En chemin podcast : #3 Aline Bunelle du Digital au Salon de thé – Librairie

Aline Bunelle podcast 3

Quel plaisir de retrouver Aline Bunelle pour notre 3e rdv du podcast En chemin. Pour rappel Aline a quitté il y a 1 an, une carrière toute tracée dans le digital où elle avait un très bon poste pour ouvrir son salon de thé – librairie. Comme vous pouvez l’imaginer la période actuelle a imposé à Aline et son associé d’imaginer un plan B. Si vous n’avez pas encore écouté nos 2 premiers rdvs, je vous invite vivement à le faire et donc de mettre pause.

J’ouvre une petite parenthèse, le podcast vous plait ? Parlez en autour de vous et abonnez vous à votre plateforme d’écoute préférée et mettez 5 étoiles et un commentaires sur apple podcasts, cela m’aidera énormément. Allez, je ne vous fais pas plus attendre à tout de suite dans l’univers d’Aline Bunelle.

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Les meilleures citations de l’épisode

Cela fait 7 mois qu’on fait cela et c’est une super expérience, c’est vraiment quelque chose dans lequel on s’éclate.

Sans la réouverture des restaurants, c’est très compliqué de se projeter dans l’ouverture d’un local physique. Même si c’est quelque chose qu’on veut. On reste convaincue qu’on ouvrira quelque chose, puisque cette aventure de livraison à domicile nous a donné le goût de faire notre métier et nous laisse un petit goût de trop peu.
On a envie de concrétiser ce plan A, mais la vie nous apprend qu’il faut être un peu plus flexible.

On arrive à s’épanouir avec cette activité à côté.

Cette période d’essai, c’est la meilleure chose qui aurait pu nous arriver.
Parce que ça nous laisse une latitude exceptionnelle de pouvoir tester plein de choses et de pouvoir les concrétiser.

J’avais l’impression de devoir jouer à Madame Irma.
Ce qui est génial avec cette période d’essai, c’est qu’on arrive à valider tellement d’hypothèses.

Autre chose que cette période d’essai nous apprend, c’est qu’on peut expérimenter et se tromper et ça c’est vraiment libérateur.
L’erreur fait partie de l’expérience, c’est comme ça qu’on apprend.

Pour moi, il y a une vraie peur de se tromper, notamment vu les impacts.
Quand il y a un impact financier fort, la peur de se tromper est vraiment importante.

Cette période d’essai fera que notre projet ne pourra être qu’un succès demain.

C’est OK de se dire qu’on avait ce projet là, mais qu’on était pas capable de le sortir en période de forte activité.

Je n’avais déjà pas de doute sur le fait que j’ai eu raison de changer de voie professionnelle, mais là je me sens vraiment à ma place. Juste de pouvoir échanger avec les clients, de pouvoir créer un lien de proximité, de raconter nos vies.
Ce sont des gens qui s’intéressent à ce qu’on fait, qui sont ravis de nous suivre depuis le début, qui à chaque fois nous envoie plein de messages d’encouragements. Là je me sens vraiment 100% à ma place. Je suis vraiment ravie de cette vie professionnelle, c’est génial.

Au mois de novembre – décembre, on a vraiment explosé nos ventes.

Pour moi, il y a toujours une crainte. Et si ce mois-ci, ça ne marche pas ?
Il y a toujours cette appréhension du renouveau, de se dire, est-ce que les gens sont là ? Et oui, les gens sont là.

Ce qui est génial avec cette idée de plan B, c’est qu’on peut prendre des décisions quand on veut. Il y a une idée qui nous trotte dans la tête le lundi, on en parle le mardi, on est OK… le mercredi on la sort.

On faisait les brunchs sur 3 semaines, on s’est dit gardons ce rythme et fermons volontairement une semaine tous les mois, ce qui nous permet de souffler et de prendre un petit peu de hauteur, faire le point sur le mois.

Ce que je trouve génial en tant qu’entrepreneuse, c’est que je peux me laisser cette opportunité là.

Il y a plein de gens dans mon entourage qui me disent « tu prends des vacances ? Ah bon, ça fait 6 mois que tu as commencé ton activité, moi je pensais que tout le monde était au taquet et qu’on ne comptait pas ses heures.
Le fait que ça soit notre entreprise, nous laisse la possibilité de nous écouter.
Oui on a le droit de prendre des vacances. L’équilibre entre notre vie pro et perso est important.
Moi ce que je veux c’est m’épanouir dans mon job.

J’ai vraiment fait ce changement de vie pour répondre à une passion et pour répondre à une envie profonde. Je ne l’ai pas fait pour gagner beaucoup d’argent, on ne va pas se mentir. Il y aura une grosse différence entre le salaire que j’étais capable d’avoir en bossant dans le digital et le salaire de demain, j’en suis complètement consciente. Je ne l’ai pas fait pour gagner plus d’argent. Je l’ai fait parce que je n’étais plus alignée avec moi même et que j’avais cette passion / cette envie depuis longtemps, et il fallait que j’y réponde. Je l’ai fait aussi parce que j’avais envie d’être indépendante.

Je n’ai pas de doute sur le fait qu’on ouvrira, j’ai un doute sur quand on ouvrira.

J’ai toujours la certitude que le projet, que l’idée de ce salon de thé littéraire, c’est vraiment ce qu’on doit faire. Ça peut paraître un peu bizarre qu’en plein covid la meilleure idée du monde qu’on ai eu c’est d’ouvrir un salon de thé. Mais, je reste persuadée que c’est exactement ce pour quoi on est faite.

Tu es tellement aligné avec ce que tu veux, que tu n’as pas vraiment l’impression d’y passer autant de temps ou d’y dépenser autant d’énergie.
Je n’ai pas de doute, je veux y aller. Des embuches, il y en aura de toutes les façons, quelque soit le projet.

Ma nouvelle réjouissance c’est de me dire que je suis capable de faire des choses, qui sont loin de ma zone de confort, loin de ce pour quoi j’ai fait des études.
Je vis sur 2 passions, de façon autodidacte. Je ne me sens pas toujours légitime, c’est un problème de confiance en moi, parce que je n’ai pas les diplômes, la reconnaissance officielle… mais je me rends compte que je suis capable de le faire.

La vie d’entrepreneur c’est ça, c’est constamment trouver l’équilibre sur la charge sur la vie pro / perso en surfant sur plein de choses. C’est une question d’équilibriste.

Mes parents sont très rassurés de voir que ça marche.

Je pense que je fais ce projet dans les meilleures conditions.

La réussite c’est d’être heureuse de faire ce que je fais.
Pour moi c’est déjà un succès cette aventure.

Conseil : Prenez le temps de tester votre concept.
On a pas besoin que ça soit parfait pour se lancer.

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Tu vis dans la région lilloise et tu rêves de te faire livrer des douceurs, tu aurais tort de ne pas en profiter !

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