#20 Podcast – Maud Ankaoua : apprendre à tomber pour offrir un monde meilleur

Maud Ankaoua podcast

Il y a plusieurs mois, Christine Michaud m’avait recommandé d’interviewer Maud. En lisant son 1er livre et en découvrant son histoire, c’était une évidence. Je rêvais de l’avoir derrière mon micro pour qu’elle nous raconte son histoire et que je puisse lui poser des questions sur son parcours d’une si grande richesse. Avant de vous parler de Maud, n’oubliez pas que j’ai besoin de vous et de vos 5 étoiles et commentaires sur votre plateforme d’écoute préférée, pour m’aider à faire connaître le podcast et inspirer le plus grand nombre. C’est amusant, car comme Matthieu Tordeur le plus jeune aventurier français que j’ai eu le plaisir de vous présenter il ya 2 semaines, Maud est diplômée d’un bachelor obtenu en Angleterre, suivi d’un master à Sciences Po. Suite à cela Maud a su se créer une aventure d’une autre sorte, elle enchaîne avec une carrière brillante : à 26 ans, elle dirige une agence de publicité, à 40 ans elle participe à la revente d’une des plus belles réussites de la tech Française. De l’extérieur, tout allait bien mais au fond d’elle Maud était perdue. Elle part 5 semaines dans l’Himalaya et suite à cela elle commence à écrire son 1er roman, rapidement devenu un succès. Maud est aujourd’hui auteure de 2 best sellers, coach et conférencière. Bienvenue dans l’univers de Maud Ankaoua.

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J’ai vite compris que le voyage, ça me permettait de changer ma caméra d’angle. Quand tu vas voyager ailleurs, tu t’aperçois que tout n’est pas exactement comme on te l’a expliqué. En tout cas, il y a différentes façons de voir d’autres choses.

Quand je serai grande, je ferai un monde meilleur.
Mais je peux m’y atteler dès maintenant.

C’est un peu le drive de ma vie, dès que j’ai un rêve je le réalise.
Je ne suis pas sûre que ça soit du courage, quand tu as quelque chose au fond de toi, finalement il y a une force qui te pousse. Ca ne veut pas dire, qu’il n’y a pas eu de travail dans tout ce que j’ai pu faire, il y a toujours eu beaucoup beaucoup de travail. Mais quand tu fais quelque chose que tu aimes, finalement le travail et le nombre d’heures que tu passes dedans, tu ne le sens pas.

Dès que tu es passionnée par ce que tu fais, tu peux passer des heures à travailler sur un sujet et d’être heureuse.

Pour moi l’entreprise n’avait de sens, qu’à partir du moment où il y avait du partage humain.

Dans l’entreprise, j’ai trouvé mon bonheur absolu, quand j’ai compris que si on voulait de la rentabilité, le vrai sujet c’est comment humainement on peut être heureux au travail ? Si chacun est heureux dans ce qu’il fait, même si ça demande beaucoup de travail, la créativité est extraordinaire.

Et quand tu es dans le monde de la recherche, demander à des ingénieurs de ne pas se tromper ça paraît fou. Il y a des investisseurs, qui disent, on a pas le temps de se tromper. Mais si ! On ne doit faire que ça… se tromper ! Parce que si on veut faire de la recherche, il faut se tromper et c’est en se trompant, en amenant 1000 idées par jour, en en ayant 999 de fausses, ou d’à côté de la plaque, ou dans l’erreur, qu’on va trouver le chemin.

C’est comme si on disait à un enfant qui apprend à marcher, si il tombe, il fait une erreur. Non, tomber fait parti du processus de réussite. La réussite s’est se relever une fois de plus que d’être tombé. Dès que tu mets un jugement là dessus, ah une erreur c’est négatif, non ça fait partie du processus, d’apprentissage. Parce que l’apprentissage, c’est justement de faire des erreurs pour arriver de mieux en mieux, un pas après un autre à pouvoir marcher, parler, construire.

Une fois que tu essayes un tas de chose, ça te permet d’essayer un nouveau truc auquel je n’ai pas pensé, grâce au résultat de la 1ère chose. Et là tu commences à construire quelque chose.

