129 podcast – Emilie Hernandez : de danseuse à créatrice star de poupées

Emilie Hernandez

Aujourd’hui je vous présente le parcours d’une véritable passionnée.

Sa première passion dans la vie est la danse, alors qu’elle se destinait à une carrière professionnelle de ballerine, à 15 ans, sa petite voix lui a dit de prendre un autre chemin.
Elle se lance donc des études de lettres et alors qu’elle vit à Taïwan la danse revient dans sa vie, une danse plus alignée avec qui elle est et qui lui permet d’exprimer sa créativité.
Emilie vit alors de sa danse.
La vie lui réserve une surprise et part ainsi s’installer avec son mari et sa fille aux Etats-Unis où elle découvre la couture. Elle s’auto-forme et lance sa marque de vêtements pour enfant qui marche rapidement très bien.
La danse n’est jamais loin et la rattrape à nouveau, jusqu’à ce que le confinement arrive et qu’elle se lance à 100% dans la confection de magnifiques poupées. C’est le début de la magnifique aventure et du succès exceptionnel de Mani Mina.
Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers d’Emilie Hernandez.

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Dans cet épisode de podcast avec Emilie Hernandez, découvrez :

Emilie Hernandez nous partage :
– Comment la danse a impacté une première partie de sa vie ;
– Sa vie à Taïwan, Grenade, Séville et NYC ;
– La création de sa maison de couture pour enfant, en étant à 100% autodidacte.
– Comment les poupées sont arrivées dans sa vie et pourquoi elle a créé l’incroyable aventure de Mani Mina et sa communauté de plus de 100k followers sur Instagram.

Nous avons également parlé :
– D’être aligné et à sa place
– De saisir les opportunités en faisant des renoncements
– De lâcher prise
– De métamorphose
Et évidemment d’écouter sa petite voix et se dire Pourquoi pas moi !

J’ai eu vraiment une voix intérieure très, très forte. J’allais rentrer dans le studio et j’ai une voix qui m’a dit: Non, ce n’est pas pour toi. C’est vraiment très perturbant quand on n’a que 15 ans, parce qu’on n’a pas forcément les outils psychologiques ni la maturité émotionnelle pour comprendre ce qui nous arrive. Mon professeur de danse, qui était quelqu’un qui était très important pour moi, avait placé vraiment tous ses espoirs sur moi et il y avait beaucoup d’attente et moi, j’avais aussi une grande exigence envers moi-même. Donc, j’ai eu beaucoup de mal à gérer ce changement. Mais c’était plus fort que moi. Donc finalement, je n’ai pas fini l’audition, mais j’ai mis énormément de temps à comprendre et même à digérer, parce que ça remettait tout en question. Mais C’est la première fois de ma vie que j’ai eu cette voix intérieure qui a dit: Non, ce n’est pas là où tu vas aller. Non, ce n’est pas pour moi.

Au bout d’un an, la danse est revenue dans ma vie, un peu par hasard. C’est vrai que je cherchais à danser, je voulais danser, mais je n’avais pas encore d’idée très précise. Et puis, j’ai rencontré une compagnie de danse qui s’appelle Taipei Dance Circle. Ensuite, ils m’ont proposé de venir voir leur répétition parce que j’étais super intéressée par leur travail. Un jour, ils m’ont dit: Viens danser avec nous. Je suis allée danser avec eux. Et puis après, ils m’ont dit: Écoute, si tu veux, tu peux faire partie de… On aimerait bien t’avoir dans la compagnie. Donc, la danse m’a retrouvée, on va dire, et je l’ai retrouvée. Ça aussi, ça a tout changé parce qu’au départ, j’étais extrêmement concentrée sur le chinois. Et puis quand j’ai recommencé à danser. C’était de la danse contemporaine et là, j’ai vraiment trouvé… Je pense que ce qui ne me plaisait pas dans le ballet, c’était le manque de possibilité d’être créatrice de sa danse et de créativité dans le monde du ballet.
Quand on fait le répertoire classique, on ne crée pas sa danse, on n’est pas chorégraphe, on n’est pas acteur de sa danse. Et je pense que c’est ça, à l’âge de 15 ans, cette petite voix qui m’a dit: Non, ce n’est pas qui tu es. Et dans la danse contemporaine, je trouvais de la liberté, la possibilité d’exprimer plein de sentiments qui ne sont pas vraiment exprimés dans le ballet. Surtout que là, je me retrouvais dans une compagnie taïwanaise qui était vraiment très particulière. Leur travail est très particulier, c’est très instinctif, c’est vraiment très différent du ballet, c’est à l’opposé.

