159 podcast – Marie Chevalier : Démissionner d’un CDI d’auditrice financière avec un projet de bébé et devenir entrepreneuse & Consultante en Gestion du temps et en Organisation

Marie Chevalier

Quel plaisir de recevoir aujourd’hui Marie Chevalier dans le podcast Pourquoi pas moi.
Après une brillante carrière dans l’audit mais où son corps lui parlait très fort, Marie décide qu’elle doit changer. Elle envisage au début un léger changement de cap, mais suite au bilan de compétences et de besoin de Pourquoi pas moi, elle ose s’aligner et devenir experte en organisation du temps.
Elle s’est lancée il y a 2 ans et demi et vit de son activité aujourd’hui.
Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Marie Chevalier.

Pour écouter l’épisode de podcast avec Marie Chevalier sur SPOTIFY DEEZER APPLE PODCASTS YOUTUBE et ici ☟

Dans cet épisode :

Dans ce podcast, Marie Chevalier nous partage :

  • Son déclic pour quitter l’audit et, grâce au bilan de compétences & de besoin, s’aligner avec un projet qui a du sens pour elle.
  • Les signaux de son corps et les outils concrets qui l’ont aidée.
  • Sa façon d’apprivoiser la peur, de définir la réussite et d’assumer des choix financiers plus conscients.

Nous avons également parlé de :

  • Syndrome de l’imposteur.
  • Argent & équilibre : accepter de gagner moins pour vivre mieux, revoir ses priorités.
  • Démissionner, créer son entreprise en souhaitant devenir maman.

Marie Chevalier parle dans le podcast du choix de ses études et de sa 1ère carrière

C’est un peu étrange : même quand je demande à ma maman ce que je voulais faire plus tard, elle ne se souvient pas vraiment de quelque chose en particulier.
Je voulais juste grandir.
J’aimais beaucoup lire, faire des activités manuelles, ce genre de choses…
Mais je n’avais pas de grands rêves.

C’est à partir du moment où j’ai fait le stage de quatrième… ou de troisième, je ne sais plus exactement. Troisième, oui.
Je l’ai fait dans une crèche, en tant qu’assistante maternelle.
À partir de ce moment-là, je voulais devenir assistante maternelle dans une crèche.
J’imaginais une carrière très courte : à 20 ans, je travaillais déjà, j’avais un métier, une petite maison, une famille.
Bref, ce n’est pas du tout ce qui s’est passé.

C’est au moment de la terminale, quand on fait ses choix post-bac, que, quelques semaines avant de faire nos choix, j’ai eu une discussion avec mon père. Il m’a dit : « Honnêtement, je ne te vois pas exactement dans ce métier-là. Et quand je regarde ce que tu fais à l’école, comment tu es au quotidien, je te verrais plus dans la partie gestion d’une entreprise.

C’était un peu inhabituel pour moi. Je ne connaissais pas vraiment ce secteur-là, parce que, quand on est à l’école, on ne connaît pas.
Je me suis donc renseignée, et j’ai trouvé ça super intéressant. Je me suis inscrite presque sur un coup de tête, puisque c’était à la fin de l’année de terminale, sur des parcours dans la gestion.
C’était à la fac de gestion : j’avais fait une prépa et une faculté de finance. J’ai finalement terminé en classe préparatoire pour intégrer une école de commerce.

Ça a complètement changé le plan, parce qu’être dans ta maison à 20 ans et partir sur un parcours de cinq ans, ce n’est pas du tout la même logique.

Non, mais ce qui est bizarre, c’est qu’à ce moment-là, je ne me suis pas rendu compte que c’étaient deux choix de vie complètement opposés.
Je suis vraiment partie un peu tête baissée là-dedans, en me disant : je vais construire mon…
Je ne me suis pas vraiment posé de questions.
Je me suis dit : je vais faire deux ans d’études, ensuite rentrer en école, et je suivrai naturellement.
C’était vraiment naturel, presque automatique, tout ce cheminement-là.

À l’époque, j’ai vraiment rencontré de grosses difficultés, alors que j’étais dans une école assez réputée dans la région.
Mais il y avait très peu de postes.

Et pareil, en sortant d’école, j’ai réessayé de trouver un emploi, mais je n’ai pas trouvé, en contrôle de gestion, un poste qui soit suffisamment intéressant pour moi, dans le bon secteur, et surtout qui me permette de rembourser mon prêt étudiant, ce qui était quand même assez compliqué.

