160 podcast – Christian Junod : de banquier à expert référence du rapport à l’argent

christian junod

Quel plaisir d’accueillir aujourd’hui Christian Junod sur le podcast Pourquoi pas moi.
Figure emblématique du développement personnel, il est reconnu comme l’un des plus grands experts de la relation à l’argent.

Dans cet épisode, tu vas découvrir ce que ton rapport à l’argent révèle de toi et, surtout, comprendre que rien n’est jamais figé.

Après une brillante carrière dans la banque, Christian est depuis plus de 15 ans coach, auteur et conférencier.
Je ne t’en dis pas plus… je te souhaite la bienvenue dans l’univers de Christian Junod.

Pour écouter l’épisode de podcast avec Christian Junod sur SPOTIFY DEEZER APPLE PODCASTS YOUTUBE et ici ☟

Dans cet épisode :

Dans ce podcast, Christian Junod nous partage :

  • Et si ton rapport à l’argent était un miroir de ta relation à toi-même ?
    Christian Junod t’aide à comprendre comment tes croyances autour de l’argent — méritocratie, peur du manque, loyauté familiale — façonnent ta vie (et comment t’en libérer).
  • 💫 Découvre pourquoi même les personnes aisées ont peur de manquer.
    Christian explique comment cette peur, souvent héritée ou affective, influence nos choix et comment retrouver la sécurité à l’intérieur plutôt qu’à l’extérieur.
  • 🌿 Réconcilie-toi avec l’abondance.
    Apprends à rouvrir le canal du “recevoir”, à accueillir toutes tes parts (même celles que tu juges), et à remettre la joie et la fluidité au cœur de ta réussite.

Nous avons également parlé de :

  • De comment il a quitté la banque pour devenir la référence francophone du rapport à l’argent
  • De son enfance où il n’avait pas confiance en lui et la difficulté à trouver sa place.

Christian Junod parle dans le podcast

J’avais beaucoup de peine à trouver ma place, ce qui a amené quand même pas mal de manque d’estime de moi, de difficulté à me donner de la valeur.

La croyance la plus fréquente, c’est : il faut travailler dur, beaucoup, longtemps, voire souffrir, gagner de l’argent. Ça, c’est le truc le plus ancré, très, très fort dans la de la société. Ce qui fait que ça devient même compliqué pour les personnes qui font un métier qu’ils aiment, un métier de cœur, qui est souvent un deuxième ou un troisième métier, de s’autoriser à gagner de l’argent parce que j’ai l’impression que ce n’est pas assez pénible. C’est comme si l’argent se méritait quand de la pénibilité en touche un salaire. À un moment donné, il y a cette histoire de lourdeur. Donc ça, c’est vraiment la croyance numéro une.

Après, je dirais qu’il y a quand même beaucoup, plus des croyances personnelles qui est quelque chose de: Je ne mérite pas, pourquoi moi ? Pourquoi je devrais avoir du succès ? Pourquoi je devrais avoir du succès financier ? Pourquoi j’aurais moins de la réussite plutôt que les autres ? Une sorte de dénigrement, de dévalorisation que j’ai bien connu à une époque. Et si tu veux, il y a quand même cette difficulté à imaginer le meilleur.

Parce que dans un premier temps, c’est une non-autorisation à réussir. Et après, quand on va creuser un peu et qu’on va dire: Et si tu avais la grande réussite, c’est quoi le pire qui pourrait arriver ? Et là, commence à sortir les choses.

Comment tu aides les personnes à dépasser ces peurs ?