Je vivais de la danse, ce qui me rendait très fière parce que j’étais assez jeune quand même. Moi, j’avais 21, 22 ans à peu près. Ce n’est pas facile de vivre de la danse contemporaine, mais je me débrouillais bien. Ça se passait bien, puis La dernière année, à Taïwan, j’ai fait un projet qui a vraiment… Pour moi, c’était l’aboutissement, c’est que j’ai travaillé avec des danseurs aveugles.

C’est un choix que j’ai fait très rapidement pour le bien de mon mari et de ma fille, mais je crois que je me suis pas assez posée la question à l’intérieur: est-ce que c’était vraiment ce que mon cœur voulait ? Mais en même temps, j’étais un peu prise par les circonstances parce qu’il fallait que quelqu’un fasse un compromis. Donc, je me suis retrouvée à New York en me disant: Mais attends. C’est bien, mais qu’est-ce que je fais là ? Un petit peu comme ça, les premiers mois, c’était: Oui, quand même, on est aux États-Unis maintenant, donc qu’est-ce qui va se passer maintenant ? C’est comme ça que les choses se sont passées de manière très différentes de ce qui était prévu.

Ça, c’est aussi quelque chose auquel je ne m’attendais pas du tout. C’est-à-dire quand je suis arrivée ici, j’étais jeune maman, ma fille avait deux mois. Et du coup, je dansais, je m’entraînais. Au départ, j’attendais ma carte verte, mais je ne tenais pas en place parce que je suis quelqu’un qui a besoin de créer tout le temps. Comme je ne pouvais pas danser professionnellement, je me suis dit: Je vais essayer de mettre mon énergie créative ailleurs. J’ai commencé la couture que j’avais commencée quand j’étais enceinte. J’ai appris à coudre quand j’étais enceinte.
Par contre, j’avais un truc inconscient, c’est qu’à chaque fois que je voyageais, j’achetais des tonnes de tissus. J’avais la valise tout le temps remplie de tissus, c’est tout ce que j’achetais. Et à chaque fois, on me disait : Mais qu’est-ce que tu fais avec ces tissus ? Tu ne sais pas coudre ! Et à chaque fois, je n’avais pas la réponse. Je ne sais pas. J’adore les tissus.

Oui, parce qu’au départ, c’était pour ma fille. Quand j’ai commencé à en faire pour des magasins, puis ensuite j’ai commencé à en faire plein. Et plus j’en faisais, plus j’avais envie d’en faire, plus j’avais envie de faire de nouveaux designs. Plus j’apprenais. En fait, ça a fait boule de neige et je suis vraiment rentrée dans ce monde-là et je me suis perfectionnée au fur et à mesure des vêtements que je créais. Au départ, c’était très simple et puis, au fur et à mesure, ma technique s’est améliorée. Je suis une couturière autodidacte, donc j’ai tout appris sur YouTube, sur les blogs, sur des livres japonais avec les termes en chinois… Tout ce que je pouvais trouver.

Ça a été quand même un long cheminement parce que j’ai fait des vêtements pour enfants pendant quatre ans. Ensuite, j’avais quelques best sellers, parce que Etsy a commencé en 2007, donc juste au moment où moi, j’ai commencé aussi mon business. Il y avait une sorte de révolution du handmade, du fait main aux États-Unis, où le fait main redevenait très à la mode. Donc, ça a très bien marché.