Et en août, j’ai eu un appel pour rentrer chez EY via une connaissance. Et donc c’est là où j’ai eu mon CDI, mais c’était vraiment en tout dernière minute et je commençais à désespérer de trouver quelque chose. Donc, c’est vraiment parce que la porte était ouverte et et je suis rentrée sans vraiment trop vouloir y aller.

Il est arrivé au moment où je suis partie, où là, j’avais plus de responsabilités. C’est plus à ce moment-là que j’ai senti un syndrome de l’imposteur en me disant: Je me sens pas capable à la fin de faire ce qu’on me demande. Alors que oui, puisque j’avais toute la formation, mais ce syndrome-là est arrivé beaucoup plus tard.

Le jour de ma rentrée dans cette entreprise, quand je suis entrée dans les locaux, il y avait les staffs dans des open spaces pour les juniors, les chefs de mission et les seniors.
Les managers, eux, étaient dans un petit bureau à quatre.

Et quand je suis entrée, je me suis dit : J’irai au moins jusqu’au moment où j’aurai, moi aussi, mon petit bureau.
C’était à peu près au bout de cinq ans.

Je me projetais donc sur cinq ans, mais en me disant : Je vais quand même y aller année par année, puisque chaque année, on passe d’un grade à l’autre, donc on change de poste.

Je m’étais dit : Idéalement, je reste cinq ans.
En plus, c’était aussi la durée de mon prêt étudiant — on en revient toujours à ce sujet-là.
Et je voulais avoir ce fameux bureau.

Je m’étais dit : Cinq ans, c’est pas mal.
La plupart des personnes restaient deux ou trois ans, donc moi, je me voyais un peu plus longtemps, pour avoir encore plus de choses à apprendre.

Et c’est ce que j’ai réussi à faire, en tout cas.

Les signes qui ont montrés à Marie Chevalier qu’elle n’était pas à sa place

Et à quel moment ton corps a commencé à te parler ?
Ce qui est étrange, c’est que dès la première année, dès le début, mon corps a commencé à réagir.
Ce qui était génial, c’est qu’on voyait plein de clients, plein de choses différentes.
Mais c’était aussi ce qui était un peu compliqué, parce que toutes les semaines — surtout la première année — on partait avec une nouvelle équipe et chez un nouveau client.

Et en plus, à l’époque, c’était avant le COVID, donc on allait sur place toute la semaine.
Quand j’étais en déplacement, je dormais dans une nouvelle ville, ailleurs, pas chez moi.

C’était vraiment ce côté-là : toutes les semaines, une découverte complète, un nouveau cadre, dès la première année.

La deuxième année, au contraire, ça allait mieux, parce que je savais où j’allais : je retrouvais les mêmes clients, les mêmes équipes.
Mais la première année, c’était stressant, et donc, dès la première année, j’avais déjà des difficultés de sommeil.

Mais tu avais conscience que ce n’était pas normal ?
Je m’en rendais compte, mais je me disais : Ça va passer. Ça va passer.
Et effectivement, ça passait, parce que l’audit, c’est très cyclique.

Il y a des périodes où c’est très intense — janvier, février, mars — donc je savais que c’était « normal ».
Mais après, sur mai, juin, ça allait mieux. Juillet, ça dépendait des années.

Il y avait toujours ce côté : ça va passer.
Et effectivement, ça passait, et après, ça allait mieux.

Et puis, avec le retour des beaux jours, les vacances qui approchent, on se sentait un peu mieux.
Donc même si je savais que ce n’était pas normal, je me disais que c’était « normal » pour cette période-là.

À quel moment tu t’es dit : Je n’en peux plus ?
Ça a été vraiment long avant que je m’en rende compte.
Au début, surtout pendant les premières années, je tenais, mais ensuite, j’ai eu un véritable électrochoc où je me suis dit : Là, ce n’est plus possible.

Ca faisait déjà quatre ou cinq ans que j’étais là-bas.
Je voyais trois options :
soit je partais en arrêt maladie, parce que vraiment, ce n’était plus tenable,
soit je démissionnais — même si j’aimais bien ce que je faisais —,
soit je trouvais une solution.

Et c’est à ce moment-là que je me suis intéressée à tout ce qui touche à l’organisation et à la gestion du temps.
J’ai mis en place beaucoup de choses de mon côté pour alléger la charge.
Et après avoir mis tout cela en place, j’ai commencé à mieux dormir.

