111 podcast – Flavia Mazelin Salvi : Du droit à Rédactrice en chef de Psychologies Magazine à auteure

Flavia Mazelin Salvi

Pour ce premier épisode de podcast de rentrée avec Flavia Mazelin Salvi, j’ai le plaisir d’accueillir une femme d’une extrême générosité. Nous avons parlé d’alignement, de singularité mais aussi de comment elle a géré plusieurs déménagements et son divorce.
Après 6 années de droit, Flavia a quitté son DESS à quelques jours de son examen pour saisir sa chance et devenir journaliste. Elle finit par quitter sa Corse natale et s’installe à Paris. A force de travail et d’opportunités saisies, elle devient Rédactrice en chef de Psychologies magazine.
Aujourd’hui, Flavia est auteure de livres et d’articles consacrés à la connaissance de soi et à la spiritualité.
Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l’univers de Flavia Mazelin Salvi.

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Je crois profondément à ce que j’appelle « la signature vibratoire », chacun d’entre nous porte en lui une note singulière qu’il est appelé à faire résonner dans le monde. De manière professionnelle ou autre. Si cette note ne résonne pas, l’être se flétrit, se rabougrit, tombe malade ou en dépression…Notre seule mission est de devenir qui l’on est vraiment ! Aujourd’hui mon envie, et je crois ma mission, c’est de transmettre cette énergie de libération et de réalisation personnelle.


Au final, j’ai fait six ans de droit et j’ai quitté l’année, à un mois de l’examen et de la présentation du mémoire du DESS, parce qu’il y avait un hebdomadaire qui cherchait des journalistes en institution politique alors que je me destinais à la recherche en droit public.

Ça a grincé des dents quand même en disant « C’est ridicule. C’est ridicule. À même pas deux mois, tu ne vas pas te présenter… » Les profs étaient catastrophés, ils ont essayé de me raisonner et c’est là que je me suis rendue compte que j’ai été à un niveau de saturation. Je ne me sentais pas vivre.

Quand c’est son désir profond, toutes nos forces de vie sont mises au service de ce qui nous fait vibrer.

Quand je me retourne, je me suis retournée plusieurs fois sur le parcours qui est mon parcours qui est de l’extérieur et à la fois hétérogène, un peu chaotique, avec de l’inachevé, avec des ruptures, mais ça, c’est vraiment le truc que j’aimerais vraiment faire passer, c’est que dans ce qui est perçu comme une hétérogénéité, voire une incohérence sur le moment, quand c’est vécu de l’intérieur et que vraiment quand c’est habité, même si on ne voit pas, on ne fait pas les liens sur le moment, il faut savoir que c’est comme un écureuil qui fait sa provision. On est en train d’engranger une série d’expériences dont on n’aura pas toujours la conscience qu’elles sont des expériences à la fois nourrissantes, fondatrices, mais tout sert.
Absolument tout sert, y compris ce qui ne semble pas avoir un rapport direct avec l’objet de notre passion ou préoccupation du moment. Disons que c’est comme si notre vie était un fil, un tapis que nous tissions et qu’avant d’avoir la vision du motif complet, Dieu sait combien de fils de différentes couleurs, il faut tisser, faire s’entremêler, on ne voit même pas ce que ça va donner.
Et c’est vraiment après, avec le recul, qu’on se dit « Ah oui », oui, en fait, j’étais en train de construire là une fleur, là c’était un oiseau, puis l’oiseau.


C’est comme si on était un fleuve et qu’on a différents affluents. Mais ces affluents, quand on les suit, on ne voit pas toujours qu’ils sont reliés au fleuve. C’est une fois qu’on est dans son courant principal qu’on voit que non seulement on ne s’est pas égaré dans les chemins de traverse, mais que ces chemins de traverse apportaient de l’eau, des nutriments, différents éléments vivants au courant principal. Et que donc, vraiment, on a cette capacité à broder autour de son thème principal.

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Je n’aime pas l’idée de se réinventer, parce qu’en fait, tout est là, mais se découvrir.
Se découvrir sous ces différentes facettes. Et seule l’expérience : sauter du train de la théorie ou du mental pour aller dans la vraie vie avec les autres, vivre des expériences, oser des expériences, ça nous dit à la fois qui on est, ça nous dit à la fois nos limites, parce qu’il n’y a pas que des réussites ou des moments glorieux.

Il y a des moments de galère. Moi, j’ai galéré sur le plan matériel avant de consolider mon activité.

La neuroplasticité du cerveau est extraordinaire. C’est quand même ça, parmi les découvertes les plus réjouissantes de ces dernières années, c’est que notre cerveau est plastique, qu’en en fonction de nos croyances, de nos pratiques et de nos émotions, nous court-circuitons notre cerveau de telle ou telle manière. Ça, c’est extraordinaire. Quant à l’âme, puisqu’on dit ce qui nous met en mouvement, ce qui nous anime, anima et âme. « Animer », c’est la même étymologie, la même source. Quand vous parliez d’alignement, quand on est porté et on va dans le courant, quand on va vers ce qui nous anime, on répond aux besoins de notre âme. C’est-à-dire au- delà des besoins existentiels.