Il y a plusieurs choses. Soit, parfois, c’est un problème de loyauté familiale, c’est-à-dire que dans ma famille, personne n’a réussi ou on ne s’autorise pas à avoir grand. Donc, comment on peut s’autoriser à être déloyal à cette croyance, la croyance qu’on ne mérite pas, qu’on n’a pas droit ou la croyance au fait de ne pas avoir essayé ? On peut être déloyal à des événements, au fait d’attirer les situations. On n’est jamais déloyal à des personnes, mais à des croyances, à des fonctionnements, à des événements qu’on attire, etc. Donc là, c’est pour vraiment s’autoriser à un nouveau chemin. Toi, de moi, de ma famille, tous ceux qui sont mis à leur compte, du côté paternel, tous se fait faillite. Donc moi, très clairement, j’avais bien envie de me mettre à mon compte, mais pas de faire faillite, c’est très clair. Donc, j’ai eu à être déloyal au fait de ne pas pérenniser un projet et d’avoir de la réussite sans avoir un payer le prix, quelque sorte. Donc, ça, simplement, c’est une première chose, se libérer quand on voit que Il y a des fonctionnements familiaux qui ne vont pas dans ce sens-là. Et après, si tu veux, s’il y a vraiment souvent les peurs qui vont aller derrière, on va aller vraiment au cœur des peurs pour voir comment s’en libérer.
Moi, je travaille beaucoup sur les ombres et les polarités. Et si tu veux, souvent, je dis qu’elle aime pire qu’on pourrait penser et dire de toi. Et je vais accueillir cette partie-là. Là, je suis légitime, je suis un imposteur. Ok, on va aller toucher, on va aller accueillir l’imposteur en soi pour que ça ne soit plus une peur, parce que c’est juste une part de nous parmi d’autres. Et dès le moment où on lui laisse une place, on cesse d’avoir peur parce qu’on sait que c’est une part de nous parmi tellement d’autres que je suis OK. Mais tant que je rejette cette part et je ne veux pas qu’on puisse voir ça de moi, ça me prisonne, me coince et ça m’empêche d’aller là où j’ai envie d’aller.

L’unité, c’est accueillir toutes les parts de soi. Ce n’est pas juste accueillir Celles parce qu’on les considère comme belles et pas celles qu’on considère comme belles et puis pas celles qu’on considère comme pas belles.

Déjà, la peur de manquer est de Très, très loin la problématique numéro une dès que ça dit d’argent. Donc ça, c’est vraiment la peur numéro 1. La numéro 1 dans mes ateliers, ça touche 80% des personnes et y compris dans mon métier de banquier, j’ai vu des millionnaires et multimillionnaires avoir peur de manquer. Donc, à mon avis, on peut même être milliardaire, avoir peur de manquer. Donc, ça n’a absolument rien à voir avec le niveau d’argent qu’on a. C’est vraiment n’importe qui peut être touché par cette peur-là. Donc ça, c’est vraiment, je pense, la peur numéro une de très loin. Après, la peur d’avoir, c’est un peu comme la peur du succès, si tu veux. C’est-à-dire qu’en fait, c’est important de voir que inconsciemment, pour beaucoup de personnes, si tout à coup, je me mets à avoir de l’argent, je me mets à gagner un euro million, mais pas forcément des millions, mais quelques dizaines de mille ou des centaines de mille, je ne sais quoi, potentiellement, je vais avoir de nouveaux problèmes que je n’avais pas avant et de nouvelles peurs que je n’avais pas avant. La peur de mal faire, la peur de mal placer, la peur de se faire rouler, la peur qu’on s’intéresse à moi pour mon argent, etc.
Tu peux faire une liste longue qui fait qu’à un moment donné, si tu veux… Et c’est la même chose qui est en offre du succès, c’est que tant que je ne suis pas prêt à aussi accueillir, je dirais, les différentes facettes qui sont peut-être moins drôles, plus j’ai du succès, plus je suis visible, potentiellement, je suis critiqué. Si je ne suis pas prêt à accepter ça, je vais me retenir. Donc, si je ne suis pas prêt à accepter que oui, si j’ai de l’argent, c’est une responsabilité, il va falloir s’en occuper, ou en tout cas trouver des personnes qui s’en occupent et mettre de l’énergie là-dessus, à un moment donné, on va à moins garder l’argent à distance, en tout cas à un certain niveau.