Et là, ma fille avait quatre ans, elle est allée à l’école. Mon business s’est transféré de… Donc moi, je produisais les vêtements, je les dessinais, j’achetais les tissus, je les créais. C’était moi qui cousais, mais je n’arrivais plus à gérer les commandes. J’avais plus de commandes que je ne pouvais le faire. Ça devenait très stressant. Du coup, j’ai dit: OK, maintenant, je me tourne vers les patrons. Et du coup, j’ai aussi décidé de revenir vers la danse et de me dire: C’est peut-être ma dernière chance d’essayer d’avoir une carrière dans le flamenco.
Je me suis lancée en 2012 et donc j’ai été danseuse de flamenco professionnelle de 2012 à la pandémie. Aujourd’hui, je danse toujours, mais de façon, on va dire, de temps en temps. Alors que de 2012 à 2020, c’est ce que je faisais tout le temps. Pendant huit ans, j’ai été danseuse de flamenco à New York.

Le fait de ne plus danser, évidemment, était une souffrance. C’était très difficile. C’était très difficile de se projeter dans l’avenir aussi parce que je n’arrêtais pas de me dire: Si je danse pas pendant un an, mais comment je vais retrouver mon corps et mon niveau ?
Et qu’est-ce qui va se passer ? Mais en même temps, il y a un autre cheminement qui s’est passé dans ma tête en me disant: Mais est-ce que ce n’est pas justement la chance de gérer et de changer toutes les frustrations et tous les problèmes que j’ai par rapport à ma carrière de danseuse de flamenco ou par rapport au statut de danseuse de flamenco ? Est-ce que ce n’est pas justement le moment de faire une grande décision ? Donc voilà, ça a été un un cadeau…
Un cadeau un peu dur à avaler, mais bon, un cadeau quand même.

Ça a commencé en 2018 où j’ai une cliente, parce que je continue à faire un petit peu de vêtements par-ci, par-là ou de la couture, et une cliente m’a demandé de faire une poupée pour sa fille qui allait avec la robe que je faisais. Et c’est un peu comme… J’ai une petite voix à l’intérieur qui tressautait, qui disait: une poupée, la petite voix d’enfant qui dit: Ouah ! Un truc vraiment ludique, rigolo. Donc, je prends mon tissu, ma laine, je choisis les tissus et j’y vais un petit peu à l’instinct. Je ne savais pas du tout comment faire une poupée. Et finalement, au final, après quelques heures de travail, je me retrouve avec une petite créature et je tombe amoureuse. Je me suis dit: Mais c’est génial.

C’est un truc génial parce qu’il y a la couture, il y a la broderie, il y a plein de savoir-faire qui sont réunis dans une seule création. Et en même temps, c’est un peu de la sculpture, c’est en trois dimensions. Il y a du mouvement. Il faut la mettre en scène, la poupée, quand on la prend en photo. Il faut lui donner une personnalité, un nom. C’est un peu créer une histoire, créer une personne. On peut faire une poupée qui est toute simple, mais on peut faire aussi une poupée qui est extraordinaire, un truc incroyable qui a une histoire, un nom, qui peut être quelque chose qu’on garde pendant des générations. Donc, la poupée, c’est vraiment, je dirais, un peu un médium dont on peut faire quelque chose de vraiment génial. Et je pense que c’est un art qui est un peu mineur, mais qui, j’espère, avec ma petite contribution, changer ça. Par rapport à ce que je fais et ce que je fais sur Instagram.

Et là, je suis dans l’écriture d’un livre et j’espère que je changer la perception de la poupée.

J’ai appris au fil des cette année, en ayant eu des échecs parce que je n’écoutais pas ma petite voix, j’ai appris à l’écouter parce que même si j’ai fait beaucoup de choix assez instinctifs dans ma vie, comme je te l’ai raconté, il y a eu aussi beaucoup de fois où je n’ai pas écouté mon intuition, souvent dû à des pressions extérieures ou pensant que ce n’était pas acceptable, que ce n’était pas ce qu’il fallait que je fasse.