L’esprit, c’est ce qui est au-dessus du mental et de la raison.

On est un corps psychique, mais on a une âme. Et quand on est aligné, toujours selon moi, c’est que les besoins de l’âme ont été satisfait. Mais satisfait, c’est-à-dire qu’on est allé dans le sens de notre courant, ce pourquoi on s’est incarné. Et ça ne veut pas dire qu’une fois qu’on a trouvé la clé… quand on a senti, reconnu, identifié et soutenu ce courant dominant. Ça ne veut pas dire qu’on a le métier clé en main, qu’on ne va pas avoir des épreuves de vie.

Quand vous dites « Je sais qui je suis et ce que je vaux », c’est génial dans la même phrase, parce que quand je sais qui je suis, je sais ce que je vaux. On vaut tous infiniment plus que nos conditionnements familiaux, sociétaux et la vie de notre petit moi que l’État civil nous le laisse croire. C’est-à-dire qu’une fois qu’on est connecté à la part de soi qui en soi est plus grande, … Moi, j’appelle ça la conscience supérieure ou conscience divine, c’est-à-dire qu’on voit qu’on est.

La perfection, c’est le contraire de la spiritualité vécue.

Ce qui est très intéressant, c’est que quand, justement, on prend de la hauteur sur cette toile d’araignée ou cette toile ou ce puzzle, c’est qu’en fait, on se rend compte aussi qu’il y a beaucoup de choses qui se rejouent jusqu’à ce qu’on comprenne, qu’on veuille enfin accepter de regarder la situation en face et de se dire « OK, dans ma vie, il s’est passé ça, ça, ça. À chaque fois, c’est la même blessure, c’est la même chose qui se joue. Comment je fais pour comprendre et arrêter que ça se reproduise et grandir ?

On est chacun une signature, une empreinte vibratoire. C’est unique. Donc, notre seul boulot, c’est de rester dans cette singularité et de ne pas se laisser piéger par les conditionnements, par les influences et de se faire confiance et on se fait confiance en revenant à son ressenti. Parce que souvent, on sait que les trucs ne vont pas bien, mais on veut faire rentrer les ronds dans les carrés par peur, par peur du manque, par peur de la solitude, par peur de l’abandon. Mais on le sait au départ si ça vibre juste.

Il y a tout ce travail de mise au jour de notre disque dur. En gros, c’est « Mais avec quelle valeur et avec quelle croyance je fonctionne ?
Et tant qu’on n’a pas cerné ça, on est à côté de soi et je dirais qu’on navigue à vue, aux doigts mouillés

pourquoi célébrer, c’est important. Ce n’est pas juste du fait de faire de la psychologie positive à deux balles, badigeonner tout de rose bonbons, on s’en fiche de ça. Non, ce qui est important de célébrer, c’est que l’on acte les choses dans son ressenti, par une émotion, et donc le cerveau, c’est comme une bibliothèque, c’est un livre de plus qu’on range du bon côté de la bibliothèque et quand on aura une épreuve du même type ou un peu plus difficile, ou un peu plus difficile, on peut se retourner sur les épreuves de vie.

« On est responsable aussi de notre vie. Ça veut dire prendre sa part de ce qui nous arrive, non pas sur le mode de la culpabilité, mais sur le mode de la responsabilité. » Viktor Frankl

C’est plutôt le « Pourquoi pas ? » C’est le champ des possibles à explorer. C’est-à-dire que quand on considère que la vie, c’est une série d’expériences à faire en restant en cohérence avec soi, ne pas se nuire et ne pas nuire, bien sûr, ça, c’est la base, eh bien le reste, peu importe si on dit « Celle-là, c’est pas ce qu’elle veut, elle a la bougeotte.
En fait, nous, on sait qu’à l’intérieur, on a un fil rouge de cohérence. Peu importe ce que les autres en pensent. Le « Pourquoi pas ? », c’est vraiment le « Et puis,
« Pourquoi pas moi ? » prend une résonance nouvelle à partir du moment où on a identifié son désir. Ou « Pourquoi pas moi ? », ça veut dire « Pourquoi je ne me donnerai pas la place, l’audace d’être qui je suis et donc de faire à partir de qui je suis. Et là, c’est le « Pourquoi pas moi ? » devient l’ouverture à la liberté d’être et pas seulement par rapport aux autres. (Stop 1:45:36)

La réussite, c’est très simple. Je dis, c’est se sentir à sa place, où qu’on soit à sa place, se sentir bien, en cohérence. La réussite, c’est se sentir vraiment aligné.

Pour moi, une vie réussie, c’est une vie personnelle qui est menée de manière la plus personnelle, la plus singulière et la plus ressentie possible

Sa recommandation de livre :
Le Pouvoir des Petits Riens – Rick Hansen,
Quand la conscience s’éveille – Anthony de Mello

On parle dans le podcast de :

Ornella Dell’Oro
Agnès Ledig

Pour en savoir plus sur Flavia Mazelin Salvi

Tous les livres de Flavia

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