Arrêtez de mettre un jugement sur le mot erreur, l’erreur c’est mal, la réussite s’est bien. C’est faux, l’erreur fait partie intégrante de la réussite.
Il n’y a pas de réussite possible, sans faire d’erreur. C’est impossible.

On réussit à partir du moment où on accepte de tomber, de faire des erreurs. C’est ça réussir, c’est prendre ce chemin là : on trébuche, on tombe, on se prend des critiques. Sans ça, mieux vaut ne pas commencer, car il va y avoir un processus de souffrance qui va se mettre en place, justement parce qu’on n’accepte pas ça. L’échec, c’est s’arrêter avant de réussir pleinement.

La première chose, qu’on t’apprend à faire quand tu fais du roller, c’est d’apprendre à tomber. Parce que de façon sûre tu vas tomber. Et c’est vrai pour tout.
Apprendre à tomber c’est la base pour réussir quelque chose. Ca fait juste partie du process de la vie.

Quand tu as une motivation forte et que tu acceptes simplement de tomber, de te prendre des critiques et bien tout va bien, parce que quoi qu’il se passe tu vas réussir. Ca c’est vrai pour tout le monde.

Quand on apprend à marcher, on tombe en moyenne 2000 fois de tout son poids.
Donc moi ma barre c’est 2000 fois, tant que je ne suis pas tombée 2000 fois, je continue.
Tu t’aperçois que des fois, 10/12 fois ça suffit. Mais il y en a combien qui sont prêts à tomber 10/12 fois ?

Quand tu commences, c’est moins bien que quand tu le fais la 2ème fois, qui est encore moins bien que quand tu le fais pour la 3ème fois et après tu le fais 20 fois, 40 fois, et là c’est parti. Ca demande toujours un effort. C’est en ça que c’est courageux de se lancer.
On progresse petit à petit et c’est comme ça que vient la confiance.
La réussite est très vertueuse, parce que plus tu réussis, plus tu as confiance en toi et plus tu as confiance en toi, plus tu te lances et plus tu te lances plus tu réussis…. etc.. etc..

Je ne vivais qu’au niveau du cerveau, j’étais très mental.
J’ai nié pendant des années le corps, ce qui m’a valu plusieurs opérations d’ailleurs, car je n’entendais pas mon corps.

J’avais une capacité à anesthésier mon corps, sans m’en rendre compte. Et c’est ce que j’ai fait toute ma vie. A chaque fois, qu’il y avait de la souffrance, hop immédiatement je l’anesthésiais. Ce qui fait que je ne le sentais pas. Et pour que je le sente, il fallait vraiment qu’il y ai quelque chose de grave.

Souvent c’est parce que tu vas figer des traumatismes dans le corps que tu ne veux plus l’entendre, parce que la souffrance est trop forte.

Dans tout ce qu’on vit, il y a toujours un côté très positif et très négatif, et c’est équilibré à 50/50. Il y a toujours le côté pile ou face, l’ombre et la lumière.
Ca m’a permis de réussir, parce que j’avais une énergie folle, mais je n’entendais pas ça.

Je vie tout autrement depuis que j’ai rééquilibré les 3 centres : le mental, l’émotionnel et le corps.
Amener la dimension du corps, tu t’aperçois que finalement tu peux écouter très différemment ce qui arrive dans ta vie. C’est une boussole absolue.

La meilleure boussole, c’est le corps. C’est comme si on demandait à un ordinateur où est-ce qu’on a envie de partir en vacances. L’ordinateur il ne peut pas savoir.

Tu ne peux pas demander à ton mental, ni aux autres. Ton mental, comme l’ordinateur, il ne fait que croiser des informations, des connaissances, etc… mais la destination c’est ton coeur et donc ton corps aussi qui sait au fond de toi.

L’important ce n’est pas d’y croire, ou ne pas y croire, c’est d’essayer !

A partir du moment où tu rayonnes de quelque chose, qui est juste pour toi, naturellement ça rayonne pour les autres aussi.

Je me suis longtemps épuisée à essayer de changer les autres, mais en fait le vrai sujet c’est juste d’amener de la lumière sur ton chemin. Et à partir du moment où t’éclaires ton chemin, ça invite naturellement les gens à avancer avec toi.