Et la peur du manque, à ton avis, c’est quoi ? Pourquoi on a autant la peur du manque ? Est-ce que c’est lié à notre société ?
Il y a différentes raisons. Déjà, d’une part, il y a eu quand même des périodes, je pense que c’est particulièrement la Deuxième Guerre mondiale où il y a eu vraiment du manque et que parfois, ces peurs se transmettent de générations en générations.
C’est transgénérationnel ?

Voilà, absolument. C’est comme si, même si les circonstances sont plus du tout les mêmes, on agit parfois comme si c’était toujours le cas. Et au fond, si tu veux, la peur du manque, qui est souvent liée avec le manque d’argent, mais pas que, elle est souvent due à un manque qu’on a vécu durant l’enfance. Et souvent, c’est un manque affectif, un manque de présence, un manque de mots positifs, de choses comme ça qui fait qu’on a l’impression qu’on n’était pas assez, tu vois ? On n’était pas assez pour. Et quand on n’est pas assez, ça veut dire qu’il manque quelque chose. Et si tu veux, ce manque, d’un premier temps, il va être de soi à soi. On est très fort. Moi qui ai eu très peur de me manquer pendant longtemps. Le je ne suis pas assez quelque chose. La liste, en général, on n’a pas de problème à la mettre en place. Donc, si tu veux, et ça va se manifester de plein de manières. Mais après, si tu veux, on va chercher parfois à travers l’argent à vouloir compenser ce manque. Mais ça ne marche pas, encore une fois, puisque le manque, il est à l’intérieur, l’argent, à l’extérieur.
Ce sont deux choses différentes. C’est comme dans un couple, si moi-même je suis mal dans mes baskets, l’autre ne va pas pouvoir faire quoi que ce soit pour que je sois bien dans mes baskets. C’est à moi de m’occuper de ça. Il peut faire ce qu’il veut, mais il n’a pas de solution miracle pour moi.

C’est vraiment le grand piège dont je suis tombé complètement dedans, c’est de vouloir courir après l’argent en cherchant à courir après cette sécurité qui est en lien avec la peur de manquer. Et au fond, comme ça ne marchait pas, j’en accumulais toujours plus, jusqu’à ce que grâce à Peter Cuny, que j’ai rencontré et qui a fait des années de recherche sur la relation à l’argent, j’ai compris que mon problème, c’est que je cherchais la sécurité à travers l’argent pour compenser mon insécurité intérieure et que le problème, ce n’était pas l’argent. Je ne moquais pas d’argent. Le problème, c’était mon insécurité et que c’était à ça que j’avais à m’occuper. C’est là que le travail a commencé à changer et à être plus efficace.

L’argent, ce n’est pas spécialement énergie. Par contre, ça fonctionne comme une énergie dans le sens de circulation. C’est-à-dire que si tu veux, pour que l’énergie circule, il faut qu’il y ait un endroit qui pourrait être un capteur ou n’importe, il y a la notion de réception que la notion de distribution. Et si tu veux, chez l’être humain, c’est la même chose. Il y a la notion de : est-ce que je suis capable de recevoir ? Tout le monde dit : mon tuyau, mon canal du recevoir, est-ce qu’il est ouvert ? Et pour beaucoup d’êtres humains, non, il n’est pas ouvert, il est très rebouché. Et puis, le tuyau d’aller vers l’extérieur. Il y a vraiment ça vient vers moi et ça ressort. Et si tu veux, les deux tuyaux doivent être débouchés pour que ça circule. Autrement soit, ça ne vient pas à moi parce que quelque part, je n’ai pas ouvert le canal et ce n’est pas que ça pourrait venir à moi, mais inconsciemment, je ne fais pas ce qu’il faut.
Et pour certains, effectivement, ils ont une grande capacité à donner, beaucoup de clients que j’ai ont beaucoup de capacité à donner, parfois même plus que ce qu’ils ont, mais beaucoup de difficulté à recevoir. Il peut y avoir d’autres et parfois avec la peur, ça peut être ça aussi.
Je vais recevoir, mais je ne vais pas donner parce que je vais garder, je vais stocker comme si je stocke l’énergie pour dire: On ne sait jamais, il pourrait manquer un jour. Donc là, ça parle effectivement d’un manque de confiance en la vie. Il doit y avoir ces deux choses-là qui sont présentes pour que ça circule réellement. Je pense que c’est bien un des problèmes de notre société, c’est que ça ne circule pas si bien.