La réussite pour moi, c’est de croire passionnément en quelque chose et de le voir grandir, grandir, grandir et d’impacter les gens.
Pour moi, souvent, quand j’ai une idée comme ça où je suis passionnée par quelque chose, j’ai même besoin physiquement que ça prenne vie d’une manière ou d’une autre.

Si jamais ça marche et que ça prend vie comme certaines choses que j’ai faites dans ma vie qui ont marché par delà mes espérances, voir l’impact ou voir les gens s’approprier cette chose, faire quelque chose avec, créer.

C’est surtout la création. Donner aux gens les outils ou la capacité de créer leur propre, que ce soit leur propre danse, leur propre poupée, leur propre vêtement, Pour moi, c’est ça la réussite. Ça m’a toujours emplie de bonheur et d’un sentiment d’accomplissement. Je pense que c’est pour ça que je suis sur cette Terre. Je pense qu’on a tous quelque chose qui qui nous donne la sensation qu’on s’accomplit à travers quelque chose. C’est pour ça aussi que j’ai écrit un livre, parce que je me dis qu’écrire un livre et changer la perception et donner du bonheur et de la beauté a du sens. Donner du sens.

Quand on fait quelque chose qui nous donne cette joie à l’intérieur, cette trépidation. On a une telle possibilité de travail, on a des idées à foison. C’est ça, cet état de joie et de création. Et je pense que du coup, ça nous amène à toujours trouver des solutions, s’adapter. En tout cas, moi, personnellement, ça m’a toujours donné cette capacité de pouvoir générer un côté financier à côté aussi, parce que j’étais toujours en… Je croyais en ce que je fais, je crois toujours en ce que je fais. Et du coup, ça donne ce tonus, cette force, cette foi, qui fait qu’on va à travers… On peut avoir des échecs et tout ça, mais on peut aussi gagner sa vie parce qu’on va y arriver. On va y arriver de toute façon. Et c’est cette foi qui fait que oui, concrètement aussi, le côté financier finit par suivre au bout d’un moment. Moi, j’y crois fermement.

Je ne dirais pas que c’est une prise de risque, c’est plus un lâcher prise qu’une prise de risque, parce qu’en fait, comme tu le dis, on crée. S’il n’y a pas un environnement qui est réceptif, on le crée, on l’invente. Il faut toujours se rappeler que les grandes marques qui aujourd’hui sont super successful, tous les grands business, au départ, quand ils ont commencé, l’environnement n’existait pas. Ils l’ont créé parce qu’il y avait une passion à la base ou une foi ou quelque chose, vraiment un moteur tellement fort qu’on crée l’environnement et on crée les possibilités. Et les possibilités extérieures arrivent à nous. Après, ça demande du temps, du travail et le lâcher prise. Mais pourquoi pas essayer ?

Je suis passée par ce doute. Et puis après, Pourquoi pas moi ? Oui, j’ai tout ce qu’il faut pour écrire ce livre. Parfois, il ne faut juste pas trop réfléchir. Je pense que tout vient en faisant. Il faut agir, il faut écrire, il faut créer, il faut jardiner, il faut cuisiner, peu importe votre passion. Il faut faire et les choses arrivent. On croit beaucoup à ça aux États-Unis et moi, j’y crois aussi. C’est qu’il faut agir et puis on voit. Oui, ça se passe très bien et souvent, le cerveau nous paralyse.

Ça a commencé un petit peu comme j’ai fait les vêtements de ma fille et puis j’ai adoré. Et puis finalement, j’ai trouvé quelque chose qui me convient encore mieux, que je trouve encore plus épanouissant. Oui, c’est ça. Et ça, je n’aurais pas pu le savoir en rationalisant les choses ou en essayant de me poser 10 000 questions. Je l’ai su parce que j’ai fait. J’ai agi et en mettant cela en mouvement, les réponses sont venues.