Marie Chevalier et le bilan de compétences et de besoin

Quand tu as pris contact avec Pourquoi pas moi pour faire le bilan de compétences — qui s’appelle maintenant le bilan de compétences et de besoins —, c’était en 2022.
À cette époque-là, ton envie profonde, c’était de te reconvertir, mais tu ne savais pas encore vraiment dans quoi. Tu avais quelques idées ?

Ce qui m’a vraiment plu à l’époque, c’est que je me suis dit : J’ai fait tout ce parcours un peu automatiquement. J’ai évolué dans des environnements très normés.
En école de commerce, on est dans un petit microcosme où on apprend un peu à parler et à penser tous de la même manière.
Et pareil dans ce métier-là : on s’habille tous pareil (même si ça a un peu changé), on est globalement dans la même catégorie socioprofessionnelle…
On se ressemble beaucoup.
C’est ce qui crée des liens, des amitiés, et c’est génial.

Mais en sortant de là, je me suis dit : Si jamais j’ai envie de partir, je ne sais plus vraiment qui je suis, moi, personnellement.
Donc ce n’était pas seulement une question de métier ou de poste : je ne voulais pas juste faire un questionnaire pour savoir où j’étais bonne ou moins bonne.
Je voulais surtout comprendre qui je suis profondément, pour savoir vers quoi aller.

Quand j’ai commencé, je me disais que j’allais probablement rester dans le secteur de la finance.
J’envisageais des postes comme celui que j’occupais à l’époque — contrôle de gestion, ou encore directrice financière dans une petite structure —, des choses assez naturelles quand on vient de ce milieu-là.

Quand tu commences le programme, tu es un peu perdue sur qui tu es, tu as besoin de faire le tri ? Comment ça se passe, le parcours, pour toi ?
Ce qui est marrant, c’est que, quand j’ai commencé, j’ai voulu aller très, très vite.
Je crois que je l’ai terminé en un mois ou un mois et demi, alors qu’en général, il est recommandé de le faire sur trois mois.
En fait, ça m’a tout de suite passionnée de me reposer des questions sur moi, sur ce que je veux.
Je prenais tous mes samedis matins à fond pour le faire.
C’était vraiment pas à pas, mais ça m’a fait énormément de bien de me reposer les bonnes questions :
celles qu’on ne se pose plus depuis longtemps — ce que j’aime, là où je suis douée — en mettant complètement de côté ce métier qui avait occupé tout mon temps et tout mon esprit pendant des années.
Ça m’a permis de revoir les choses différemment, avec des exercices totalement nouveaux, très différents de ce que j’avais l’habitude de faire.
Moi, ça m’a passionnée.
J’ai adoré ce moment un peu rien que pour moi.
J’en garde de très bons souvenirs.

Très chouette. Et à quel moment, du coup, tu t’es dit : En fait, je n’ai pas envie de refaire ce saut de cases, j’ai envie d’ouvrir quelque chose de plus grand ?
Et tu as entrevu cette reconversion
?

Je ne me souviens pas d’un moment particulier.
Je crois que ça s’est fait un peu naturellement, une fois que j’ai fait — je ne me souviens plus du nom de l’exercice — celui où il y a là où on est doué et là où il y a un besoin
Oui, l’Ikigai, à la fin.
Et c’est là que tout s’est aligné.
Je me suis dit : Oui, c’est ça que j’ai envie de faire.
Si je m’écoute profondément, sans penser à ce qu’on attend de moi, à ce qui est logique ou attendu,
et que je me laisse vraiment toutes les possibilités,
c’est là-dessus que j’ai envie d’aller.
Parce que, pour le coup, ça avait du sens pour toi : tu avais déjà expérimenté et tu l’avais bien fait.
Oui, exactement. Et puis, il y avait aussi ce côté transmission.
Je ne me voyais plus dans un métier trop technique,
mais transmettre, accompagner les gens pour qu’ils aillent vers ces métiers-là,
ça, tout de suite, ça m’a beaucoup plu.

La nouvelle vie de Marie Chevalier

Donc le projet qui s’est dessiné, c’était quoi ?
C’était de faire du conseil en organisation et en gestion du temps, spécifiquement pour les talents dans les entreprises ou les managers.
Donc, c’est un peu ce que j’ai commencé à construire dès 2023.

Et quand tu as ce projet-là qui se crée, est-ce que tu as encore des peurs ?