Comment on peut prendre conscience qu’il y a un des deux capteurs, ou les deux d’ailleurs peut-être, qui sont bloqués ?

Je crois que c’est déjà dans l’observation. Dans l’observation, on dit: Est-ce que j’ai de la facilité à recevoir ? La facilité à recevoir, c’est autant des compliments. C’est autant parce que c’est souvent là que ça commence. Quand on dit: Merci beaucoup pour ce que tu as fait, et on peut dire: Ce n’est rien. Ce n’est pas de tes très belle manière. C’est normal. Je dis: Non, si c’était normal, je ne te dirais pas. Merci, pour moi, ça a de la valeur. Donc, on a déjà une manière de dénigrer des choses positives qui nous sont dites. Donc, ça part déjà de nos difficultés à recevoir. Et aussi, des fois, même si on veut te donner un cadeau, on veut te donner de l’argent, non, non, non, mais non, non, mais je ne veux rien. Donc, c’est juste de voir déjà dans l’observation. Et je crois vraiment que ça commence par de l’observation, c’est vraiment de voir dans les différents moments: est-ce que je suis capable de me faire plaisir à moi ? Il y a plein de gens qui me disent: Oui, je la fasse faire faire des cadeaux aux autres, mais pas à moi. Ça parle aussi de nous, tout ça.

Il y a beaucoup de personnes, quand ils choisissent leur métier jeune ou même dans le cas de reconversion, d’évolution dans la vie, leur guide, c’est gagner l’argent ? Qu’est-ce que tu as envie de dire à ces personnes-là ?

Je dirais qu’il y a vraiment de tout, je vois. Il y a vraiment ceux qui choisissent des métiers parce qu’ils veulent gagner de l’argent. Donc, quand ils veulent gagner de l’argent, c’est toujours intéressant, mais ça cache autre chose. Ce n’est pas de l’argent qu’on veut, c’est qu’est-ce que représente l’argent pour moi ? Qu’est-ce que ça représente quand je vois aujourd’hui des jeunes qui disent: Je veux être rentier à 35 ans, moi, ça me choque terriblement. Ça me choque terriblement en me disant: Ils ont une fausse idée de la notion… Je vais de la peine à utiliser le mot travail, je ne suis pas d’activité professionnelle, parce qu’au fond, quand on fait quelque chose qu’on aime, c’est juste le pied total qu’on n’a pas envie d’arrêter. Moi, officiellement, je suis à la retraite, mais je n’ai aucune envie d’arrêter. Je n’ai pas arrêté tellement j’ai de projets, tellement j’ai envie de choses à contribuer en corps. Donc, si tu veux, il y a une partie des personnes qui sont comme ça. Et là, pour moi, ça cache d’autres choses, mais ça cache quelque chose, des exemples malheureux. C’est-à-dire que tu dois avoir des exemples malheureux, c’est pas possible. Si tu avais des exemples de gens qui prenaient leur pied dans leur activité professionnelle, ils seraient pensés à te dire vivement que je puisse plus avoir à travailler.