Souvent on me disait, mais Maud pourquoi tu n’écrirais pas un livre ? Ca serait génial ! Et puis à un moment, c’est devenu une évidence. Même si pour moi, ça me paraissait lunaire d’écrire un livre. On est à 300 000 livres aujourd’hui, c’est juste fou en 2 ans de temps.

Ca a été le plus beau cadeau pour moi, à coeur ouvert, je l’ai écrit pour mes amis. Et peut être que je n’aurai pas su l’écrire comme ça, si je savais que ça allait être lu par des millions de personnes. Parce que je me serai dit, je ne peux pas être à coeur ouvert comme ça.

Le 2ème livre, Respire, je l’ai écrit pour les lecteurs , avec cette même authenticité parce qu’ils m’ont autorisé à être juste moi-même. Et, il n’y a rien de plus beau dans la vie que faire ce qui est en phase avec nous. Et quand il y a 300k lecteurs, qui en redemandent encore parce qu’ils ont adoré. Alors je me dis, j’ai le droit d’être moi-même, j’enlève tous les costumes que j’ai mis pendant des années en entreprise, pour me cacher et montrer qu’une image de dirigeante ou de bulldozer. 

Quand tu comprends que tu peux mettre ton pouvoir pour les autres et non plus sur les autres, il émerge quelque chose de très important.

Quand j’ai une décision importante, je me dis : tiens sur mon lit de mort, si je prends cette décision, est-ce que j’en serai fière ? Immédiatement ça me donne la bonne décision à prendre.

Je sais que mon leit motiv, c’est de faire de mon mieux. Et j’ai le sentiment de faire de mon mieux. Ca ne veut pas dire, qu’il n’y a pas de moment où je tombe.
A partir du moment où on fait de son mieux, il n’y a pas de regret.

Après que le 1er est été un énorme best seller, Respire est monté au top 5 en l’espace de 15 jours, donc c’est au-delà de moi, parce que tu ne fais plus les choses pour une reconnaissance, tu fais les choses pour partager qui tu es et essayer de faire du bien à une personne sur terre.

Derrière cette réussite, il y a eu beaucoup de peur, il y a eu aussi beaucoup de chutes. J’avais envie de parler de ça, car parfois c’est complexant de voir quelqu’un qui réussit tout et on a l’impression de se dire bon bah voilà, lui ou elle réussit tout, moi je suis nul. Mais en fait pour réussir, il faut juste comprendre les processus et dépasser certaines peurs.

Tout le monde peut réussir à partir du moment où on comprend que avant d’en arriver là, je suis tombée 1000 fois aussi. C’est ça qui m’intéresse de prôner, parce que si non, chacun est dans ses complexes de « Moi je n’ai pas de chance, donc je ne réussirai pas » « Moi je me décourage, donc je ne suis pas quelqu’un de courageux ». Non, moi je me suis découragée 1000 fois, avant de réussir chaque chose. Je me suis découragée, j’ai procrastiné, et tout ça je le raconte parce que je crois qu’on mérite tous de se révéler tel qu’on est. Et je crois que quand on est aimé pour ce qu’on fait profondément, c’est extraordinaire.

Je sais que ça peut s’arrêter d’une seconde à l’autre. Moi, j’ai fait un arrêt cardiaque. On sait quand ça commence, mais on ne sait pas quand ça se termine. Et comme je sais que ça peut s’arrêter demain, je veux pouvoir me coucher chaque soir en me disant, je ne peux pas faire mieux dans ma vie. Je suis exactement au bon endroit, et je réalise exactement mes rêves.

Le facteur chance s’aligne avec ta vibration.
Si tu vibres et que tu crois en ce que tu fais, naturellement la chance, on peut l’appeler comme ça. Les synchronicités se mettent en place.

Ne lachez rien. Quand vous avez quelque chose au fond de vous, c’est que vous êtes au bon endroit sur votre chemin.

Découvrez l’objet choisi par Maud Ankaoua pour se présenter

Objet Maud Ankaoua Podcast

Pour continuer à suivre Maud Ankaoua et découvrir ses livres

Maud nous parle de La prophétie des Andes – Et si les coïncidences révélaient le sens de la vie ? Je l’ai d’ailleurs rajouté à la liste des romans de développement personnel, ici 🙂

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Dans cet épisode de podcast, je vous parle de…

10 réponses

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