Oui, plein. Ça, c’est normal. Oui, plein.
Déjà, au début, même si j’avais fait ce bilan de compétences, dans la réalité, une fois qu’on se retrouve toute seule devant son ordinateur, sans client, sans projet concret, forcément, ça demande beaucoup.

Et ça faisait peur de passer d’un environnement où il y avait beaucoup de monde — une très grosse entreprise, avec des process, des choses très cadrées, beaucoup d’horaires de travail — à tout d’un coup se retrouver toute seule chez soi, face à son ordinateur, avec juste ses bonnes idées.
Donc forcément, il y a eu des peurs. Il y en avait plein, au début.

Et comment tu as fait pour les affronter ?

Ça a pris un peu de temps.
Je me suis laissé du temps aussi pour atterrir, pour me rendre compte que c’était une nouvelle étape de ma vie.
Et ensuite, j’ai avancé petit à petit : commencer à poster un peu sur les réseaux, à construire mon entreprise, à essayer de proposer des choses, à échanger avec des personnes, à commencer à identifier où étaient vraiment les besoins.

Parce qu’au début, je ne savais pas exactement sur quelle cible partir, donc j’ai réfléchi à tout ça.
Et ça, ça m’a beaucoup aidée.

En relisant tes notes et aussi tes enquêtes de satisfaction, tu disais que l’APEC t’avait fait passer un test, justement au moment de ton inscription au chômage, et que ça avait confirmé tout le programme.
C’est quelque chose que je dis souvent : moi, j’adore les tests de personnalité, je trouve ça hyper intéressant… Dès qu’il y en a un, je le fais !
Mais pour moi, ce qui est essentiel, c’est que le résultat soit le fruit d’un vrai travail d’introspection, et qu’on fasse ensuite les tests pour confirmer — mais pas l’inverse.
Parce que si le test t’avait dit ça dès le départ, est-ce que tu y serais allée sans avoir fait tout le travail d’introspection ?

Je ne pense pas.
Mais je me souviens très bien de ce moment : j’ai fait tout le questionnaire, qui était hyper long, et à la fin, je suis tombée exactement sur ce que je venais de découvrir avec le bilan de compétences.
J’ai trouvé ça magique.

Je ne suis pas sûre que, dans l’autre sens, ça aurait fonctionné.
C’est parce que j’avais déjà fait tout ce chemin, que je m’étais posé toutes ces questions, que le résultat me paraissait évident.

Mais si j’avais fait le test avant, sans ce travail d’introspection, je ne suis pas sûre que je m’y serais reconnue.
Je ne pense pas que je me serais dit : Oui, j’y vais, je lance ma boîte là-dessus.
Ça, franchement, ça m’étonnerait.

Quand j’ai eu des moments, parce que l’entrepreneuriat, c’est des hauts et des bas, quand je doute un peu, je repars sur ce que j’avais écrit dans le bilan de compétences en me disant :
Mais oui, mais c’est pour ça que c’est bon, qu’il faut y aller, Il faut avancer.

Parce qu’à la fin, il y a le mode d’emploi. Je me suis dit : on n’a pas été livré avec un mode d’emploi — même si ça se fait de moins en moins !
Je me suis demandé : comment on fait pour capitaliser là-dessus ?
Parce que, que ce soit dans l’entrepreneuriat, le salariat ou la vie en général, on a tous des hauts et des bas — ça fait partie de la vie.
Et justement, se reconnecter à ça, c’est précieux. Parce que je savais qu’il y avait des moments où je perdais confiance, et je me disais : “Mais si, en fait, tu peux t’appuyer là-dessus”, et ça change tout.

Oui, c’est vraiment le fait d’avoir pris le temps de me poser toutes ces questions-là.
C’est encore plus fort aujourd’hui, parce que maintenant, je sais pourquoi je fais ce métier-là.

Et d’ailleurs, c’est ce que je remarque quand j’en parle à des personnes dans des réseaux ou ailleurs : tout mon projet vient vraiment de moi, il fait complètement sens.
On me le dit souvent : c’est très clair pourquoi je fais ce que je fais.

Et forcément, tout est basé sur ce que j’ai vécu.

C’est hyper incarné.

Oui, complètement.

C’est aussi grâce au chômage, en France, qu’on peut se permettre pendant deux ans de prendre des risques pour monter une boîte qui fonctionne.

Je me suis dit : En deux ans, j’aurai le temps de voir. Si au bout de deux ans, mon entreprise n’est pas viable, c’est que l’idée n’était pas la bonne — ou alors que je ne suis pas la bonne personne pour la porter.

