Si vous êtes assidus au podcast, vous m’aurez forcément entendu parler de Christine Michaud et de son cadeau mal emballé de la vie. Christine fait partie des premières personnes à m’avoir dit oui, c’était en décembre dernier, mais les événements ont fait que nous n’avons pu nous retrouver que jeudi dernier à distance, et je peux vous dire que cette interview en podcast était aussi belle que ce que j’avais pu imaginer. Pour nous français, Christine Michaud n’est pas très connue, mais pour reprendre les termes de Daniel Blouin, que j’ai interviewé et qui a été propulsé grâce à Christine. C’est « la Oprah Winfray canadienne » ! Après des études de droit à l’université de Laval à Québec, Christine se rend rapidement compte qu’elle n’est pas sur sa voie, c’est finalement son corps qui lui dit stop de façon très brutale. Après 2 ans de dépression profonde, Christine trouve sa mission de vie et devient chroniqueuse littéraire, en parallèle elle se forme à la psychologie positive auprès du ponte sur le sujet, professeur à Harvard.
Christine a fait plus de 19 ans de radio et TV au Québec, elle est aujourd’hui écrivain, conférencière.
Je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Christine Michaud dans le podcast.
Pour écouter l’épisode de podcast avec Christine Michaud
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Quelques citations, pour vous donner un avant-goût de l’épisode
C’était pour moi nourrissant et sécurisant de savoir qu’il y avait tout ce monde invisible. Toute ma vie, ça a été ça.
… Ça m’a marqué aussi, dans ce qu’on peut faire notre vie, qui n’est pas juste un travail qui nous rémunère, mais qui peut apporter du bon et du bon dans la vie d’autres personnes.
Avec notre ego, on pense qu’on fait du bien, mais on se fait faire du bien aussi, beaucoup. Il faut s’en rappeler de ça.
Mon choix n’était pas dirigé par mon coeur, mais plus pour faire plaisir à mes parents.
Le droit mène à tout, mais il suffit de savoir s’en sortir
-Ma pauvre, vous faites une dépression
– Non ! moi ? Je ne ferai pas de dépression, ça ne se peut pas, continuez de chercher.
Effectivement, c’était ça. Ça a été mon cadeau, mal emballé ! Je ne l’aurai jamais choisi, personne ne veut faire une dépression dans la vie. Mais moi, ça m’a pris ça pour me réaligner, pour me permettre de découvrir qui j’étais vraiment et qu’est-ce que j’étais venue faire sur la terre.(Je suis passée en thérapie) Ça a été à la 3 ou 4ème personne, où j’ai trouvé quelqu’un qui allait vraiment m’aider.
Mon ex mari m’a dit : » on est une équipe, et je suis là pour t’aider dans cette traversée ».
C’est un plus quand on a des gens qui peuvent nous aider. J’ai beaucoup de gratitude pour ces gens qui ont été là pour moi et qui ne m’ont pas jugé. C’est le problème avec tout ce qui est santé mentale, dépression / burn out, il y a des gens qui vivent ça et en plus qui se font juger par leur famille.
Ma mission de vie Aujourd’hui, c’est très clair pour moi.
Qu’est-ce qui me passionne dans la vie ?
Moi, c’est surtout l’humain.
📚 Ma vocation, c’est de retransmettre.
✨ Ma mission, c’est d’allumer les étincelles
Ma profession, ça a toujours été d’être communicatrice.
Moi c’est ce que je veux, je veux éveiller la chispa dans le coeur des gens”. Si ça peut juste allumer une petite étincelle, le feu peut prendre.
(Chispa – étincelle)
« Psychologie positive », la terminologie me semblait intéressante. Je suis allée faire une recherche pour voir ce que c’était. Et je me suis dit, c’est génial, parce que tous les livres de développement personnel, que j’ai tant aimé, là il y a des scientifiques qui vont vérifier, si effectivement on peut prouver que ça fonctionne.
Si je réfléchis, je ne m’inscrirai pas.
Il y avait sûrement quelque chose en moi, c’est ma croyance, qui poussait. Il y avait quelque chose dans l’invisible qui poussait, la petite voix, dont tu parlais… qui devait être entrain de me dire GO Christine Go Christine. Il faut que tu fasses ça, c’est important pour toi. Ça a changé ma vie, parce que j’ai fait cette année d’étude, où je suis devenue mon propre laboratoire.
C’est la beauté de tout ça. On se dit après, tout est possible.
Quand j’entends dans la vie, je n’ai pas le temps, ou moi-même je m’entends répondre ça “je n’ai pas le temps”. Là je me dis, le temps ça se prend. La preuve ça a été cette année là. C’était presque impossible. Au départ, je me suis dit comment je vais faire ? Et au final, je n’ai pas été épuisée, je n’ai pas souffert.
Au contraire, j’ai passé une année extraordinaire.
Il me dit, vous pourriez écrire pour des gens qui traversent la même chose. Je dis “Et bien non”, il y a plein de gens qui ont du écrire sur ce sujet là, qui sont franchement meilleurs que moi et puis qu’est-ce que ça donnerait que j’écrive quelque chose ? Et puis je lui dit “ tout a été écrit, je suis certaine” et là il m’a regardé et il m’a dit “peut-être, mais pas par vous”. Et cette phrase là a tout changé. Je suis rentrée chez moi, je me suis mise à écrire.