Donc là, je pense que ça vaudrait vraiment la peine d’aller s’interroger. Parce que pour moi, c’est une croyance et j’en suis conscient. Je suis absolument certain que ces gens-là, s’ils sont obnubilés par ça, ne pourront pas être heureux dans la vie. Parce qu’ils ne laisseront pas la place à l’essentiel. Et l’essentiel, on parle d’amour, on parle de qualité de relation, on parle de sens dans sa vie, de contribution, etc. Donc, il y a ça. Puis après, il y a tous ceux qui, parfois, au contraire, qui vont choisir, en tout cas, des métiers, en tout cas pas pour l’argent et qui vont parfois un peu galérer, mais aussi qui vont mettre, parfois, par rejet de l’argent, mais parfois, c’est juste pour donner du sens aussi. Un métier qui a du sens, c’est de plus en plus de jeunes aujourd’hui aussi. Il y a vraiment les deux. Il y a vraiment ceux qui veulent l’argent très vite et puis il y a ceux qui veulent du sens très vite aussi. Et tant mieux, j’ai envie de dire. Et on voit que c’est deux démarches différentes, mais qui ne sont pas au même endroit de conscience pour l’instant.

Est-ce qu’il y a un outil, une méthode que tu utilises pour pouvoir justement rester aligné à ton rapport à l’argent ? Est-ce que c’est quelque chose qui évolue ?
Je ne dirais pas directement par rapport à mon rapport à l’argent, mais par rapport à mon rapport à moi-même, parce que finalement, ça revient à ça. C’est-à-dire qu’il y a un moment donné, quand je suis vraiment aligné avec mon être profond, ce qui est de loin pas si simple que ça et tout le temps, plutôt que je dirais par opposition à l’agitation mentale, dans cet endroit de tranquillité, tout est bien. Il ne manque rien, si tu veux. Et c’est plus ma capacité à revenir sur le moment présent qui fait que les choses se passent bien, sont alignées, je peux toucher la joie, l’enthousiasme de ce que je fais, que si je suis sans arrêt dans la projection du futur ou du passé, dans mes pensées, oui, bien sûr, j’ai des intents à réfléchir et tout, mais en conscience comme une fois. Donc, pour moi, ce alignement, il est vraiment nécessaire au-delà de la question d’argent. Mais simplement, pourquoi ? C’est parce que là, au moment où les gens nous écoutent, Pour nous écouter, il ne manque d’argent à personne. Il ne manque d’argent à personne pour nous écouter. La qualité d’écoute que vous avez de Charlotte et moi n’a rien à voir avec votre niveau de compte en banque.

Des principes sources en pluriel, Peter Koenig, le même qui a fait des travaux sur la recherche de la relation à l’argent, il a mis en mots des principes qui ont toujours existé. Il n’a rien inventé. Il a juste mis en mots des choses qu’on trouve à peu près nulle part, qui montre que dès le moment où on est à l’initiative d’un projet, derrière un projet, il y a toujours un initiateur et pas plusieurs. Il y en a un qui a l’idée et qui va faire le premier pas, qui sera peut-être de demander à d’autres personnes. On a un lien particulier et unique avec ce projet. Autrement dit que la personne à la source du projet, elle porte la vision, les valeurs. Moi, j’appelle ça l’âme du projet. Dans ces principes, il montre quelle est la juste place pour chacun au service du projet. C’est ça que j’aime beaucoup, c’est que tout ce qu’on fait, c’est chaque fois au service du projet, plus peu qu’au service de l’ego. Comment est-ce que chacun peut être à la bonne place au service du projet, tout en étant aligné avec ce à quoi il a envie de contribuer à titre individuel, si tu veux.

Comprendre finalement la raison d’être qui se cache derrière chaque projet pour pouvoir… Et les valeurs et pour pouvoir justement que chacun puisse être aligné avec ça ?