Je me suis donc accordé ce temps pour me dire : J’ai envie d’avoir un enfant, et j’ai envie d’être vraiment là pour lui.

Et tout s’est aligné : ça donnait encore plus de sens à mon projet.
Je me disais aussi : J’ai envie de développer cette activité pour avoir plus de temps, et notamment pour pouvoir être plus présente avec lui.

Tu en vis au même niveau que ta vie d’avant ?

Pas encore.

Mais c’est OK pour toi ?

C’est OK pour moi.
Déjà, je travaille moins — en fait, je ne travaille pas le vendredi.
Donc je me dis que c’est assez logique de gagner un peu moins.

Mais ça ne me gêne pas du tout, parce que je passe plus de temps avec mon fils, ou toute seule quand il est gardé.
Et puis, j’avais un salaire très confortable avant.
Ce n’est pas que ça me gênait de gagner autant, mais en tout cas, je n’en avais pas besoin à ce point-là.

Donc le fait de gagner moins aujourd’hui, même en changeant complètement de métier, ça ne me dérange pas du tout.

Comme j’ai réduit mon niveau de salaire pendant deux ans, forcément, j’ai dû faire des choix et faire plus attention à beaucoup de choses.
Ça m’a aussi permis de me reconnecter à ce qui est vraiment prioritaire pour moi, et de remettre l’argent à sa juste place : qu’est-ce que c’est, et à quoi il sert vraiment.

Aujourd’hui, mon objectif, c’est de continuer à en gagner davantage, mais de manière beaucoup plus consciente.

Et puis, j’ai aussi la chance d’avoir un compagnon sur qui je peux compter.
Je sais que si un jour j’ai un gros souci, on est deux — et évidemment, ça rassure.

Qu’est-ce que tu penses que la petite Marie de 6 ans dirait si elle te voyait aujourd’hui ?

Elle serait impressionnée.
Parce que la petite Marie qui avait peur d’aller au tableau pour faire une petite dictée,
aujourd’hui, elle se retrouve face à des étudiants, à des professionnels,
devant 50 ou 60 personnes…

Et elle me dirait : « Dis donc, il y a eu du chemin ! »

À quel moment dans ta vie tu t’es dit : “Pourquoi pas moi” ?

Quand la trentaine a approché.
Même si je m’en suis rendu compte après, c’est vraiment à ce moment-là que j’ai perçu qu’un autre chemin était possible —
un chemin beaucoup plus aligné, plus serein, et qui correspond vraiment à qui je suis profondément.
Pas forcément à ce qu’on attend de moi, que ce soit professionnellement ou familialement.

C’est quoi pour toi, la réussite ?

La réussite, c’est bien dormir,
passer du temps en famille,
et réussir à partir trois semaines par an en vacances dans un pays qui me fait rêver.

Ça veut dire quoi pour toi, être alignée ?

C’est, comme hier — ma rentrée, en plein mois d’août —, être contente de reprendre le travail à fond,
d’avoir plein d’idées en tête, envie de créer, de faire plein de choses.

De quoi tu es la plus fière aujourd’hui ?

D’avoir osé,
de m’être lancée,
et qu’en plus… ça fonctionne.

Tout à l’heure, tu me disais qu’au début du bilan de compétences et de besoins, tu t’étais dit : “Si un jour je passe dans le podcast, c’est que ça a marché.”

Oui, à la fin de ce bilan de compétences, je m’étais dit :
Si un jour je passe dans ce podcast, ce serait génial, parce que ça voudrait dire que tout le cheminement que j’ai fait s’est concrétisé.

Donc oui, je serais hyper fière d’y participer.
Et aujourd’hui, on y est — on est là ensemble —
et je suis vraiment très contente et très fière du chemin parcouru.

J’ai bien envie de te dire merci parce que je suis tombée un peu par hasard sur ton bien de compétences il y a déjà plus de deux ans. Et vraiment, il a changé ma vie. Et il m’a permis de progresser à la fois d’un côté professionnel où je suis allée sur une piste où je ne serais jamais allée toute seule dans mon coin et même au niveau personnel, de m’épanouir et d’être heureuse aujourd’hui.

Le livre que Marie recommande,
qui permet de repartir sur ses priorités et de se concentrer sur une seule chose.

Suivre Marie Chevalier après l’écoute du podcast

Son compte Linkedin : https://www.linkedin.com/in/mariechevalier1/
Son site web : https://www.simplymoon.fr/

 

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