemin me paraissait tellement clair pour réenchanter sa vie que le pitch m’est venu tout de suite.

Ils ont été très surpris, ils s’attendaient à un manuel très romancé alors que c’était l’inverse qui s’est passé.

Personne ne me connaissait, j’étais une auteure complètement inconnue. C’était mon 1er roman. Mais je crois que la force c’est peut-être que le livre ne soit pas sortie en littérature mais au rayon développement personnel. Donc tu avais cet espèce d’ovni au rayon DP. Finalement il était très visible.

Ça a été l’année de tous les chamboulements émotionnels. J’atteignais enfin le rêve de ma vie avec ce succès qui arrivait, et je crois que pour une artiste créative comme ça. Cette reconnaissance qui arrivait enfin, après il faut le dire pas mal d’années un peu à ramer avec une petite entreprise. C’était bien c’était super, mais ça avait un peu de mal à décoller tout de même. Donc c’était une immense joie. Mais ça a tout de même coïncider avec la séparation avec mon compagnon. Donc c’est arrivé en même temps. Le même mois de la sortie de « Ta deuxième vie ». Wahoo. Ca a été un tsunami émotionnel, tantôt extrêmement positif, tantôt à se retrouver toute seule à vivre avec mon gamin – ça a été un peu compliqué il faut le dire.

La vie restant la vie, avec ses règles du jeu. Mais le début d’une très belle aventure, qui a changé ma vie.

Ils ont rarement vu ça dans l’édition. Il y a les best sellers. « Ta deuxième vie » c’est un long seller. C’est au-delà du best. 2,2 millions d’exemplaires à ce jour, mais ça continue à se vendre partout dans le monde entier. Ça n’arrive jamais un truc comme ça. Je n’y croyais pas. J’ai quand même conscience qu’il s’est passé quelque chose d’extraordinaire pour moi. Pourquoi moi ? Et en même temps, j’ai beaucoup beaucoup travaillé. Les moments difficiles, les traverser, se battre, ce n’est pas venu tout seul. Beaucoup de travail avant et toute une vie dédiée à l’art et à la créativité. Ce n’est donc pas un matin, tient je vais écrire un livre.

La réussite pour moi, c’est ce moment où tu te poses, où tu regardes en arrière et que tu vois l’évolution, le chemin parcouru. Pour moi le pire serait la stagnation.

Quand j’avais la main dans la boîte aux lettres au moment d’envoyer mon premier manuscrit à une maison d’édition. Le rêve à porter de main. Pourquoi pas moi ?

La petite Raphaëlle de 6 ans me remercierait de ne pas avoir laissé tomber mes rêves d’enfant. D’avoir continué à y croire même quand c’était vraiment dur. De ne pas avoir laché ! Mon dernier roman parle d’audacité : audace et ténacité, d’aller au bout, car sans persévérance, on peut être à ça… de réaliser ses rêves donc c’est dommage.

Mes renoncements, dans toute vie de famille il y a un petit renoncement de se consacrer aux enfants. Renoncer à une forme de liberté qui aurait pu être plus absolue encore.

La plus grande difficulté c’est la peur liée à la séparation.

Mes plus belles réussites c’est bien évidemment mon fils. Je suis très fière aussi de mon parcours, ça a été compliqué par moment. J’ai connu des moments de doute profond quand j’étais plus jeune, évidemment, que j’ai décrit. Mais vraiment, je n’aurai jamais imaginé en arriver là aujourd’hui. Et donc on peut se le dire aujourd’hui, c’est une belle victoire personnelle. Ma plus grande victoire c’est mon chemin d’autonomie, il a été long. D’être une femme complètement autonome financièrement, affectivement, de m’assumer. Ça ne coulait vraiment pas de source au départ.

La chance on la porte en soi, c’est ce qu’on en fait.

Un conseil c’est vraiment de croire en soi, en sa singularité et de repartir de son adn pour construire son chemin.

Le meilleur conseil qu’on m’ai donné, c’est de m’encourager et de me porter dans mes décisions à chaque carrefour, de ne pas me mettre des bâtons dans les roues et au contraire de m’encourager.

Recommandation de livres : les enfants sont rois de Delphine de Vigan / Barbara Wood : Et l’aube vient après la nuit.

Merci à la vie au sens large d’avoir exhaussé mon rêve le plus fou et de m’avoir mise sur mon chemin.

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