Oui, mais c’est au-delà de ça, parce que ça parle de la juste place. Parce qu’on pourrait tous comprendre ça, mais finalement, ça n’a pas de la juste place. Mais simplement, c’est de voir qu’en tant que personne qui a la source d’un projet, j’amène mes lumières, j’amène mes ombres. Et je vois effectivement, j’ai travaillé dans des institutions et autres, où ça fait 40, 50 ans que tu as les mêmes ombres. Tu as eu trois, quatre, cinq, six fois les changements de directeur, de direction et tu as toujours les mêmes ombres qui reviennent. Parce que c’était l’ombre initiale de la personne de départ et c’est comme si ça se transmettait, comme si c’était ancré dans l’ossature, jusqu’à quelqu’un s’en rende compte et puisse s’occuper de ça. Et on revoit les mêmes trucs. Ça peut être des peurs d’argent, ça peut être on travaille beaucoup trop. J’ai vu ça à un endroit. On travaille beaucoup trop jusqu’à l’épuisement, mais de manière incroyable. Un nombre de peurs justement, inimaginable, parce que c’était ancré dans les gènes. On se dépense sans compter. On n’est pas là pour s’écouter. On est là pour être au service des autres et on s’oublie complètement.
Donc, tu as des sortes de fonctionnements qui se répètent. Et là, c’est assez magique que tu me faisais avoir ça et que tu me faisais le traiter, c’est de voir que la personne sourde amène ses lumières et elle amène aussi ses ombres. Et parfois, les ombres sont liées avec l’argent, ce qui fait qu’il y a des super approches où les gens font des approches, mais n’arrivent pas à gagner d’argent parce que celui qui était à la base de ça ne s’est pas autorisé à gagner de l’argent et les autres ne le font pas non plus.

À quel moment dans ta vie tu t’es dit : “Pourquoi pas moi” ?

À quel moment je me suis dit, tu dis Pourquoi pas moi ? Je me dis encore parfois aussi, ce genre de choses-là, en disant… Parce qu’au fond, je crois qu’on a tous de l’or en nous. Autrement dit, on ne peut pas dire ça autrement. Un joyaux, un diamant qui nous demande de faire des trucs. Oui, et simplement, il y a un peu de terre, un peu de gravats dessus qui fait qu’on s’empêche à le laisser rayonner et qu’à partir de là, on a tous dans notre domaine qu’on connaît ou qu’on ne connaît pas, potentiellement avoir beaucoup de réussite. Et d’aller vers le mot réussite, chacun y mettra ce qu’il veut. Je tiens vraiment à dire, il n’y a pas une définition juste de la réussite pour moi. Mais parfois, j’ai encore l’impression de me dire: J’ai l’impression de porter un joyau que je n’arrive encore pas à offrir à autant de monde que j’aimerais. Pourtant, je pense déjà avoir une… Avec le recul que j’ai, s’il y a 15 ans en arrière, que je me suis dit indépendant, on m’aurait parlé de la réussite que j’ai aujourd’hui, j’aurais signé pour le quart. Donc, ce n’est pas que je suis en manque de ça.
Simplement, j’ai la perception que ce joyau-là pourrait toucher encore plus de monde et ce serait utile à plus de monde.

C’est quoi pour toi, la réussite ?

La réussite, pour moi, elle est vraiment dans le sens d’avoir l’impression que ce que tu fais dans ta vie qui a du sens et que tu as l’impression de contribuer à quelque chose de positif.

Ça veut dire quoi pour toi, être aligné ?

Être aligné, Je dirais que c’est plus la conséquence que je vois de l’alignement, c’est la fluidité. J’écris des livres, quand je suis aligné, les mots sortent tout seuls. C’est fluide. J’écris des newsletters, je prends 10 minutes, ma newsletter est écrite alors qu’une demi-heure avant, je ne savais même pas quel thème j’allais faire. C’est vraiment ça, un alignement, tu as qu’une sorte de fluidité, de facilité et puis une joint intérieure. La joie intérieure est vraiment un baromètre que je suis au bon endroit.

Le conseil que j’aurais aimé recevoir, c’est de m’autoriser de moi-même et de lâcher le regard des autres, que moi, je sais mieux Au fond de moi, je sais mieux ce qui est bon pour moi que ce que les autres pourraient me dire.

Le livre que Christian recommande/

Suivre Christian Junod après l’écoute du podcast

Son compte Instagram : https://www.instagram.com/christian_junod_pro/
Son site web : https://cjunodconseil.com/

 

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