55 Podcast – Franck Lopvet : Des marchés à célèbre conférencier-philosophe

Franck Lopvet podcast

Découvrez aujourd’hui, dans ce nouvel épisode du podcast Franck Lopvet.
Une des choses que j’apprécie énormément avec le podcast ce sont les rencontres que je fais. La diversité des parcours de mes invités mais aussi de leur personnalité et de leur histoire. Ceci est mon dernier épisode avant de prendre des vacances. Quel magnifique 1er semestre passé en votre compagnie. J’ai déjà enregistré plusieurs épisodes de la rentrée et mon agenda se remplit, j’ai hâte de vous faire écouter toutes ces personnes merveilleuses. Revenons-en à Franck. Franck a commencé des études d’histoire de l’art, mais il a très rapidement transformé son petit boulot de vendeur en porte à porte en travail. Après plus de 20 ans à faire les marchés, Franck écoute les autres et décide de se lancer en tant que conférencier-philosophe. Avec plus de 5 millions de vues sur le web, Franck est une pointure dans son domaine. Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Franck Lopvet.

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Les meilleures citations de l’épisode

Un garçon démonstratif, bien qu’introverti.

Mes rêves d’enfant, c’est exactement ce que je fais aujourd’hui. Je jouais à l’agent secret et au ninja. L’idée c’est de voir sans être vu ou de voir chez les gens sans qu’ils ne sachent qu’on y est. C’est un peu devenu mon boulot, puisqu’aujourd’hui par mon travail et les relations humaines que j’ai, j’ai tendance à me retrouver dans l’intime des gens, dans leur monde intérieur alors que eux se sentent encore bien à l’abri. Puisqu’un écran nous sépare ou les croyances nous séparent.

J’ai été guidé par mon instinct dès les premiers choix. Quand un choix est instinctif, il ne passe pas par la case mental et du coup on se ne se rend pas compte que s’opère un choix puisque simplement on suit notre ventre.

Très vite j’ai arrêté mes études car au bout de quelques semaines je gagnais plus d’argent que mes parents.

J’avais pris le coup d’être le gars qu’on va voir, qui te remet les idées en place ou qui te change ta perspective. Ça faisait des années et des années que les gens me disaient tu devrais en faire quelque chose : Tu devrais faire des stages, des conférences, tu devrais écrire un bouquin. Tu ne peux pas ne pas utiliser ça. Mais comme pour moi c’est un truc totalement naturel, qui est simplement ma façon d’être je n’avais pas du tout le sentiment d’avoir quelque chose qui puisse se monnayer ou qui puisse devenir une carrière.

Ma petite voix a été extérieure. Finalement multipliée, j’ai été obligé de me rendre compte que si tout le monde me dit ça, au lieu d’imaginer que tout le monde se trompe à propos de moi, ce serait peut-être quand même intéressant que je me demande si ils n’avaient pas un peu raison.

J’ai traversé le sentiment de l’usurpateur et de l’imposteur, qui sont des sentiments inhérents à tout plongeon dans l’inconnu.

J’ai lâché les marchés quand ça me rapportait plus de faire des stages que de vivre du marché.

L’AVC a été le point de départ de mon atterrissage dans mon corps d’humain et de devoir accepter d’être moi, mon identité. L’AVC correspondait exactement à mon changement de vie où j’ai changé de couple, j’ai changé de métier, j’ai changé de région, j’ai déménagé. Donc je suis mort et je suis revenu.

Comme si dire non, faisait de nous un ennemi. Dire non, fait de nous une mauvaise personne et qu’on était obligé d’accumuler un sentiment de ne plus en pouvoir pour enfin pouvoir enfin avoir le droit de dire non. Je crois que les vagues de burn-out viennent de là… cette incapacité de décevoir, cette interdiction d’échouer et de décevoir la société, l’entourage, les parents… qui amènent les gens qui ont besoin simplement de faire des choix pour eux dans leur vie.

Si tu n’oses pas décevoir l’extérieur, tu vas décevoir l’intérieur.

Tout ce que tu n’oses pas faire vivre à l’autre, tu vas te le faire vivre à toi.

Ça serait intéressant de remettre en cause la fameuse notion de réussite.

Lorsqu’on parle de la possibilité de réussir sa vie, on parle de la possibilité d’échouer sa vie. Je déteste l’idée.

Une vie est une succession de sentiments. Notre libre arbitre est de pouvoir choisir les sentiments qu’on vit.

Tu as le choix et le pouvoir sur tes états d’être, donc tu as la capacité d’avoir la vie la plus incroyable que tu veux, selon toi.

La vie est une succession de hauts et de bas. D’accepter les hauts et les bas, c’est accepter le mouvement inhérent à la vie.

55:00
J’espère qu’on pourra opérer ces changements de vie, sans être obligé de se faire passer par ces moments de pire violence, qui peuvent paraître des phénomènes extérieurs qui peuvent paraître des ‘ah bah pas de chance’. Moi je ne crois pas trop à ce truc de chance.

La réussite, c’est quand je me regarde dans le miroir et que je suis OK avec ce que je regarde.

J’ai du renoncer à la sécurité de l’homme fiable que je présentais au monde.

Si quelqu’un a envie d’être victime de tes mots, de ton action, il trouvera le moyen de l’être.

Ce qui déclenche la peur chez moi, c’est lorsque je crois que je vais être renvoyé à l’enfant fautif, d’être abandonné. Je ne la traite pas. J’accepte d’avoir peur.

Trompe toi et trompe toi encore. Ce qui arrive de splendide dans la vie, c’est tout ce qui arrive par erreur. Lorsqu’on osera aller à la rencontre de se tromper, on verra qu’on va au fond à la rencontre du miracle.

Merci à Jacques Brel d’avoir montré qu’on pouvait ouvrir grand sa gueule en toute humilité.

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Daniel Blouin
Olivier Garibal

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