Je pense que j’ai toujours eu un mode de vie assez atypique ou des choix assez atypiques. Dans ma vingtaine, même dans ma trentaine, j’avais une partie de moi qui se sentait toujours, on va dire, quelque part en marge ou alors je ne suis pas comme tout le monde. Il y a une souffrance par rapport à ça. J’avais une souffrance et aujourd’hui, ce dont je suis la plus fière, c’est d’avoir un mode de vie unique, des objectifs uniques qui sont très personnels, qui sont forgées par mon expérience et mes choix. Mais je ne sens plus du tout cette sensation de: Je suis différente et je suis triste, cette différence et je me sens rejetée. Je ne sens plus du tout ça. Je me sens forte de mes choix et cette force par rapport à ce qui avant était une faiblesse ou un problème, d’avoir réussi à transformer ça, j’en suis fière.

Je faisais plein de petites choses différentes J’avais des objectifs, mais j’espérais atteindre ces objectifs tout en faisant ça. Il m’a dit: Laisse tomber. Si tu continues à éparpiller ton énergie entre 10 000 choses parce que tu ne veux pas risquer d’en faire une, ça ne va jamais marcher. Du coup, j’ai réussi à comprendre la justesse de son conseil et à avoir cette petite voix à l’intérieur qui m’a dit: Mais oui, en fait, il a raison. Il faut que je me jette dans l’inconnu et que j’investisse dans cette chose à laquelle je crois, y mettre toute ma force et y aller. Voilà, c’est ça. Mettre toute mon énergie et puis on verra. Et juste le fait de faire ça et d’arrêter ce schéma que j’avais. En fait, je faisais plein de petits boulots parce que j’avais cette fierté de maman célibataire, j’offre un cadre de vie.

Donc au final, j’ai réussi à lâcher prise et à me dire: Je fais une chose. Et même si ça ne marche pas et que l’argent ne vient pas, tant pis, je changerai. Mais au moins, lâcher prise et faire une chose, se concentrer sur une chose et y donner toute mon énergie, toute ma foi. Donc, c’est le conseil que je donnerai. Si on peut essayer. Et si ça ne marche pas, ce n’est pas grave. On fait autre chose après, on change.

La zone de confort, c’est quelque chose de très puissant. Ça n’est pas facile de laisser sa zone de confort. Moi qui suis quelqu’un qui ai fait des choix, comme je te le disais, assez atypique et qui me suis lancée, j’ai aussi fait l’expérience de la zone de confort. C’est très humain, mais je crois que quand on reste dans sa zone de confort, on a tendance à s’affaiblir. C’est-à-dire qu’on affaiblit sa volonté, on s’affaiblit… Parce qu’on ne se confronte pas à ce qu’on veut vraiment, on ne se confronte pas au risque et on ne se confronte pas à la possibilité d’autres choses. Donc, on reste dans le connu. Finalement, notre énergie, nos rêves, tout se dilue, tout s’affaiblit. Par contre, on est safe, on est confortable. Effectivement, être confortable, c’est un sentiment qui est très fort chez l’humain. Donc oui, on est tous sensibles à ça, on veut tous être safe et sécurisé dans son confort. Sauf que c’est une zone de mort. C’est une zone qui est non créative. Le seul conseil que je donnerais, c’est d’essayer d’en sortir, ne serait-ce que pour tenter une chose ou si c’est difficile pour une personne, tente quelque chose qui ne soit pas extrêmement risqué, mais on peut y aller à petits pas.

Il y a des gens qui ont besoin de se lancer dans le vide et c’est ce qui leur va, mais on peut aussi faire des petits pas et essayer. Et là, souvent, quand on sort de sa zone de confort, on redécouvre le goût des choses et le goût de la passion et le goût du sens. Et en général, c’est difficile de revenir au confort après. Donc, peu importe sa méthode, il faut y aller, il faut sortir.

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