Je me suis dit, qu’est-ce que j’aurai aimé qu’on me dise avant ?
Si on écrivait mes mémoires, ça s’intitulerait ma vie est une synchronicité.
Une émission en direct, c’est quand même stressant, tu ne peux pas recommencer, ça c’est sûre. J’étais assise à une table dans le studio, j’avais à peu près 5 / 6 livres que je devais chroniquer, qui étaient sur la table. Ils font un décompte, le dernier décompte, c’est une main qui est levée. Il n’y a plus personne qui parle. Mes genoux claquaient tellement j’étais nerveuse. Je me suis dit… à la TV on va entendre des genoux qui claquent, je vais avoir l’air d’une idiote, qui essaie de faire de la télé, ça n’a pas de sens. Et puis là, j’ai regardé les livres sur la table et je me suis dit hum, ça parle de quoi ? J’avais l’impression que j’avais tout oublié. J’ai commencé la chronique en état de stress intense et puis là, on dirait qu’il y a des anges qui sont arrivés, qui m’ont pris, qui m’ont fait faire la chronique.
Je n’ai finalement pas démissionné – pour être totalement honnête – parce que c’est l’ego, je pense qui m’en a empêché. C’est fort de faire presque 20 ans de TV. Je me suis dit à une époque, je suis gênée de vous le dire, on va m’oublier. Quand je pense à ça aujourd’hui, je me dis, ma pauvre Christine. Oui on va t’oublier, mais tu vas te concentrer sur ta vie. Il a fallu qu’on me mette à la porte pour que je parte.
Après le deuil qui duré presque 1 an, c’est une grande libération.
C’est très important pour moi de garder cet esprit de jeunesse, d’émerveillement, d’étonnement, qu’on voit chez les enfants. Tout est parfait, comme c’est là. On devrait plutôt être dans la gratitude de tout ce qui nous est arrivé. Les trucs lumineux, comme les trucs les plus sombres, parce qu’ils nous ont construit et fait de nous, ce qu’on est devenu, aussi.
J’ai très envie de jouer avec la petite Christine de 6 ans.
Renoncer dans la vie, nous propulse vers l’avant. C’est aussi une action qui peut être très positive, qui nous forge.
On a l’impression qu’on perd quelque chose, mais en même temps, est-ce qu’on ne gagne pas quelque chose d’autre, qui nous est davantage bénéfique ?
Mes plus grandes peurs étaient souvent lié à un manque d’estime, de confiance en moi, de me comparer aux autres.
C’est en réalisant des choses, en s’accomplissant, petit à petit, qu’on prend conscience, on se dit ah bah tiens, j’ai réussi ça. Déjà bravo, alors si j’ai réussi ça, maintenant je peux faire un pas de plus.
J’ai eu la chance d’avoir autour de moi des gens aimants, encourageants, qui m’ont soutenu. Qui ont vu en moi, ce que moi j’avais du mal à voir parfois, qui ont cru en moi, plus que moi je croyais en moi-même.
Je pense qu’on en a tous, il suffit parfois de mieux diriger son regard ou son attention.
Un ami magique, c’est quelqu’un qui croit en nous, plus souvent qu’on croit en nous même. Qui est là en toute vérité, à qui on peut tout dire.
On la fait notre chance, on y contribue.
Sois qui tu es et amuse-toi !
Quand on veut trop quelque chose, on dirait qu’on est prêt à se transformer. On pense qu’on est pas assez. C’est notre ego qui prend le dessus. On joue un espèce de jeu, qui ne nous est pas favorable, je crois. Je pense que c’est l’authenticité, même la vulnérabilité qui paye dans la vie. C’est ça qui donne envie aux autres d’entendre ce qu’on a à dire. Qu’on leur donne la permission aussi, de s’amuser. Et puis de s’amuser, parce qu’une vie sans joie, il me semble que ça a moins d’intérêt. Comment ça pourrait être plus le fun ?
Je me suis prise très au sérieux, j’ai pris la vie trop au sérieux aussi, donc j’ai eu plusieurs années où j’étais davantage triste que joyeuse, où j’étais angoissée, dans un espèce de défi de performance qui n’a plus sa place, du tout.
Je pense que tout s’apprend et que je vais juste ressortir grandie de ça.
On enseigne ce qu’on a le plus besoin d’apprendre.
Découvrez l’objet choisi par Christine
A chaque rendez-vous du podcast, je demande à mes invités de venir se présenter avec un objet. Celui choisi par Christine Michaud dans le podcast est tout plein de poésie. Je vous laisse écouter son histoire, pour découvrir pourquoi 🙂
Pour garder contact avec Christine Michaud
Suite à l’écoute du Podcast avec Christine Michaud vous voulez en savoir plus sur elle ? Je vous comprends.
Le site web de Christine : https://christinemichaud.com/
Christine Michaud sur Instagram et sur Facebook
Je vous avais parlé de 2 de ses livres, dans mon billet de blog sur des livres de développement personnel sous forme de roman.
12 réponses
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